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 Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala

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Shahin Skellington

Shahin Skellington

Enfant de : Fils de Jack & Sally Skellington

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MessageSujet: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyDim 29 Sep - 21:48

Le 31 octobre, mon jour préféré de l’année était enfin arrivé. Nous allions pouvoir préparer toute la journée les animations pour la nuit à venir. C’était un réel plaisir pour moi, du coup avant l’aube, j’étais sur le pied de guerre, enfin presque. Il devait être trois heures du matin lorsque je m’étais glissé dans la caravane de mes parents, pour trouver mon père en train de paniquer pour l’organisation, la peur de décevoir et tant d’autres choses, ma mère était à ses côtés en train de tenter de le rassurer. J’avais profité de ce moment avec mes parents pour nous retrouver et nous enlacer. J’avais bien profité durant le reste de la nuit de mes parents et de Zéro qui je l’appris dans la nuit allait prendre part au manoir. J’avais hâte de voir son rôle, mais j’allais devoir attendre puisque je me rendrais au manoir dans la soirée avec mon camarade Chwalybog à qui j’avais proposé de faire la promenade dans l’une des attractions crées par ma ville, histoire qu’il se fasse une idée de l’ambiance.

Ce n’est pas pour autant que je n’ai pas participé au cours de la journée à la mise en place de l’ensemble de la bâtisse, après tout cela fait parti de mon travail, même si cette année, mon père veut que je serve de cobaye pour le manoir et que nous le testions avec Chwalybog. Puisque j’ai parlé de mon ami, si l’on peut le nommer ainsi je n’en suis pas encore certain, à mes parents et qu’il sera un bon juge pour les décors comme moi, mais que la frayeur, je n’étais pas certains qu’il en ait beaucoup plus que moi. La nuit commençait à tomber en cette fin du mois d’octobre, l’effervescence battait son plein du côté des gens de chez moi. Nous étions en plus nous-même pour cette unique journée de l’année loin d’Halloween Town. Je me sentais tellement mieux en ayant ma véritable apparence. L’heure d’arrivée de la première navette était enfin venue, j’attendais patiemment devant les grilles du manoir l’arrivée de mon camarade. J’avais donné rendez-vous au fils du dieu de la nuit devant les grilles du manoir, sans lui dire le rôle du manoir, il fallait bien qu’il ait une ou deux petites surprises. Je n’attendis qu’une petite dizaine de minutes avant que mon camarade nous rejoigne Six et moi, puisque depuis le début, elle ne m’avait quitté à un seul instant.

« Salut ! Tu es prêt pour ta première nuit d’Halloween ? »

Je n’étais sûrement pas l’ami le plus poli du monde, en général les amis demandaient des nouvelles mais non je me contentais de lui demander s’il était prêt pour découvrir ma fête favorite. Je passais rapidement la grille d’entrée, suivit de près par mon camarade. Le jardin en friche nous accueillis, nous avions fait un très bon travail avec ma famille, ça c’est Halloween (This is Halloween), ça c’est l’esprit de chez moi. Faire un travail propre avec un démarrage semblant presque normal et peu inquiétant ou alors c’était simplement que je ne trouvais pas cela inquiétant. J’avançais avec assurance et lenteur, ignorant la petite voix au fond de ma tête disant : Et si il pense pas que je ne suis pas un vrai homme. (He thinks I’m not a real man) Je craignais la réaction de mon ami face à mon apparence en cette nuit, mais c’est comme ça que je suis censé être (This is how I’m supposed to be)au quotidien, s’il ne peut pas l’accepter, je verrais ce que je pourrais faire. Je lui lançais un regard nerveux, j’espérais qu’il m’accepte. Quand j’étais enfant, je pensais (When I was a kid ; I tought) que jamais quiconque allait m’accepter tel que je suis, mais Edith m’a prouvé le contraire et me le prouve encore chaque fois que je la vois. Je laissais de côté mon inquiétude, les grilles s’étaient refermées derrières nous, nous étions que tous les deux pour toute la durée du manoir. Il était un demi-dieu de la nuit, je ne l’oubliais pas, nous étions durant la nuit des morts-vivants (the night of the living dead), j’étais un représentant d’Halloween, d’une fête rendant hommage aux morts, pas de la manière la plus plaisante, mais nous leur rendions hommages. En une nuit comme celle-ci (on a night just like tonight), je prête allégeance aux enfers (I pledge allegiance to the Underworld), d’avoir toujours la même capacité à faire peur, d’être à la hauteur des attentes de mon père. Je veux être encore plus le centre de l’attention (the center of attention) de mon père, sa plus grande fierté. Je continuais mon avancée, regardant les vieux arbres centenaires, jusqu’à ce que mon regard tombe sur l’arbre avec un nœud coulant.

Je peux voir le nœud bercé par la légère brise de cette soirée, je regarde dans le passé (I look in the past), j’ai un souvenir évoquant un nœud coulant, l’une des nombreuses façons dont j’ai tenté de tuer mon frère. Malheureusement, je n’y suis pas parvenu, je n’ai même pas tenter avec les autres et aujourd’hui, je les connais tous assez bien (I know them all pretty well), par nécessité et non par plaisir, puisqu’ils sont mes frères et sœurs, que mes parents veulent que je les considère comme tels, bien qu’ils ne le seront jamais pour moi. Je m’égare pourtant dans mes pensées, je dois faire passer un bon moment à mon ami et surtout je dois prouver que je pense à mon futur (Think of my futur), que je suis investi dans mon travail. Je me dirigeais vers la crypte, j’avais envie de voir comment elle était faite. C’est l’une des seules pièces que je n’ai pas eu l’occasion de visiter durant le travail, puisque je travaillais dans d’autres salles avec le reste de la ville.

