Let's rock !

Enfant de : Daughter of Alan A'Dale & Gawain White Hawk

Dee était partie plus tôt dans la matinée faire un footing matinal, ses écouteurs dans les oreilles et son mp3 en poche. Elle courrait tranquillement à un rythme pourtant soutenu en forêt. Elle n'était pourtant dans aucun club sportif, et certain s diraient que ce n'est pas la place d'une fille, ce qui l'énervait. Après tout sa tante était chevalier, et elle le serait aussi. Elle en avait déjà parlé à son grand-oncle Arthur. Il faisait bon ce matin, une petite brise fraiche venait aérer ses esprits pendant qu'elle écoutait une des chansons de son père. C'était elle sa plus grande fane, et ça lui laissait un lien avec ses parents de qui elle était très proche. Mais l'échauffement allait prendre fin et elle se dirigeait fraiche et pimpante à son dortoir. Après tout, rien à voir avec l'entrainement militaire que lui à offert son père. Entrainement qui était génial selon elle. Même les fils Gaston ne lui faisaient pas peur, elle avait en tête toutes les techniques de mise à terre et les points faibles à cibler. Aucun problème.

Elle sort donc ses clefs et ouvre la porte, toujours un air de Oh'Dellali dans les oreilles. Edith était toujours là de son côté de la chambre, toujours aussi calme. Dee était plus nerveuse et avait besoin de se dépenser, plus extravertie aussi, ça se ressentait dans sa déco et son côté peu organisé de la chambre. On y trouvait des posters des Merrymen, surtout de son père. Il y en avait même avec ses deux parents et un d'eux trois, un bon souvenir. Elle avait quelques posters dédicacés de groupe qui avaient fait la première partie d'un concert des Merrymen, l'avantage d'avoir accès aux coulisses. Il y avait aussi quelques photos de familles, de ses parents entre autre, une de ses préférés reste celle où son père Gawain est sur sa moto, Alan derrière lui et où on la voit elle à côté sur sa propre bécane. Une famille unie. Elle avait même un album dans sa table de chevet avec des photos d'un peu tout le reste de sa famille, à l'exception de ses grands-parents. Mais elle avait dans un cadre cette photo avec tous les chevaliers : le Roi Arthur au centre, ses oncles, les amis de son père, mais aussi quelques uns de leurs fils et filles, ses cousins... Parce que les chevaliers sont une grande famille. Elle a d'ailleurs un vieux livre nommé le Code d'Honneur des chevaliers, qui est en permanence sur sa table de chevet, comme un rappel à son devoir, à côté duquel, on trouve un vase avec trois plumes : une de flamant rose, une longue bleue irisée de coq et un rouge de perroquet. Au sol et sur les étagères qui composent sa bibliothèque il y avait des BD en tous genre, beaucoup sur des histoires de chevalier, mais aussi des livre de théorie sur l'art du combat et quelques romans. Deux grosses enceintes sont reliées à un lecteur de musique CD et MP3, et enfin, une batterie envahi une partie de l'espace vitale restant de sa chambre, mordant sur l'espace de travail de son bureau.

Dee jette ses clefs sur son lit e enlève ses écouteurs pour se tourner souriante et dynamique ver sa colloc. Elle ne voulait pas la déranger, mais ça n'empêche de la saluer.

"Salut Edith !"

Elle se dirige vers sa commode, où sont posés plein de bibelots étranges qu'elle à ramener en souvenir lors de quêtes organisées, encore une fois, par son grand oncles, en souvenir de ses première expéditions où son père avait accepté de l'emmener. De vrais aventuriers, mais commissionnés pour ça. Pour ça et pour protéger le royaume. Beaucoup des objets de quêtes du Roi on d'ailleurs trouvés leur place dans le musée. Parmi ses trésor, il y avait un vase déformé, une statuette d'origine quelque peu inconnue, en or massif, qu'elle avait ramenée d'une expédition à Eldorado, emplacement qu'elle doit tenir secret, elle l'a juré sur l'honneur, parole de chevalier ! Elle avait d'ailleurs ramené quelques bijoux de ses voyages, elle portait régulièrement des bracelets de civilisations reculées ou improbable, elle avait un pendentif étrange qui venait l’Atlantide par exemple, que son père lui avait rapporté d'un déplacement diplomatique. Là aussi, emplacement inconnu, mais elle aimerait y aller. Il ne lui manquait toujours le bijou le plus précieux qu'elle pourrait avoir dans sa collection : une chevalière, une chevalière de vrai chevalier.

