Funny how there's no actual freedom [Ft. Uma]

Enfant de : Son of Captain Hook

Funny how there's no actual freedom

Auradon. Il n’a jamais réellement souhaité y vivre. Quitter l’Île, c’était ce qu’il voulait. Tout comme des dizaines d’autres enfants, il en a toujours rêvé et ce depuis son plus jeune âge. Mais ce n’était qu’un rêve. Une fantaisie, car la barrière magique n’offre pas de ticket de sortie. Heureusement, sa vie n’avait pas été aussi insupportable que celle de certains autres. C’est même plutôt le contraire, il n’a vraiment pas eu de quoi se plaindre. Son père n’a sans doute jamais mérité le titre de meilleur père de l’année, mais au moins il ne les a jamais laissé crever de faim. Il leur a appris à se battre, à ruser, à voler… à être des Pirates, car c’est tout un héritage. Et outre ses deux sœurs, il s’est aussi lié d’amitié avec Uma et Gil. Tout cela à rendu la vie plus supportable, moins contraignante sur cet îlot de malheur. Alors ça faisait longtemps qu’il avait cessé de rêver, mais quand les quatre premiers enfants de l’Île ont été ramenés à Auradon, il a espéré. Une erreur de jugement, loin d’être sa première, mais sans doute une de celles qu’il regrette le plus amèrement.

Parce qu’aujourd’hui, la barrière magique n’est pas levée, mais bien toujours présente. Oui, ils ne sont plus sur l’Île. Ça lui en fait une belle jambe. Obligé de suivre des cours dans une bâtisse qui à elle seule fait la taille du bateau sur lequel il a grandi, de respecter des règles qui n’ont strictement aucun sens, si ce n’est pousser les gens à mourir d’ennui. Et obligé de s’adapter à eux, ces enfants qui sont tous, sans la moindre exception, né avec une cuillère en argent dans la bouche. Comme si eux faisaient le moindre effort ! Harry est suffisamment sûr de lui pour se foutre du regard des autres, mais les voir dévisager les VK’s comme si c’était la pire des vermines… Il y a de quoi vouloir en voir plus d’un se faire déchiqueter par des requins. Il est aussi interdit de se promener avec la moindre arme sur soi, comme s’ils allaient s’en servir contre des pingouins qui hurlent comme des fillettes au premier signe de danger ! Évidemment, deux professeurs avaient trouvé bon de souligner que son crochet faisait partie des dites armes. Et Harry… avait fait l’effort. Ce qui en soit, est remarquable, même si ces abrutis n’en ont pas la moindre idée. Toutefois, aujourd’hui est la journée de trop. Il est extrêmement mal luné, si l'on puit dire cela ainsi. Il a raté le cours de bonté, ne voulant pas perdre son temps à ces idioties, se promène depuis ce matin avec son crochet, n’en déplaise à la sainte fée et toute sa clique. Et les quelques étudiants qui le croisent, peu importe leurs origines, font vite fait de déguerpir. Il a bien croisé quelques membres de l’équipage au matin, mais eux aussi ont préféré l’éviter en le voyant. Ce qui en dit long, car c’est théoriquement ceux qui risquent le moins dans cette foutue prison qu’est le campus d’Auradon. Il en regrette presque l’Île. Presque.

Alors, avant de faire une connerie aux proportions démesurées qui lui offrira un ticket direct et sans retour vers l’Île de l’Oubli, il se met à la recherche d’Uma. Avec les cours qu’ils sont bien tous obligé de suivre, il a perdu sa trace un peu plus tôt dans la journée. Comme si ça ne suffisait pas qu’il s’inquiète tous les matins pour elle, étant donné qu’elle partage une chambre avec l’aînée des Hook. Il aime ses sœurs, c’est incontestable, mais il n’a pas confiance en Harriet. Encore moins en ce qui concerne tout ce qui touche de près ou de loin à Uma. Dans la famille, ils ont tous la rancune tenace et sœur aînée est tout particulièrement vicieuse. Ce même s’il a d’autant plus confiance en son Capitaine et qu’il sait qu’elle sait parfaitement se défendre seule. D’ailleurs, la voilà. Il se sent immédiatement plus calme en la voyant, bien que sa colère ne diminue pas pour autant.

« Cap’taine. »

La salue-t-il en souriant et en faisant mine d’enlever son chapeau, qu’il n’a pas non plus d’ailleurs, une histoire de code vestimentaire… alors que les bandanas sont tolérés, eux, mais il va arrêter de penser à toutes ces règles ou il risque d’étriper le prochain qui passé à portée de bras.