J’entrais dans la crypte, des tombes en morceaux, des cercueils ouverts, des squelettes de partout. J’essaye de me rappeler quand (I try to remember when) je suis rentré pour la première fois dans une crypte. Je regardais autour de moi, les matériaux étaient d’excellente qualité (excellent quality), normal, ils étaient simplement réel. Je pus lire sur l’une des pierres tombales « J’étais juste comme toi ! » (I was juste like you). Voilà une idée bien originale d’inscription de pierre tombale, mais pourquoi pas, surtout que je savais que les pierres venaient vraiment d’Halloween Town. Les corps devaient appartenir à des personnes étant enterrés à Halloween Town, je présumais. Je n’avais rien demandé à ma famille, je posais mon regard sur Chwalybog, toujours inquiet de ce qu’il pouvait ressentir face à mon apparence réelle. Inquiet, anxieux, complètement terrifié, stressé et même égaré. Je jetais mes émotions dans la tombe (Throw my emotions in the grave) la plus proche, je me devais d’avancer, je m’étais promis que je serais heureux de ne pas faire semblant (I'll be happy so I won't pretend) aujourd’hui même si ça ne plaisait à personne. Je laissais le temps à Chwalybog de voir tout ce qu’il désirait voir, ne le pressant pas une seule seconde, je m’assis sur l’un des cercueils ouvert, regardant à l’intérieur, je vis des restes humains et sans même réfléchir, je m’adressais à lui.

« Ha ha t’es mort ! » (Ha ha you're dead)

Alors que je me trouvais parfaitement ridicule de parler à un squelette en lui disant qu’il était mort alors que mon apparence n’était pas vraiment mieux, je continuais de passer le temps en attendant que mon ami puisse finir ce qu’il avait à faire. On prit finalement la direction du hall d’entrée du manoir. On monta les quelques marches menant au porche et je vis à auteur de la poignée de la porte une pancarte sur le mur de droite à côté de la porte qui indiquait « Satisfaction garantie » (Satisfaction Guaranteed) Quelle bonne blague, qui à la fin de la visite du manoir ne seraient peut-être pas de cet avis. On entra finalement dans cette première pièce, les portes se refermèrent, l’on put entendre les verrous nous cloîtrer en ce lieu, mais je savais que les choses se passeraient ainsi. Mes yeux tombèrent sur le tapis, parfaitement disposé dans ce hall d’entrée. J’observais rapidement la pièce, cherchant le moindre détails n’étant pas assez bien en place, mais tout semblait en ordre. Mes yeux tombèrent sur un buste, situé sur un meuble. Je me souviens du visage, mais pas du nom (I remember the face, but I can’t recall the name) de cette personne, je l’ai connu, je le sais, son physique est clairement d’Halloween Town, un physique particulier. Je laissais mon ami prendre le temps de découvrir la pièce, me tournant finalement vers lui.

« Prends tout ton temps, tant que nous n’aurons pas quitter cette pièce, personne ne pourra pénétrer dans le manoir. »

Je voulais lui faire savoir que nous allions vraiment être simplement tous les deux dans cette aventure, enfin tous les trois avec Six. C’était surtout pour qu’il sache qu’il ne serait pas amené à croiser d’autres élèves pendant notre période ici. J’avais bien remarqué dès notre première rencontre, qu’il n’était pas très à l’aise avec les relations sociales, pas plus que moi finalement. Etre ici ce soir avec lui était sûrement un grand pas pour nous deux, malgré mes inquiétudes, j’aimais à croire que le fils du dieu de la nuit, pouvait ne pas juger mon apparence. J’avais vraiment envie de continuer l’exploration du manoir avec lui. Avec cette entrée en matière, maintenant j’en veux plus. (now I want more)

Titres des chansons et groupes des citations:
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Chwalybog

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyLun 30 Sep - 13:52

La nuit tombe enfin « Night is now falling ».
Chwaly attendait le 31 octobre depuis plusieurs jours. C’est le moment, cette nuit, on a tout le temps.  Cette nuit ne fait que commencer et il espère bien en profiter. Aujourd’hui, c’est la fête d’Halloween. Pour l’occasion, il avait même fait un effort vestimentaire. En effet, il avait appris qu’il était coutume de se déguiser pour la soirée. Il avait pas mal hésité, mais il avait fini par rendre visite à Evie, car il avait entendu qu’elle aidait souvent les gens à s’habiller. Ce moment avait été difficile pour lui… Allez à la rencontre de quelqu’un et surtout pour demander un service ! Surtout qu’Evie n’était pas comme lui, elle était joyeuse et passionnée par les vêtements. Elle avait tout de suite pris des mesures et quelques jours plus tard il avait la tenue qu’il portait pour cette occasion. Elle l’avait regardé toute fière de sa création et elle lui avait demandé : « Ce n’est pas cool ? » (isn’t that cool ?). Chwaly devait l’admettre, même si cela ne correspondait pas trop à son style vestimentaire, la tenue lui paraissait sympa. La tenue était composée d’une veste à queue de pie qui lui rappelait celle de facilier, mais dans le dos, deux ailes ont été peintes avec de la peinture phosphorescente. Il avait aussi un t-shirt rouge et des flammes de la même couleur avaient été peintes sur son pantalon. Ils peuvent dire, ils peuvent dire que ça sonne complètement fou (they can say, they can say it all sounds crazy) d’avoir fait autant d’effort pour une fête qu’il ne connaissait même pas. Cependant ce n’était pas que pour cette soirée, c’était avant tout pour Shahin, car il savait que ce dernier était passionné par cet événement. De plus, il espérait se rendre un jour à Halloween Town comme ils en avaient parlé, donc il devrait surement s’habituer à un style vestimentaire bien différent du sien. D’ailleurs il espérait qu’Evie ne s’était pas trompé, que son look n’était pas bizarre, mais SURTOUT il espérait ne pas croiser Evie ce soir, car il y avait des chances qu’elle crise, car il avait osé rajouter son bonnet sous les cornes de diables qu’elle avait réalisées afin qu’elles ressemblent à celle de son père. Peut-être qu’un jour il arrivera à en faire apparaître de lui-même, comme ses ailes, mais il n’avait toujours pas réussi. Chwaly espérait que tous ces efforts, toutes ces petites choses qui ont l’air de compter tellement (All these little things seem to matter so much), allaient plaire à son ami (Enfin à Shahin qu’il considérait comme son ami et qu’il espérait que ça soit réciproque).