Elle ouvre un tiroir et sort quelques fringues, plutôt garçon manquées, qu'elle jette un peu en vrac sur son lit. Elle ferme le tout, récupère ses affaires et se dirige vers la salle de bain.

"Je vais prendre une douche ça te dérange pas ?"

Loin d'elle l'idée de voler de tour d'Edith, mais il était évident qu'elle en avait plus besoin qu'elle, mais par principe elle demandait. Elle rentre donc dans la pièce et se lave rapidement, à l'eau plutôt froide. Elle sort de la douche, se sèche, monte ses son épaisse crinière humides en chignon un peu brouillon et s'habille d'un débardeur rouge mettant pourtant la poitrine en avant, et un pantalon camouflage de type pantacourt, qui ira à merveilles avec ses baskets largues type skate noir. Cela dit avant les chaussures, elle préfère rester en socquette. Pourquoi en mettre quand on est à l'intérieur, dans une chambre, tranquillement installé ? Elle sort donc de la pièce et se dirige vers son lit où elle s'assoit et reste immobile quelques secondes un peu dans les nuages. La journée commençait bien. Comme à peu près tous les jours !

Enfant de : Brom van Brunt & Katerina van Tassel

Le réveil s'était fait assez tôt, et en solitaire, ma chère colocataire avait dû partir tôt. Je regardais son lit vide un instant, avant de me décider à me lever, et surtout à me débarbouiller sous la douche, me brossant les quenottes. C'était important d'avoir un sourire d'enfer. Même si on souriait jamais. Enfin... De toute façon paraissait que je faisais peur quand je faisais risette... Alors autant éviter. La suite de la matinée, je la passais devant un bon vieux roman. Lunettes à écailles sur le nez, habillée intégralement en noir comme à mon habitude, masque de raton laveur sur les yeux, j'étais fin prête pour affronter une nouvelle journée... Le livre que j'avais entre les mains était l'un de ceux que ma mère m'avait envoyé par colis. Il était fort sympathique et narait l'histoire d'un homme quittant son foyer pour l'appel de la mer. Je n'aimais pas vraiment l'eau et je m'imaginais difficilement sur une vieille coque de bois le reste de mes jours... Mais la plume était saisissante. Je notais plusieurs citations sur des post it de couleur, les accrochant au mur. Disons que ma partie de chambre était...Bien différente de celle de Dee. Son côté était incroyablement coloré, plein de photos et de souvenirs de moments heureux. Elle semblait partager beaucoup de chose avec ses deux pères. Pour ma part... Les seuls « souvenirs » que je m'étais autorisé à avoir étaient une photo de famille... J'étais encore toute jeune fille et nous avions encore le cheval de mon père, nous étions souriants et détendus. J'étais toujours détendue quand j'étais loin d'ici. C'était la proximité de certaines personnes qui me prenait à rebrousse moi. Le regard des autres... C'est quelque chose que je n'ai jamais réussi à gérer. Il y avait aussi une photo de ma moto punaisée au mur, une guirlande de lampions chinois gris (à LED) parcourait ma partie du mur. Le papier peint était recouvert de post-its, de citations en tout genre, de notes griffonnées. Je me mis ensuite à mon bureau, décortiquant l'herbier que j'avais emprunté, levant le nez lorsque j'entendis la clef s'enfoncer dans la serrure, et une tornade rouge débarquer dans la chambre. On n'allait pas se mentir, Dee apportait un peu de vie dans cette pauvre chambre. Et surtout... Je ne me sentais pas jugée par son regard. Je passais une main dans mes cheveux plaqués par l'eau de la douche, lui offrant un petit sourire en coin.

« Salut Dee. »

Je la laisse par la suite à ses affaires, ne levant le nez de mon livre que lorsque j'entends sa voix, me tournant un instant vers elle.