« Sans vouloir me montrer trop impatient, quand est-ce qu’on met les voiles ? »

Traduction, je suis prêt à vendre mes deux reins pour quitter cette cage d’orée et enfin rejoindre la mer. Mais nul besoin de le préciser, elle le connaît suffisamment pour savoir qu’il fait attention à ce qu’il dit, au cas où des oreilles indiscrètes traîneraient par là. Il n’a vraiment pas envie que la sainte Fée et sa clique ne le prennent à part pour lui demander ce qui ne va pas, leurs théories ridicules sur l’expression des sentiments, bla bla bla, il n’y survivra pas deux fois.

Enfant de : Ursula

*Uma adorait être libre. Savoir qu'elle n'était plus coincée sur l'Île, qu'elle pouvait utiliser sa magie, nager, etc. Et bientôt, naviguer avec son équipage. C'est pour ça qu'elle passait énormément de temps à étudier les cartes maritimes qu'elle pouvait trouver à la bibliothèque, elle cherchait à trouver la meilleure et à apprendre par cœur ce qu'elle devait savoir avant d'emmener son équipage sur un quelconque terrain inconnu. Et puis, partir en mer demandait de la préparation, de l'organisation et du temps, plus qu'elle ne le souhaiterait.

Mais elle prenait son mal en patience, et ce malgré le fait que les cours de bonté, ce mot même, lui sortaient par les orifices. Pourtant, il y avait bien quelques cours qui l'intéressaient mais ce n'était pas assez pour qu'elle veuille rester et accepte de supporter les guimauves qui faisaient office de princes et de princesses. Elle sortait d'ailleurs d'un de ces énièmes cours où on rabâchait l'importance de la bonté et de la bienveillance à l'égard des autres. Chaque fois que les professeurs mentionnaient des actes de méchanceté, les enfants d'Auradon regardaient les VK. Et chaque fois qu'on l'interrogeait, elle sentait leurs regards sur elle, s'attendant à ce qu'elle réponde incorrectement, l'agaçant au plus au point. Ils semblaient tous penser que les VK étaient de parfait idiots, incapables de répondre correctement. Et la fille d'Ursula veillait toujours à leur donner tort. Sûrement pour cela qu'elle s'attelait autant à étudier. Même si ça ne l'empêchait pas d'envoyer balader les autres, comme ce fameux cours dont elle sortait et où elle avait remis à sa place l'un des enfants d'Hercule qui avait trouvé bon de s'en prendre à un VK qui avait eu le malheur de mal répondre à une question.

Elle était donc un peu tendue également quand elle fût abordée par Harry. Qui semblait encore plus impatient qu'elle ne l'était de partir d'ici. Ce fait lui arracha un sourire amusé alors qu'elle se remettait en marche pour s'éloigner du bâtiment, et donc des oreilles indiscrètes.*

"Bientôt. Les autres récupèrent tout ce qu'ils peuvent en nourriture et autres produits de première nécessité. Il ne restera qu'à tout charger sur le bateau de ton père et on sera pleinement libre."

*La demoiselle haussa les épaules en guidant son ami dans un coin tranquille. De toute façon, ni l'un ni l'autre ne semblait d'humeur à se mélanger aux autres, Harry avec sa hâte de partir et son agacement sur Auradon, et elle avec cet énième cours de bonté qui la rendait toujours agacée.*

Enfant de : Son of Captain Hook

Cette frustration, qu’il ressentait tout particulièrement à cause d’Auradon, Uma la connaît aussi. Aucun des deux n’est réellement fait pour la vie qu’on leur propose ici, ni le reste de l’équipage. Gil est le seul qui jusqu’à présent ne semble pas s’agacer de ne pas être en pleine mer. Sur l’Île, ils ne pouvaient aller nulle part, s’étaient donc tous fait à une évidence en espérant qu’un jour ils trouveraient un moyen de sortir de là. Alors être coincé là, c’était tout autant une habitude qu’un fait quotidien contre lequel on ne se débat plus avec le temps. Mais ici, les océans étaient à portée de main, ils n’avaient qu’à prendre la mer et ne plus jamais revenir vers Auradon. Voguer, librement. Douce utopie.