De toute façon, il était trop tard pour se demander s’il n’aurait pas pu faire mieux ! C’est l’heure du voyage ! (E taenga te maranga !) Il était en route pour rejoindre Shahin qui l’avait invité pour fêter Halloween à ses côtés. Lors de l’une de leur soirée, alors qu’ils étaient installés tous les deux dans le parc, à regarder Six voler autour d’eux, son ami lui avait proposé de l’accompagner. Chwaly avait été surpris, persuadé que Shahin allait passer cette fête avec sa famille, pour montrer ses capacités, mais il n’a pas réfléchi plus d’une seconde avant d’accepter. Pour le fils de Chernabog, «La vie est faite de ces petites heures, ces petits bonheurs » qui correspondaient à ces moments partagés avec Shahin et il était heureux de pouvoir passer encore plus de temps avec son ami.

« J’ai perdu ma foi dans la confiance (I lost ma faith in trust), mais j’ai l’impression que petit à petit je la regagne. »


Chwaly souriait légèrement en se dirigeant vers le point de rendez-vous. L’abandon de sa mère qui l’avait tant marqué, qui lui avait toujours incité à ne pas faire confiance aux autres, à ne pas créer de liens, semblait disparaître lorsqu’il était avec Shahin. D’ailleurs, il cherchait ce dernier, mais la seule personne qu’il vit de loin, était un squelette. Etant persuadé que c’était une personne d’Halloween Town qui accueillait les visiteurs, Chwaly ne se dirigea pas vers lui. Il pensa tout d’abord que son ami avait du retard, mais il constata rapidement que Six était aux côtés du squelette, donc il s’approcha pas sûr de lui. Peur que ça ne soit pas Shahin et de se ridiculiser, mais quand il était assez proche, il reconnut que c’était bien son ami.

« Je t’ai trouvé. » (I found you)

Chwalybog devait admettre, c’était bizarre pour lui de voir Shahin sous cette forme, lui qui l’avait toujours vu sous sa forme d’Auradon. Pour être franc, sans Six, il n’aurait pas imaginé que c’était lui. Cependant en regardant de plus près, il trouvait que Shahin avait un air de ressemblance avec son père. Il avait vu une image de Jack Skellington dans un livre (Oui… Il avait fait un effort pour ouvrir un livre et pour être franc, il avait surtout regardé les images et lu les gros titres…). Pour lui, cette transformation, ce n’est qu’un miracle ordinaire. Après tout, lui peut bien faire apparaître des ailes, Mal et Meldred se transformer en dragon et Uma faire apparaître des tentacules. De plus, Chwaly devait admettre que cette forme allait plutôt bien à son ami. Il avait l’impression de voir une créature mythique, une figure surnaturelle, un gardien (He taniwha He tipua He kaitaki) de l’esprit de cette fête d’Halloween. Lorsque Shahin lui demanda s’il était prêt pour sa première soirée d’Halloween, il sourit timidement. Sur l’île, ils n’avaient jamais fêté cet évènement, mais son ami lui en avait parlé, donc il connaissait les bases et il avait vraiment envie de vivre cette expérience.

«Oui je suis prêt ! Encore merci de m’avoir invité d’ailleurs. »

Il avait voulu faire une remarque pour demander s’il n’était pas ridicule avec sa tenue, mais il était trop gêné, il préféra oublier et suivi Shahin jusqu’au jardin en friche. Son regard se perdu rapidement sur les arbres et les autres décorations, mais il revenait rapidement à son ami. Il sentait que ce dernier avait réellement envie de lui montrer sa fête préférée, cependant, il remarqua aussi un regard nerveux…. Est-ce que c’était à cause de sa tenue ? Ou de sa présence ? Dans son esprit, une question se répéta plusieurs fois : « Est-ce que tout est de ma faute ? » (Is it all my fault ?)

C’était quoi ?! C’était quoi ?! Il venait d’être interrompu dans ses pensées lorsqu’il avait entendu les portes se refermer derrière eux. Il en avait même eu un sursaut de surprise et ses yeux se dirigèrent aussi vite vers Shahin, mais en voyant qu’il n’était pas inquiet par ce dernier évènement, il comprit que cela faisait partie du jeu. Il sourit légèrement, décidant de profiter de cette nouvelle expérience et repris sa marche, avant de constater que le regard du prince des citrouilles était focalisé sur le nœud coulant accroché à un arbre. Il se demandait à quoi il pouvait bien penser en voyant ça. Peut-être que ça avait une signification particulière à Halloween Town. Pour lui, ça lui rappelait seulement les menaces du capitaine Crochet, à qui conque qui s’approchait de son navire.

Il laisse à son ami le temps de se concentrer dans ses pensées, décidant de profiter de la brise rafraichissante. Ils partirent enfin en direction de la crypte. Elle était peuplée par de nombreuses tombes qui étaient en morceaux, ainsi que des squelettes qui jonchaient le sols et même des cercueils ouverts. Chwaly ne pensa pas un instant que tout cela pouvait être vrai, pour lui, c’était une parfaite illusion (it was a perfect illusion). Il ne savait pas encore si Shahin avait participé à ça, mais il était impressionné, l’endroit avait un côté macabre qui correspondait bien à ce qu’il avait appris sur les décorations d’Halloween.

Il s’approcha plus prêt d’une des pierres tombales qui avait retenu son regard. Dessus, il était inscrit « j’étais juste comme toi ». Chwaly se demandait à quoi il faisait référence… Que tout le monde était pareil ? Il ne savait même pas s’il pouvait être d’accord avec cette idée. Non seulement parce que son père était un dieu, mais surtout car il ne savait pas entièrement qui il était, puisque le fils de Chernabog n’avait pas toutes les connaissances sur son héritage. Il refoula cette triste pensée, il comptait ne pas se gâcher la soirée avec ces idées, il avait décidé de ne pas stresser ce soir, qu’il allait profiter de la vie, de sa première amitié, car après tout le seul moment que nous avons, c’est celui-ci (The only time we have is now).