« Non, fais comme chez toi Dee ! C'est aussi ta chambre après tout ! Et puis j'ai pas besoin de la salle de bain. »

Toujours cette douceur dans la voix lorsque je lui adressait la parole. Bien que je n'ai pas un caractère facile... C'était dur de se fâcher après Dee, elle était tellement pleine d'énergie et de bienveillance... Enfin... Elle n'était pas désagréable et j'étais contente de partager ma chambre avec elle. Quand elle sortit de la salle de bain elle s'installa sur son lit. Silencieuse, immobile. Je fronçais un instant les sourcils.

« C'est pas habituel de te voir aussi calme Dee, quelque chose ne va pas ? »

Je refermais mon livre, un petit air amusé sur le visage.

« Je peux te faire une infusion aux plantes ! Je suis de plus en plus douée pour ça. »

Avais-je précisé que ma chambre changeait selon mes lubies du moment ? Nous étions donc passées de cartes du monde gribouillées de notes à des étagères contenant des plantes séchées, des épices et des aromates. En ce moment... Je travaillais sur la médecine des plantes, sujet fort intéressant si vous vouliez mon avis. Je n'avais pas encore finis d'explorer le côté « Positif » des choses, et peut être qu'après, si je cœur m'en disait, je pouvais me renseigner sur la partie « obscure ». Enfin... Pas sûre de trouver ça à Auradon. Tout y était tellement CLAIR et LUMINEUX...

Enfant de : Daughter of Alan A'Dale & Gawain White Hawk

Edith était une colloc relativement agréable. Toujours courtoise et aimable, elles ne se marchaient pas vraiment sur les pieds toutes les deux et vivaient convenablement dans leurs deux espaces de vie. Ainsi, si Dee était posé à regarder dans le vie, Edith, elle, lisait tranquillement sur le sien. Autant dire que Dee était un peu dans les nuages, ça ne lui arrivait pas souvent, mais le calme et l'ambiance zen de la pièce aidait surement. La relation de confiance établie entre les deux colloc y était pour quelque chose. Elle est sortie de sa non réflexion profonde par l'intrigante Edith au bout de quelques instants. Il est vrai que ce n'était pas courant de la voir aussi calme, mais ça lui arrivait. Elle sursaute légèrement, comme si elle réalisait la présence de la Demoiselle van Brunt et se tourne vers elle toute souriante.

"Oh non ça va t'inquiète pas ! Excuses-moi j'étais ailleurs."

Elle répond donc avec un grand sourire, elle savait qu'Edith n'aimait pas forcément trop discuter, elle est assez solitaire d'ordinaire et elle ne voulait pas la déranger, mais visiblement elle était d'humeur à discuter un peu. D'ailleurs elle lui propose une infusion aux plantes, c'est vrai qu'en ce moment c'est un peu son truc elle en a partout. Dee y connait un peu en plante d'ailleurs, ses deux parents ayant pas mal voyagé en forêt et croisé par mal de trucs. Son oncle doit d'ailleurs la vie à une plante curative qui lui a été administré par sa tante lors du voyage de leur rencontre. Toujours est-il qu'elle n'a rien contre une infusion préparé par Edith elle-même.

"Et bien écoute, si c'est toi qui me la fait je ne peux pas refuser !"

Elle avait pris un ton plaisantin se voulant ironiquement dragueur. Ce n'était pas méchant, juste amicale, d'autant qu'elle ne cachait sa bisexualité à personne et qu'Edith savait bien qu'elle avait déjà regardé d'autres filles puisqu'il lui était arrivé de parler de certaines de leurs camarades en disant qu'elle les trouvait mignonnes. Pourtant, elle était assez difficile, si certaine étaient jolies des fois ce n'était pas un compliment simple mais une manière de dire qu'elle était canon mais juste bonne à regarder, mais qu'elle n'avait rien dans la cervelle ou pas de cran, ce qui n'était pas toujours mieux. Il faut dire que Dee aimait bien tout le monde, mais il elle préférait les hommes plus en retraits et réservés, elle préférait les femmes fortes, mais pas hautaines ou prétentieuse. Être humble est une qualité trop importante pour elle.