Il sait qu’Uma passe beaucoup de temps à étudier les cartes maritimes, elle compte bien s’en tenir au plan initial. Harry a eu de la chance que son père s’est assuré que ses enfants n’aient pas seulement la piraterie dans le sang. Tout comme ses sœurs, il est extrêmement doué lorsqu’il s’agit de tout ce qui touche de près ou de loin à la navigation, et ce malgré le fait qu’il n’ait encore jamais pu naviguer en mer. Merci Captain Hook, qui jugeait un tel apprentissage bien plus important que tout le reste. Néanmoins, s’il est bien évidemment partant pour quitter Auradon, voir ne plus jamais remettre les pieds à terre pendant plus de deux jours d’affilés, ever again, il n’en reste pas moins un tantinet pessimiste. Il pourrait mettre ça sur sa mauvaise humeur du jour mais ce serait un mensonge inutile. Il suit Uma quand cette dernière continue son chemin, les éloignant ainsi de cette maudite bâtisse et de tous ceux qui s'y trouvent. Il se demande, l’espace de quelques secondes, à quoi elle ressemblerait si un incendie devait s’y déclarer. Enfin soit.

« Ça dépend ce que tu entends par libre. »

Il dit cela sous l’emprise de la colère qu’il ressent depuis ce matin. C’est bien beau, de préparer le navire pour qu’ils s’en aillent d’ici, et elle le connaît suffisamment pour savoir qu’il sera le premier sur le pont. Mais y croire réellement ? Il croît en Uma, parce qu’il a une foi inébranlable en elle et qu’il la suivrait jusqu’au bout du monde sans même qu’elle n’ait à le lui demander. C’est le reste du monde qu’il ne croît pas, d’ailleurs, ce n’est même pas une question de confiance ou d’égard à toute forme de liberté. Preuve en est qu’ils ne peuvent même pas parler librement, sans craindre que l’un ou l’autre insecte en tire des conclusions hâtives. Il prend son crochet dans sa main droite et le montre brièvement à la jeune femme pour accentuer ses mots.

« Même ça, je n’ai pas le droit de l’avoir sur moi. Comme si j’allais m’en servir ! » Ce qui n’est pas à exclure, mais il n’est pas bête à ce point-là, même si visiblement la bonne Fée le prend pour un imbécile. « Qui nous dit que dès qu’on est en mer, Fairy Godmother ne va pas nous faire son bibbidi-bobbidi-boo et nous renvoyer sur l'Île ? »

Enfant de : Ursula

*Uma était une Cecaelia, elle avait la mer dans le sang et en avait été privé toute sa vie à cause de l'Île, de la barrière et des gens qui avaient condamné les enfants des méchants sans leur laisser une quelconque chance, en tout cas jusqu'à maintenant. Et ça avait été la pire des tortures pour elle autant que pour sa mère, l'air marin qu'elles respiraient tous les jours et cette étendue d'eau les entourant sans qu'elles ne puissent jamais y aller.

Maintenant, elle se retrouvait à Auradon, à pouvoir se baigner un peu plus mais à devoir revenir à chaque fois pour suivre des cours qui visaient à la changer, à changer tous les Villain's kids, pour essayer d'en faire des copies des enfants d'ici. Et Mal trouvait cela normal, car elle avait cru à toutes leurs saintes paroles. Elle avait oublié qui elle était et laissait les enfants perdre une partie d'eux, cette partie qu'ils s'étaient forgés sur l'Île, qui faisait d'eux ce qu'ils étaient.

Donc, forcément, Uma avait du mal avec tout ça. Elle voulait rejoindre la mer, naviguer avec son équipage, sauter à l'eau quand elle voulait. Elle voulait s'améliorer avec l'usage de sa magie, héritée de sa mère, elle voulait découvrir le monde et juste profiter pleinement de ne plus être coincée sur cette foutue île.*

"Douterais-tu de ton Captain, Harry ?"

*Son ton était malicieux même si elle avait arqué un sourcil à sa question. Elle connaissait Harry, et savait assez qu'il y avait une confiance mutuelle. Mais elle lui avait promis la liberté une fois qu'ils seraient sortis de l'Île, qu'ils partiraient naviguer. Ce ne serait plus que les lois du bateau et de l'équipage. Elle baissa les yeux vers le crochet de son First Mate, il était vrai que dernièrement elle le voyait moins avec et que ça l'agaçait. Et ça se comprenait. C'était une part de lui, de ce qu'il était, de son héritage familiale. Dire qu'à côté de ça on laissait les princesses et princes se pavaner avec leur couronne et autres objets ostentatoires. C'était à vomir.*

"D'après toi, pourquoi je passe autant de temps à faire des recherches ? Je cherche dans les livres un moyen de nous protéger magiquement, tout du moins de les empêcher de nous repérer. Je dois juste retrouver la grotte de ma mère pour trouver le moindre objet ou grimoire qui pourrait nous permettre d'être protégé de ça."