Cependant, sa résolution sur le stress fut vite oubliée, lorsqu’il capta de nouveau le regard de Shahin… Il avait l’air gêné… Même lors de leurs soirées, le demi-dieu n’avait jamais senti le regard de son ami aussi insistant, comme s’il avait peur de quelque chose… Et s’il regrettait de l’avoir invité ? Et s’il s’ennuyait avec lui ? Peut-être aurait-il préféré passé cette fête avec ses parents… « Oh le passé me hantait » (Oh the past it haunted me) étaient les paroles auxquelles il pensait lorsqu'il remarquait qu’il stressait de plus en plus en imaginant qu’il pouvait perdre son ami, si cette soirée se passait mal. Pourquoi ne pouvait-il pas avoir un peu plus confiance en lui… Ses pensées furent subitement interrompus lorsque Shahin sortit à un squelette « Ah ah t’es mort ! » ; Chwaly explosa de rire. Même s’il riait parfois lors de leurs soirées, il n’avait jamais vraiment réagi ainsi. Il faut dire qu’il ne s’y attendait pas et cela le détendit un peu et il finit par s’assoir aux côtés de Shahin sur le cercueil.

«Ouai Game Over pour lui ! D’ailleurs, c’est tellement réaliste, on dirait qu’il est vrai. »

Son esprit était plus léger, lorsqu’il suivit le connaisseur de la fête dans le manoir, où ils s’arrêtèrent devant une porte. Sur une pancarte était inscrit « satisfaction garantie », il se demandait bien à quoi cela pouvait faire allusion. Peut-être que ça signifiait que derrière cette porte, tout le monde allait avoir peur. Chwaly hausse les épaules, se disant qu’il allait vite savoir et pénétra dans la pièce aux côtés de Shahin, mais ne put éviter de sursauter à nouveau quand les portes se refermèrent et se verrouillèrent derrière eux. Il ria légèrement, se sentant un peu gêné et ridicule d’être surpris pour si peu. Il regarda autour de lui, mais ne vit aucune autre porte.

« Donc je suppose que le but est de trouver une autre sortie. »

Chwaly continua d’observer autour d’eux pour voir s’il pourrait trouver une trappe ou une porte. Shahin venait de l’informer qu’ils pouvaient prendre leur temps, que personne ne viendra les déranger. Il devait l’admettre, il était content d’entendre ça, puisqu’il n’était pas encore à l’aise avec d’autres personnes autre que Shahin. Sauf que ce sentiment disparu aussi vite lorsqu’il vit encore le regard du prince de l’épouvante et ses doutes refirent surface… Ses peurs de gêner, d’ennuyer…. Pour essayer de se calmer et de trouver le courage d’en parler à Shahin, il se répéta : « Laisse-moi affronter, laisse-moi affronter mes peurs. » (Let me face, let me face my fears)

« Dis… Est-ce qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? Tu… Tu as l’air ailleurs… Pas si enjoué que d’habitudes lorsqu’on parle d’Halloween… Si seulement je peux comprendre (if i only understand), je pourrais changer ce qui ne va pas… Je ne veux pas te gâcher ta soirée… Surtout que tu aurais peut-être préféré la passer avec tes parents… »

Bientôt ça vous rend fou, d’avoir toutes ces idées qui se bousculent dans votre tête… Il regrettait tellement de ne pas avoir plus confiance en lui… Mais il tenait à apprendre et puis… Comme on dit : « Je suis plus fort que la peur » (I am stonger than fear).


Chansons:
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Shahin Skellington

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyLun 30 Sep - 16:21

« C'est à cause de mon apparence! »

C'est par un manque de confiance, que je suis si froid, si loin de toi. Mon ami, je veux donner ma foi. Afin qu'après cette longue nuit, je puisse te nommer mon ami. Les épreuves nous les traversons donc entrons dans la salle du son. La salle se trouve par ici, derrière cette porte moisie.

La pièce s'ouvre là devant moi. L'orgue donnant de sa lourde voix dans ce lieu vide, de toutes vies. L'araignée tisse, des fils de vie. Enfin les esprits qui s'éveillaient alors que moi je m'émerveillais. L'ingéniosité m'envoûtant, de ma ville qui en faisait tant, pour le plaisir de ces petits gens qui de les remercier ne prennent pas la moindre seconde de temps. Cela en rien chez moi ne les freinent. Nous faisons seulement ce qu'on aime. La terreur, c'est cela que l'on sème. Terrifier, la vocation. Riant à la moindre occasion, des déboires des king and des queens durant cette soirée d'Halloween

En ce lieu sinistre, très sonore, les yeux voient, les oreilles explorent. Le rythme de la marche Funèbre, mes yeux y voient le chant des ténèbres. Et pour moi, elle nous conte bien les vraies histoires, les plus sordides. Toutes permettent bien des liens avec les contes les plus stupides.

Les spectres farfelus et dansant m'offrent un très spectacle envoûtant. Glaçant jusqu'au sang des plus trouillards. S'attardant sur les plus courageux voulant les voir devenir froussards. Pour terminer avec des peureux. Détendu d'être comme chez moi, j'examine le sol carrelé de beige et de blanc entrelacé. Tout est présent pour mettre en émoi.

"Chwalybog, regarde la sortie! Empruntons cet escalier princier, gauche, droite, à toi d'initier.
Gauche si tu veux halluciner, droite si tu veux te cultiver. Je te laisse avec plaisir l'honneur, de choisir ta prochaine terreur. Gauche, Droite, choisit ta sortie?"


P.S: Selon le plan, on doit partir vers la gauche en salle 4 si on veut vraiment faire un tour complet.
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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyLun 30 Sep - 20:30

C’est son apparence qui lui faisait peur,
C’est au tour de sa peur de partir ailleurs.
Dire qu'il croyait en être le fautif.
Profiter de ce moment bien créatif.

« Tu es stupide de t’en inquiéter.
Pourquoi avoir tant de contrariétés ?
Même sous cette forme tu es sublime.
Mon avis sur moi : le ridicule ultime… »

Shahin fini par relever le défi.
L'ouverture était derrière le moisi,
Dans cet endroit, l'orgue l'envoute déjà.
Observant tous les esprits qui dansent là,
Dansant aux rythmes des notes de musique,
Sublimant cette mélodie fantastique.
Il s’émerveille aux côtés de son ami.
Son esprit calmé, n'est plus un tsunami.
Pourquoi Auradon n'aime pas cette fête ?
La danse avec la mélodie sont parfaites
Il voulait toujours en prendre plein les yeux.
Sans shahin, pas d'instant si mélodieux.
Pour un instant, son regard se détourna
La vue de son ami, il en profita.
Ce dernier était aussi émerveillé.
Quand il regarda de nouveau les danseurs,
Ils se rapprochèrent pour lui faire peur.
Inconsciemment il s'approcha de Shahin,
Comprenant enfin la terreur d'halloween,
Même s'il ne se sentait pas en danger,
La terreur n'est pas sensé l'endommager.
Shahin était à l'aise dans ces ténèbres,
Lui profitait de cette marche funèbre.
Grâce à Shahin tout était nouveau pour lui.
Il ne voulait pas la fin de cette nuit,
Il aimerait profiter de ce moment,
Mais il voulait en voir plus, évidemment.