"Et je t'avoue que ça ne peux pas me faire de mal, j'crois que j'ai un peu forcé de matin, j'ai fait un détour. Bon pas grand chose, mais je crois que je n'ai pas encore l'endurance de mon père."

Elle rit un peu en souriant. En même temps son père était chevalier et avait de nombreuses quêtes derrières lui. Il défendait un royaume depuis presque toujours et lui il avait été fait chevalier à 16 ans. Elle, elle en a 19 et on lui demande encore de poursuivre ses études. Il faut dire que son oncle à insisté, ainsi que son père Alan, puisque son père Gawy, lui, la laisserait volontiers voler de ses propres ailes. Mais bon, son père était plus cool et permissif, peut-être trop selon certains, mais il la savait capable. Et puis il a toujours été comme ça, un peu insouciant, tout en étant raisonnable et en assurant le coup par ailleurs. Alors qu’Alan à toujours été plus réfléchi et calme. A se demander comment il a fait pour vivre avec Gawain, sans doute le côté barde qui suit sa muse et raconte ses exploits. Et dire qu’il y en a encore qui n’ont pas remarqué que presque toutes les chansons du groupe Merrymen parlaient de son père, Gawain. Pour Dee s’était plutôt évident. Il y en a pourtant une ou deux qui parlent d’elle ou de leur famille et une partie qui parle d’oncle Robin et du passé d’Alan au sein de l’équipe des Joyeux Compagnons et de son rôle de barde du groupe. Mais ça c’était avant de rencontrer son flamant rose.

Dee se lève et part chercher une tasse sur son bureau, très clairement un goodies en édition limité du groupe de son père qu’elle avait gardée pendant des années et la laisse à Edith pour qu’elle puisse lui préparer un truc. Elle était beige avec des écritures en rouge métallisées et un visuel avec un coq avec une veste en cuire cyan qui jouait de la guitare, représentant son père d’ailleurs, avec d’autres animaux jouant d’autres instruments pour le reste du groupes. L’inscription était bien sûre "Merrymen".

"Ma tasse ! Je pense que si tu veux m'infuser quoi que ce soit c'est mieux avec une tasse !"

Elle gardait se sourire radieux, amical et bienveillant. Edith était exactement le genre de personne qu'elle respectait : forte, passionnée, qui affirmait sa différence et acceptait fièrement ce qu'elle était et son look, un peu comme elle dans le fond, même si leur charisme, aussi marqué chez l'une que l'autre, mais différent et leur rapport aux autre entre introversion et extraversion les rendait très distinctes et éloignée, mais pourtant très complémentaire.

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Let's Rock

Dee + Edith

Stuck betwin "Fuck it" & "What If"

Je la vois, perdue dans ses pensées, étrangement silencieuse. Comme si quelque chose la tracassait, alors que je l'apostrophe, elle sursaute, comme si je l'avais sortie d'une transe relativement profonde. Je penche doucement la tête, la regardant dans les yeux un moment, avant de hausser doucement les épaules.

« T'en fais pas, c'est rien. »

Je n'étais pas du genre bavarde. Je faisais d'ailleurs de gros efforts pour aligner plus de deux mots par égard pour la jeune demoiselle haute en couleur, en fait... Les rares personnes pour qui je faisais des efforts se comptaient sur les doigts d'une... Non... D'une demie main ? Il y avait mon cousin Gil, rencontré depuis peu, Dee et Shahin. Shahin c'était mon plus vieux ami. Je crois qu'avec lui ce n'était pas vraiment un effort... C'était comme si on avait grandit ensemble. Je posais finalement le regard sur Dee. Et lui offre finalement un sourire alors qu'elle accepte finalement ma proposition d'infusion. Je hoche la tête. Lui tirant la langue avec un petit air amusé.

« Bien sûr que tu ne peux pas refuser ! Encore heureux, je dirais, je te l'aurais fais malgré tout ma chère ! Je nous prépare ça. »

Je sortis ma théière, baladant mon regard sur tous les bocaux contenant des plantes séchés qui trônaient dans ma chambre, débusquant l'hibiscus, le gingembre et les boutons d'oranger, ajoutant une rondelle de gingembre, quelques fleurs séchés d'hibiscus, et des boutons et feuilles d'orangers, glissant cela dans ma théière. J'avais entre temps mis de l'eau à chauffer à l'aide d'une bouilloire électrique que j'avais sortis de mon armoire. Remplissant finalement ma théière avec de l'eau à 90%, si j'en croyais le thermomètre intégré à ma fidèle bouilloire. Laissant le tout infuser. Je me retournais vers elle, croisant les bras sous ma poitrine, m'adossant à ma vieille armoire en bois brut.