*C'est sûrement pour ça qu'elle avait autant à cœur de trouver l'antre d'Ursula. Elle savait qu'il y avait encore tous ses grimoires et ingrédients, puisqu'elle n'avait jamais eût le temps de les récupérer. Mais sa mère n'avait jamais jugé bon de la guider, préférant la laisser se débrouiller par elle-même. Et comme Uma était têtue, elle comptait bien réussir par tous les moyens, même si elle devait quitter son dortoir chaque nuit pour chercher.*

"Sois patient, Harry. Ne cède pas à ta colère, pas maintenant, sinon ils te renverront là-bas. Et ce n'est pas envisageable."

Enfant de : Son of Captain Hook

Il n’a pas sa place ici. Sans même encore tenir compte d’un quelconque navire ou désir profond qu’est naviguer en mer. L’Île était une prison, conçue pour empêcher les pires méchants de l’histoire, ainsi que tous les autres qui héritaient d’un tel titre, de poursuivre leurs intentions machiavéliques. Néanmoins, personne ne cherchait à justifier le besoin de laisser des enfants dans cette bulle, entouré d’êtres dont le cœur est surtout noircit de colère. C’est tout à fait normal, aux yeux des habitants d’Auradon, les enfants sont forcément des versions miniatures de leurs parents. Pour certains, c’était le cas. Harry n’est pas du genre à se poser des questions existentielles, à quoi bon, mais finalement, si certains sont devenu comme leurs parents, n’étais-ce pas la faute à tous ceux les ayant laissé pourrir sur l’Île ? Et ce dans tous les sens du terme, il se souvient encore que CJ s’émerveillait devant un simple coquillage, alors qu’elle n’avait pas encore plus de cinq ans. Et il ne peut que se poser la question, serait-elle ce qu’elle est aujourd’hui si elle n’avait pas grandi sur l’Île ? Certainement pas. Bien qu’à voir les princesses, it’s for the best.

Quant à lui, il estime ne rien avoir en commun avec les quatre premiers élus. Ils ont peut-être toujours su tenir leurs rôles, mais ils n’ont jamais réellement eu mauvais fond. Tout comme un grand nombre d’autres enfants de l’Île. Beaucoup d’entre eux ont appris à se serrer les coudes. Et peu importe la façon dont ils se comportent tous, du genre qu’ils se donnent. Voler, mentir, se montrer menaçant et être cruel ne veut pas pour autant dire qu’ils ont un mauvais fond. Gil n’a jamais réellement eu sa place sur l’Île et pourrait facilement se fondre dans la masse. Quant à Uma, elle n’a jamais fait preuve d’égoïsme, rêvant de libérer tous les enfants de l’Île et non seulement sa petite personne. Mais tenir à une poignée d’individus, est-ce suffisant pour prétendre avoir un bon fond ? Si c’était le cas, il arriverait peut-être à mieux supporter l’agonie qu’on lui impose en ces lieux. Harry ne se considère pas être de ceux ayant une quelconque chance à Auradon, à long terme, il ne peut s’empêcher d’être qui il est. Et la violence n’a pas sa place ici. Hors il a des pensées violentes à longueur de journée et ne scille pas à l’idée de donner vie à son imagination débordante. Heureusement, il a Uma. Sans elle, il ne serait ni plus ni moins l’image de son père. Alors bien qu’elle emploie un ton malicieux et qu’il sait qu’elle n’en doute pas, lui est on ne peut plus sérieux lorsqu’il lui répond.

« Jamais. »

Dit-il en allongeant cette simple syllabe par la manière dont il la prononce avec conviction. Il l’écoute ensuite attentivement, bien conscient qu’elle passe son temps à lire des bouquins à la recherche d’informations. Elle peut difficilement parcourir tout l’Océan Atlantique dans l’espoir de trouver l’antre de sa mère.

« Et moi qui croyais que tu cherchais à devenir une élève modèle. Si tu as trop de lecture, je peux toujours t’aider à bouquiner. » dit-il en guise de réponse, son sourire au coin des lèvres maintenant plus amusé qu’auparavant. « Tu as déjà trouvé quelque chose ? »

Au point où ils en sont, il serait déjà satisfait d’entendre qu’elle sait de quel côté de l’océan il faut chercher. Le plus facile aurait été qu’Ursula lui donne la réponse mais comme toute ‘méchante’ qui se respecte, elle s’était bien tenue de partager une telle information. Peut-être que la petite sirène a une progéniture qui se balade dans le coin, Harry compte bien le découvrir pour soudoyer quelques informations utiles à leur cause. En entendant la réplique d’Uma, son sourire se dissipe légèrement. Ne pas céder à sa colère est une chose, surtout si elle le lui demande, mais il ne sait pas combien de temps il va pouvoir tenir avant que cela soit hors de son contrôle.