Shahin avait fini par trouver la porte,
Ouvrant pour eux, une expérience forte.
Voulant découvrir les nouvelles merveilles.
Pour Chwalybog, même le chant des corneilles
Pourraient créer une ambiance parfaite
Pour aller avec cette superbe fête.
Ils empruntèrent cet escalier princier
Trouvant deux portes pour les faire hésiter,
La porte de gauche pour halluciner,
Et celle de droite pour se cultiver.

« Merci Shahin de me faire cet honneur.
J’espère que tu auras assez d''horreur
Viens, Allons voir vos hallucinations"

Allant à gauche sans hésitation.
Tenant à voir plus de ces créations,
Qui méritaient les félicitations.
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Shahin Skellington

Shahin Skellington

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyMar 1 Oct - 15:52

Suivant les dires de mon ami, je pris l’escalier de gauche, pénétrant dans la pièce en sa compagnie. Mes premières sensations en ce lieu, furent de l’excitation, je savais que je n’allais pas être déçu, sans l’avoir encore testé, nous avions tout mis en place dans la matinée. Un premier son vint attaquer mes oreilles, le son caractéristique d’un os brisé, un crack retentissant. Dans la continuité, je pus voir apparaître des formes spectrales grises, émettant des croassements dignes des corbeaux. L’odeur s’infiltrant dans mes narines inexistantes ressemblait à celle des œufs pourris. Dans cette pénombre omniprésentes, je ne distinguais rien, ayant pourtant bien conscience de l’emplacement des portes et des sorties. Je ne fus pas aidé par l’apparition soudaine d’un homme à grosse bedaine, vêtus de son éternel costume fait de blanc et de rouge. Mes mains vinrent me couvrir le visage, je pus sentir la moiteur de mon front. Le perce-oreilles ! Mon pire cauchemar depuis l’enfance. J’étais censé m’amuser, bien que sachant qu’il s’agissait d’un subterfuge, qu’il n’était point présent, je ne pus m’empêcher de reculer, percutant Chwalybog assez violemment, ma main s’agrippa au tissus doux de sa veste.

« Excuses moi, je ne m’attendais pas à vivre ça. »

Je n’avais pas précisé la nature du ça volontairement. Six devant sentir mon désarroi, s’approcha de moi, je pus entendre la friction de ses ailes avec l’air ambiant. Tournant la tête à la recherche des meubles que je savais présent, mes yeux purent distingués dans les ombres, le spectre de cadavre à tête orange, des têtes de citrouilles. L’odeur accompagnant ces cadavres était celle de corps en décomposition. Le fait de voir des potirons prendre la place des têtes, fit monter le goût de cette merveilleuse courge à a bouche. J’étais fasciné par les êtres à tête de citrouille à tel point que je sursautais en entendant du verre exploser juste à côté de moi. Du moins c’était l’impression que j’avais, je savais qu’il ne s’agissait que d’une illusion. Promenant mon regard sur le reste de la pièce, cherchant des yeux mon camarade et ma chauve-souris, je retombais sur le visage de mon pire cauchemar, déformé par la rage, les sabres tirés, qui me hurlait : « Je viens pour me venger du Noël que vous m’avez presque gâché ! » Je devais avoir viré au vert à cet instant précis, je remerciais la présence de la pénombre, ainsi Chwalybog ne pourrait me voir dans cet état. Comme répondant à mes pensées profondes, une odeur de vomi sembla envahir la pièce, je sentis mon estomac se tordre et le goût acide de la bile venir prendre possession de ma bouche. J’étais sous le choc de voir que les supercheries des miens pouvaient me faire un tel effet, je me sentais vraiment mal à l’aise en cet instant.

J’avais l’impression d’avoir avalé l’une des potions de ma mère, comme lorsque j’étais enfant et qu’elle m’en donnait après mes cauchemars sur le perce-oreille. Cette potion rose au goût de meringue, qu’elle faisait spécialement pour moi. La potion en question me donnait toujours la sensation de me noyer et d’halluciner, me laissant voir le plus souvent des sorcières turquoises volant sur leur balai, mais aussi Zéro courant entre les tombes et d’autres images très amusantes. Je secouais vivement la tête et comme pour me rappeler que je n’étais toujours pas sorti de cette pièce, des cloches se mirent à faire écho à mon mouvement. Il me faudrait vraiment les féliciter de la qualité de cette pièce, qui parvenait à me donner des frissons avec la présence de North, mais aussi de bons souvenirs.

J’avançais ma main à tâtons, je ne parvenais à voir mon camarade, ne sachant où il était. Ma main entra en contact avec un objet dur et froid, semblant être rond, une boule de cristal peut-être. Je n’en avais aucune certitude. Je tentais de l’approcher de moi, mais un main gantée de beige m’en empêcha en se saisissant de mon avant-bras. Ce n’était qu’un perception, puisque j’avais conscience qu’aucun être substantiel ne se trouvait en ce lieu.