« Tu es encore jeune ma petite Dee... Tu as le temps d’augmenter ton endurance. Ça viendra avec le temps, faut pas que tu te prennes la tête, et surtout ne forces pas trop. Enfin... Tu as déjà plus de motivation que moi. J'aime bien me défouler, mais y aller comme ça au petit matin ? C'est pas mon truc. »

Et puis moi je jouissais de la force brute familiale... Pour tout dire, alors mon cas était un peu différent de celui de Dee. Et je devais avouer que courir c'était pas mon truc. J'étais ivre de vitesse, et ce type de sport n'allait pas assez vite pour moi. Je préférais enfourcher ma moto et laisser la bête filer comme le vent. Elle me laissa sa tasse, et j'eus un petit sourire.

« Effectivement, sans tu n'iras pas loin ma belle. »

J'attrapai une mini passoire, la plaçant au dessus de la tasse de Dee. Sa tasse était caractéristique de sa petite personne, d'ailleurs. Je levais un instant les yeux sur elle, avant de me concentrer sur ce que je faisais, c'est à dire verser ma décoction dans la passoire, et par extension, dans la tasse.

« Pourquoi je ne suis pas étonnée de te voir avec un mug du groupe de ton père, que personne n'a par ailleurs ? »

Je sortis moi même ma tasse. Petit plaisir coupable. Il s'agissait d'une tasse à capuccino noire, un pattern de petites citrouilles grimaçantes se répétait en boucle sur la surface en porcelaine. J'y versais une rasade de brevage, reposant délicatement ma théière. Elle était très belle, une forme ronde, élégante, mais était toute simple, d'un blanc cassé. Je pris ma tasse, la levant en direction de Dee.

« Santé, en espérant que tu seras requinquée pour la longue journée qui nous attends ! Enfin... Normalement ce sera le cas. »

La saveur toute épicée du breuvage me picota agréablement la langue. Je fermais les yeux, prenant une expression sereine, apaisée. Il n'y avait pas à dire... Rien de mieux pour débuter une longue journée dans cet enfer qu'était Auradon...

(c) princessecapricieuse

Enfant de : Daughter of Alan A'Dale & Gawain White Hawk

Edith prépare le thé avec quelques petits mots qui remontent le moral de Dee. Elle avait peut-être un peu forcé récemment en effet. Elle avait juste été courir et elle était un peu fatigué. Pas de courbature, rien, mais juste assez pour la laisser se relâcher comme ça en rentrant. Ce qui était déjà beaucoup. Pourtant elle a eu un entrainement militaire de son père, ça ne devrait pas être un problème. Elle soupçonne les cours de l'assommer mais elle sait que c'est important. Les chevaliers étant des gens de noblesse ou anoblis ils se doivent d'avoir de l'éducation, surtout vu les fréquentations qu'ils sont amené à avoir, notamment diplomatiques. La vision des gens de l'homme idéal comme le chevalier en armure qui vient vous secourir n'est pas complètement erronée. Ce sont des gens qui doivent être nobles, avec des valeurs justes, à l'écoute, patient, calme et courtois. Tout ce qui correspond à quelqu'un de presque idéal et protecteur. On se sent toujours en sécurité avec un chevalier. Dee en sait quelque chose, même son père Alan, qui a eu une vie compliqué avant de rencontrer son père, ayant même fini derrière les barreaux pour défaut de paiement, dans la pauvreté extrême, ne s'est jamais senti autant en sécurité que depuis qu'il est avec Gawain, et pourtant il n'a jamais eu une vie autant à risque que leurs premières années ensemble. Avant cela il n’avait jamais croisé de dragon ou de monstre à 3 têtes. Et dire qu'il arrive encore à s'inquiéter pour les examens de sa fille... La joie d'avoir ses enfants sans doute.