« Je ne leur ferais pas ce plaisir. Et puis il me sera difficile d’être ton First Mate de l’autre côté de la barrière. »

Le risque d’être renvoyé sur l’Île n’est en soit pas plaisant, mais certainement pas autant que le risque d’être séparé de l’équipage, de son meilleur ami et de son Capitaine. Surtout d’elle, à vrai dire.

Enfant de : Ursula

*C'est sûr que, quand on voyait combien les Auradon's Kids ressemblaient aux parents, on pouvait s'attendre à ce que les VK le soient aussi. Mais ce n'était certainement pas en les laissant entouré de la noirceur de leurs parents que ça allait arranger les choses. Ça revenait à ignorer le problème, à le laisser pourrir dans un coin, comme cette souris que l'on enferme dans les murs de la maison en bouchant ses points de sortie. Certes, elle ne sort plus du mur et ne vient plus nous faire peur dans le salon de la maison. Mais du coup, elle meurt lentement, privée de liberté, de nourriture, d'air frais. Et une fois morte, elle se décompose en laissant une mauvaise odeur envahir la maison, attirant les mouches et les asticots. Le problème était résolu temporairement mais réapparait, plus gros encore, plus gênant. C'était la même chose avec les méchants: on les enfermait et quand le problème devient embêtant, on ne sait pas trop quoi en faire. Ben avait eût l'idée de laisser une chance aux enfants, mais ça ne réglait pas le problème. Les méchants restaient enfermés, sans aucune chance de se racheter ou de montrer qu'ils avaient changé, évolué. Contrairement aux enfants d'Auradon. Nous ne visons personne, mais coucou Audrey si tu passes !

Il y avait de quoi être frustré et Uma le comprenait parfaitement. Elle savait comment pouvait se sentir Harry, à ne pas pouvoir se balader dans son chapeau ni son crochet. Elle-même avait dû arrêter de se balader avec son épée, son chapeau de Captain et se contentait de garder sa tenue habituelle de pirate. Autant dire qu'elle se sentait un peu vide sans tout son attirail. En revanche, hors de question pour elle de suivre Mal dans son délire de décolorer ses cheveux. Elle tenait à garder la couleur bleutée de l'océan.

Quand elle pensait au fait que la fille de Maléfique avait laissé tomber tout son attirail de VK pour copier les AK. C'était comme renier qui elle était, ce qui la composait. Mais il était vrai qu'elle n'avait jamais été foncièrement méchante, elle ne cherchait que l'approbation de sa mère, comme beaucoup d'enfants là-bas. Mais en arrivant ici, elle était devenue niaise. Le truc bien avec les pirates c'est qu'on venait comme on était et que personne ne nous changeait.

Elle éclata de rire en l'entendant parler d'elle en fille modèle. Ça aurait pu, surtout si ça lui permettait de rendre verte les princes et princesses d'Auradon ! Mais elle avait plus important à faire que de perdre son temps en broutilles futiles !*

"Aaaah ça aurait pu ! Surtout pour faire fermer leur carrelet aux guimauves ici ! Mais non !"

*Elle haussa les épaules et fit la moue en sortant des notes de son et une carte.*

"Hm... Je sais que l'antre se trouve dans ce périmètre autour d'Atlantica..."

*Alors qu'elle parlait, elle désignait un cercle qu'elle avait tracé sur la carte autour du royaume sous-marin.*

"Le hic, c'est que je ne sais pas dans quelle direction chercher et que si des habitants d'Atlantica passent par là et me voient, ça va faire suspect et retour direct sur l'Île..."

*Elle grimaça, peu ravie de cette option. Elle n'avait pas envie d'y retourner, ni d'y savoir son First Mate.*

"Si tu veux, oui. Et hors de question que je te laisse repartir sur cette fichue île. Ni que je t'y laisse seul. Donc quand tu sens que tu perds patience, tu me trouves et on cherche une solution pour que tu évacue ta colère sans risquer que tu te fasse réexpédier là-bas. Deal ?"

» Maxwell Smith〔It was funny. Dangerously deadly, unconscious and stupid but it was funny nonetheless〕