« Chwalybog, tu es où? »

J’appelais mon camarade, puisque je ne parvenais pas à le voir. Je me tournais vers ma droite, je savais qu’une porte se trouvait là, mais je ne la vis pas. Je pensais être plus conscient que la plupart en ce lieu, ayant parfaitement conscience que tout n’était qu’artifice. Pourtant, il nous fallait sortir, avant que je ne puisse plus faire sortir mon camarade de ce lieu. Un bruit sourd, semblant être un objet lourd ayant percuté le sol se fit entendre plus loin sur ma gauche. Je fis volte-face, pour tomber nez à nez avec une princesse en robe violette, ses yeux sans pupilles fixant le vide, lorsque sa bouche s’ouvrit, un cri suraigu s’en échappa, me forçant à couvrir de mes doigts squelettique mon crâne sans plus de chair, je pouvais sentir sous mes doigts, l’os de mon crâne lisse et rugueux. Je détestais toujours autant les princesses et celle-ci était la parfaite représentation de ce que je m’en faisais. Les prunelles vides représentant leur manque de profondeur d’esprit, la robe leur côté superficiel et le cri, l’idée que j’en avais qu’elles étaient toutes capricieuses. Une juste représentation de l’un de mes pires cauchemars.

Je fus soulagé de voir Six arriver vers moi, en cette soirée, sa taille avait facilement triplé, telle était son apparence à Halloween Town. Elle se posa par terre devant moi, une position assez inconfortable pour elle. Je me demandais si elle hallucinait elle aussi ou si elle était immunisée étant un animal. Je ne savais trop, mais ma main se posa délicatement sur sa tête et je caressais sa peau à la texture indescriptible, un mélange de douceur et de dureté assez particulier. Je lui fis signe de me suivre, alors que j’avançais mes pas résonnant dans la pièce comme si plus aucun autre bruit n’était perceptible. Des rats chocolats se glissèrent entre mes pieds, chicotant de façon amplifiée par le nombre. Six se mit à grincer d’agacement, avant de se ruer sur l’attroupement de rongeurs, sans parvenir à en attraper un, puisqu’ils disparurent lorsqu’elle les attaqua. Je repris mon déplacement lent, de peur de percuter mon camarade ou quoi que ce soit qui se trouvait dans la pièce. L’effluve subtile du parfum des pommes trop mûres, fut suivis de l’apparition de ces dernières, animées d’une vie propre, volant naturellement, les asticots grège, détonnant avec le véronèse des fruits. Six reprit son vol et je la tins par la patte, afin de ne pas la perdre une nouvelle fois, il ne me restait qu’à retrouver mon ami. J’avançais toujours à petit pas et lent, pour ne pas lui marcher dessus. L’un de mes pas généra un splash, comme si j’avais posé le pieds dans une flaque d’eau. Comme pour me persuader de la présence d’eau, je pus sentir l’odeur des égouts accompagné du ruissellement de l’eau entre les pierres en légère dénivelée. Ne perdant pas mon objectif de vue, je continuais ma route, faisant fit des hallucinations étant toutes moins impressionnantes que le perce-oreille pour aller trouver Chwalybog, mes mains avancées devant moi pour éviter d’avoir à le percuter de tout mon corps. Je n’eus pas à en arriver à cette extrémité, puisque je le vis avant de le toucher. En tournant ma tête sur ma droite, je pus voir la délivrance, la porte était juste à nos côtés. La porte banale faîtes en chêne avec une poignée de couleur argent, était un plaisir à apercevoir. J’en saisis la poignée et je pus entendre avec plaisir le grincement qui nous ouvrait la voie vers la suite de notre aventure.

Récap:
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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyMar 1 Oct - 20:08

Chwalybog et Shahin prirent l’escalier de gauche et le fils du dieu de la nuit était rassuré de retrouver la personne qu’il avait appris à connaître durant leurs soirées. Une personne excitée lorsque ça concernait Halloween. Ils pénétrèrent tous deux dans la salle et Chwaly fut légèrement déçu lorsqu’il constata qu’il n’y avait pas de notes de musiques cette fois-ci. Juste une pièce plongée dans le noir… Il se retourna vivement lorsqu’il entendit la porte claquer derrière eux avec une telle force qu’il avait l’impression d’entendre le tonnerre ! Il essaya de se calmer en se remémorant que tout allait bien, que c’était arrivé à chaque fois qu’ils entraient dans une nouvelle pièce… Cependant quelque chose commença à l’inquiéter : Pourquoi avait-il du mal à distinguer quoi que ce soit dans cette pièce ténébreuse ? Grâce à son père, Chwaly était un demi-dieu de la nuit, ce qui lui avait permis d’avoir une vue parfaite dans le noire, (Il arrivait même à décerner une feuille marron qui tombait d’un arbre au beau milieu de la nuit), mais en ce moment il avait vraiment du mal à voir les choses qui les entourent. Même les flammes de son pantalon qui étaient d’un rouge flamboyant semblaient ternes dans cet endroit et plus le temps passait et plus il avait des difficultés à distinguer les formes de Shahin et de Six.

En essayant de ne pas paniquer en constatant que son ami disparaissait de plus en plus, il regarda autour de lui, essayant de trouver quelque chose qui pourrait les aider. C’était peine perdue dans cette pièce, où même les rayons argentés de la lune ne pouvaient se glisser pour cause, qu’il n’y avait pas la moindre fenêtre dans cette pièce. Il fut sorti de sa recherche lorsqu’il rattrapa dans ses bras le corps de Shahin qui venait de le percuter violemment. Il percevait les battements de son cœur battaient la chamade et ils redoublèrent lorsque son ami s’agrippa à sa veste. Gêné il le lâcha, lorsqu’il sentit la poigne de Shahin se desserrer. Il n’était pas rassuré de ne plus sentir le contact du prince des citrouilles, surtout le temps qu’il cligne les yeux, des volutes des fumées vertes l’éblouirent et son ami avait disparu !

Ces fumées sentaient comme le souffre, lui donnant l’impression d’être dans l’antre d’un dragon. Il se répétait que c’était impossible, qu’il était toujours dans une pièce du manoir. Lorsqu’il commença à sentir une odeur de plus en plus forte. Une odeur nauséabonde qui lui rappelait l’île de l’oubli. Les volutes de fumées entourèrent une personne qui venait d’apparaître, qui les repoussa lorsqu’elle avança d’un pas en sa direction. Chwaly n’arrivait pas à distinguer son visage. Cette personne était entourée d’une lumière dorée et plus elle se rapprochait et plus la lumière était vive, l’empêchant de la reconnaître. Elle tenait dans ses bras un paquet qu’il avait dû mal à identifier, mais il devina rapidement ce que c’était, puisque lorsque la personne le lâcha sur le sol, des pleures de bébés retentirent dans toute la pièce.