"Tu dois avoir raison... Un jour j'espère pouvoir tenir la distance aussi bien que mon père. Il n'est jamais fatigué lui."

En tout cas c'est l'image qu'il donnait. Toujours calme, jamais stressé, jamais de fatigue sur son visage. Pourtant on ne peut pas dire qu'il ne soit pas inquiet. Il l'est toujours. Il sait qu'il a plein d'ennemis, comme le traitre de Lancelot du Lac qui a bien essayé de tuer les oncles de Dee. Il a paniqué toutes les fois où il a faillit perdre Alan, notamment quand ce dernier à du rentré à Nottingham et qu'il n'était pas vraiment à côté et qu'il a du faire la route en espérant que tout irait bien. Alors non, Gawain n'est pas toujours tranquille, mais maintenant que leur vie est beaucoup plus posé, surtout depuis qu'ils ont Dee, il est bien plus calme.

Dee sourit à Edith vantant sa motivation. Elle avait ses raisons.

"Oh tu sais... Je le fais surtout pour tenir la distance pour mon adoubement."

Parce que la chevalerie coulait dans ses veines depuis des générations. Quelque part, c'était elle aussi une princesse. Son père était fils de Roi après tout. Mais entre sa trahison et le faire que Gawain se soit marié à un roturier, voir pire, un manant sans le sous, un artiste, soit quelqu'un de bien bas dans la hiérarchie, d'aucun iront jusqu'à dire que ce ne sont que des courtisans bon qu’aux coups d'un soir, en tout cas cette union n'a pas aidé dans le maintient dans le noblesse pas le sang. La chevalerie résout aisément ce genre de soucis, surtout quand on sait que son oncle sélectionne les braves sur leurs aptitude et leur loyauté plus que sur leurs titres. Surtout qu'il aime beaucoup son beau-neveu, une chance, et puis sa célébrité reste un atout.

Mais elle n'avait pas que la chevalerie en tête, la preuve en était avec sa tasse et Edith l'a remarqué.

"Ahah ! Oui c'est la tasse que mon père à sortie l'année de mes 18 ans. Édition limité. C'est son manageur qui me l'a offerte celle là."

Elle rit doucement. Elle adorait cette tasse, déjà parce qu'elle était cool, mais aussi parce que c'était un cadeau. Elle attrape sa tasse une fois servit.

"Merci Edith ! A la tienne !"

Elle va s'assoir sur son lit et observe la tasse d'Edith en apportant la sienne à ses lèvres et prendre une gorgée. Le goût était très délicatement épicé et la chaleur du breuvage lui permettait de relâcher ses muscles.

"C'est délicieux ! Et toi aussi t'as le chic pour avoir des tasses super stylé. J'adore celle-ci. C'est des motifs de chez toi je me trompe ? Mon oncle est déjà allé à Sleepy Hollow, il m'a raconté un peu... On n'y est encore jamais allé avec mes parents."

Et ils adoreraient. Alan se bat d'ailleurs pour réussir à obtenir une date de concert chez eux. Il sait qu'il y a un publique et ils aimeraient beaucoup avoir l'occasion de visiter la ville tous les trois. Autant joindre l'utile à l'agréable. Elle fini sa tasse et observe Edith avec gratitude.

"Je me sens nettement mieux en tous cas ! C'est cool de ta part ! Et je pense que la journée va être cool moi aussi ! Je dois voir Max d'ailleurs, tu te joins à nous ?"

En même temps elle doit voir Maxwell à peut prêt tous les jours. Ce type est une crème et c'est surtout donc meilleur ami depuis qu'ils se sont croisés par hasard lors d'une balade en forêt. Ils ont bien accroché très vite et leurs parents sont même devenus amis en quelques sortes. Le fait qu'ils aient tous deux, deux papa à du jouer. D'ailleurs ce qui la faisait rire et que dans les deux cas ils en avaient un raisonnable et inquiet et un autre plus aventurier, ce qui était drôle c'est que ce n'était pas le même qui jouait le rôle protecteur de la famille. En même temps, si Alan devait interdire à Gawain de prendre des risques ils ne seraient pas ensemble vu que le rôle de Chevalier implique les risques du métier. Il faut vivre avec.