« Comment oses-tu ?!!! »

Voir ce spectacle l’enragea au point qu’il fonça pour s’occuper de ce « monstre » qui se débarrassait d’un nourrisson comme si ce n’était qu’un déchet. Cependant plus il avançait et plus la scène devant lui semblait lointaine, comme s’il n’avançait pas, pourtant il sentait bien les planches de bois sous ses pas et les entendaient craquer. Il s’arrêta soudainement, lorsqu’il entendit la voix de la personne derrière lui. Sa voix était stridente et hautaine, comme si elle le connaissait et se sentait meilleure que lui.

« Tu t’attendais à quoi fils de Chernabog ? Comme si j’allais te garder ! Tu n’es qu’un déchet ! »

Non ce n’était pas possible, il recula avec la panique qui lui fit remonter la bile dans sa gorge… Etait-ce vraiment sa mère ? Comment était-ce possible ? Il essaya de s’approcher malgré sa crainte, il voulait savoir qui elle était, sauf qu’une personne, enveloppée par une aura blanche s’interposa et Chwaly lâcha un cri lorsque la lumière vive l’éblouit. Après les avoir frotté pour faire essayer de s’accoutumer il réussit à reconnaître Shahin… Pourquoi son ami s’interposait…

« Elle a raison. Tu n’es qu’un déchet.
- Sha….Shahin… Je croyais que nous étions amis…
- Amis ?! Je te supporte seulement pour que Six ait un animal de compagnie. »

Le fils de Jack Skellington explosa de rire suivit rapidement par sa mère… Ces deux rires l’assourdissaient. Il voulait que tout cela cesse… Il voulait tout oublier… Il voulait s’enfuir, quand il sentit une main se poser sur son épaule et de peur il se retourna et lorsqu’il vit son père, il se jeta contre lui, s’accrochant à sa veste en tweed. Il sentait le goût salin des larmes qui avaient coulés jusqu’à ses lèvres. Il essayait de se retenir, mais il n’y arrive pas. Il sentit les bras rassurant de son père l’entourer et ses douces paroles commencèrent à l’apaiser… Chernabog lui répétait que tout irait bien, qu’ils étaient tous les deux et que c’était tout ce qui comptait. Chwaly essuya ses larmes avec le revers de sa manche en hochant de la tête. Alors qu’il commençait à se calmer, même si Shahin lui avait brisé son cœur, il n’était pas seul… Il arriverait à avancer de nouveau grâce à son père. Cependant alors qu’ils pendaient que pouvaient profiter de cet instant de paix, les ricanements de Shahin et de sa mère retentirent de nouveaux et les fumées vertes disparurent pour laisser la place à une lumière jaune orangé, aussi lumineuse que le soleil. Chwaly qui détourna les yeux, agacé que ses yeux soient si souvent agressés fut glacé d’effroi lorsqu’il entendit le hurlement de douleur de son père. Le jeune garçon regarda son père, essayant de se protéger du soleil et des fumées grisâtres s’échappaient de lui.  Son père était littéralement en train de brûler ! Il était tétanisé par la peur et les larmes brouillèrent sa vue et il se laissa tomber lorsque Chernabog n’était plus que des cendres. Il passa ses mains tremblantes dans les cendres, n’arrivant pas à y croire. L’odeur de corps brûlés subsistait… Son père était mort… Il était tout seul…

Enfin il ne resta pas seul longtemps. Sa mère, Shahin et d’autres personnes de l’île et d’Auradon, (tous entouré par des auras lumineuses de toutes les couleurs, allant du rose au beige) se trouvaient à ses côtés pour se moquer de lui, le traiter d’inutiles, de déchets… Il avait l’impression d’entendre un disque rayé…  Il ne voulait pas les écouter… Chwaly focalisait son regard sur les derniers restes de son père… Très vite des taches bordeaux se mélangeaient aux cendres… Chwaly s’était mordu tellement fort la lèvre que des goûtes de sang perlaient. Il sentait d’ailleurs le goût cuivré dans sa bouche, mais il n’y prêta pas attention. Il essaya même de ne pas faire attention à l’odeur d’égout et d’ordures qu’il percevait autour de lui. Il voulait que tout s’arrête, ses ailes apparurent dans le même bruissement que d’habitude, pour le protéger de ce qui l’entourait. Une fois qu’il avait l’impression d’être dans un cocon, il se remit à sangloter. Essayant de ne pas faire attention aux voix et pourtant l’une d’elle sorti du lot. C’était encore Shahin, mais avec un ton qu’il connaissait mieux, qui l’appelait, comme s’il le cherchait. Il ne comprenait plus rien… Il savait où il était puisqu’il le harcelait comme les autres. Pourtant les appels se rapprochèrent et il finit par sentir une main squelettique sur son épaule et reconnaître le parfum de Shahin. Il sursauta et ses ailes s’écartèrent un petit peu pour qu’il puisse voir que l’enfant originaire d'Halloween Town se trouvait à côté de lui. Il avait du mal à le discerner, surtout qu’il n’était pas entouré par une aura comme celui de tout à l’heure. Celui-ci était bien constitué que d’un squelette de couleur ivoire. Chwaly commença à se souvenir d’où ils étaient et que Shahin l’avait prévenu que cette salle allait les faire halluciner et que le but d’Halloween était de faire peur… Il espérait qu’il avait deviné juste et que tout ce qu’il avait vu était faux, que son père était vivant et que Shahin ne le considérait pas comme un déchet. Il s’accrocha à la manche du fils de Sally, comme s’il était une bouée au milieu de sa mer de terreurs. Il finit par réaliser qu’il s’était relevé et qu’il avait suivi Shahin une fois qu’il entendit la porte s’ouvrir. La porte qui les mènerait à la salle suivante. Chwaly espérait quand même qu’il aurait moins d’émotions…

Une fois dans la nouvelle salle et que ses yeux s’accoutumèrent, il regardait Shahin et Six, avant de craquer et se jeter contre Shahin. C’était pour éviter ce genre d’émotions que Chwaly avait toujours fait attention à ne pas se faire d’amis, ne voulant pas être blessé… Pourtant au lieu de se dire qu’il ferait mieux d’oublier cette relation qu’il avait créé avec le fils de Sally, il priait au fond de lui que Shahin ne le voyait pas comme un déchet et qu’il le considérait comme un ami.




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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyDim 6 Oct - 16:53

J’étais franchement soulagé d’être sorti de la pièce des éléphants roses, c’était bien amusant, mais quand je voyais l’état dans lequel j’avais retrouvé Chwalybog, c’était peut-être pas vraiment son cas. Après tout, la peur chez les personnes comme moi c’était un divertissement, c’est amusant. Je rendis son étreinte à Chwalybog, qui m’avait presque sauté dans les bras, je ne comprenais pas trop sa réaction et j’étais un peu mal à l’aise, mais je fis de mon mieux pour lui venir en aide. Visiblement, la salle précédente l’avait bien secouée. Notre étreinte fut rapidement stoppé par la salle se mettant en action suite à notre présence. Je finis avec la camisole de force, merci papy d’avoir choisi d’en mettre une de force à l’une des personnes entrant. Chwala fut arraché de mon corps, pour être lui attaché à la table d’expérimentation se trouvant au centre de la pièce. Seule ma chyroptera resta libre de ses mouvements. Cela dit, j’avais plus d’un moyen d’être libre de mes mouvements dans la seconde, mais c’était pas assez amusant. N’importe quel autre groupe d’homo sapiens allait en baver ici alors que Chwaly et moi, nous pouvions tout deux facilement nous défaire de nos cages improvisées.

Toujours bien enfermé dans ma camisole de force, je pris le temps de regarder autour de moi, je connaissais la pièce, y ayant un peu travaillé avec ma mère et mon grand-père. Sur l’un des murs, les organes d’hyppocampus erectus flottant dans le formaldéhyde aux côtés d’autres bocaux contenant des substances diverses et variées. Tous bien rangé sur les étagères qui leurs étaient affectées. Je m’approchais toujours sans me défaire de mon entrave de la table d’expérimentation. Je découvrais à l’odeur, une subtilité dont on ne m’avait pas parlé, l’odeur nauséabonde caractéristique  du sulfure d’ammonium aussi connu sous la formule (NH4)2S. Rien de bien effrayant dans cette pièce, sauf pour les personnes craignant les entraves ou les animaux ou organes ou autres en bocaux. C’était sans parler des animaux placés là volontairement par les miens, tels qu’une hapalochlaena maculosa, une pieuvre n’étant pas la plus sympathique au monde. Encore fallait-il la connaître. C’était une des expériences en cours de mon grand-père, ma mère elle avait mis son grain de sel en dotant la salle de quelques uns de ses champignons favoris. Ainsi trôné aux côtés de l’expérience en cours, des rubroboletus satanas une variété toxique et rare, dont elle prenait un grand soin pour en avoir toujours à disposition. L’expérience en cours était tout droit sortie de mon esprit, on pouvait y voir un ballon bicol contenant ce qui donnerait au final du 2-méthyl-l, 1,3,5-trinitrobenzène, du ballon on pouvait voir partir d’une colonne à distiller et finalement réfrigérant de Liebig, bien utile pour récupérer les vapeurs dégagés par notre ballon chauffé. Aux côtés de mon expérience, un erlenmeyer contenant de l’hexafluoropropan-2-ol, un liquide incolore reconnaissable uniquement par son odeur caractéristique. Je délaissais la vision de la table d’expérimentation pour me tourner vers mon ami.

« Tu ne m’as pas l’air très bien parti pour te sortir de cette table, tu voudras un coup de main ? »

Je n’étais toujours pas libéré de ma propre entrave et je lui proposais un coup de main, c’était assez ironique, bien que je sache qu’en me déboîtant simplement l’une des épaules, je parviendrais à m’en sortir avant de me la remettre à sa place comme si de rien n’était. L’avantage sûrement d’être un squelette ou sinon je pouvais toujours demander de l’aide au macaca silenus bien dressé qui était en train d’attendre la fin de la soirée pour sortir de sa cage en se débattant pour se libérer de sa cage, alors qu’il en était parfaitement capable. Cela était pourtant bien moins amusant que le démembrement volontaire auquel je n’avais plus que très peu accès. Six pour sa part était en train de voleter dans la pièce avec difficulté, sa taille retrouvée ne l’aidait pas dans les pièces du manoir et elle fit tomber avec fracas une éprouvette graduée. C’était une chance qu’elle ne se soit pas fait mal, bien que je savais la présence d’acide 2-hydroxybenzoïque dans la pièce, qui aurait pu servir d’antiseptique si jamais elle s’était blessée. Laissant Six faire ce qu’elle voulait puisqu’elle était assez intelligente pour ne pas se tuer et par chance elle ne mangeait pas d’amanita muscaria qu’elle aurait facilement pu confondre avec l’amanita regalis encore des ajouts de ma mère. Je reportais une nouvelle fois mon attention sur Chwalybog, il était toujours fermement attaché à la table d’expérimentation. Tout en l’observant, je me démis l’épaule sans problème, ce qui me permit de me glisser facilement hors de cette foutue camisole de force. Je partis ensuite en quête de mon bras laissé à l’abandon à l’intérieur et que je replaçais sans le moindre soucis.

« J’espère ne pas t’avoir choqué par mes capacités à me démembrer. »

J’avais parlé à Chwala sans aucune gêne, je venais simplement de me rendre compte que ce n’était pas commun de voir les gens se démembrer sans aucun problème et remettre les os en place comme si c’était normal. Je m’approchais de la table d’expérimentation, une ampoule à décanter était accrochée sur l’un des pans de la table, elle était pleine et je supposais suite à l’écoute d’une conversation entre ma mère et mon grand-père qu’à l’intérieur se trouvait une solution contenant des glugea heraldi, une sorte de bactérie n’ayant aucune incidence sur l’humain, du moins à leur connaissance. Les bactéries n’étant pas mon fort, je ne pourrais affirmer ou démentir leur pensée. Je ne savais si je devais ou non aider mon ami, mais s’il le désirais, je pourrais lui venir en aide, il suffisait de demander, je me laissais emporter par mon esprit scientifique et surtout par mon envie d’en savoir plus sur les expériences que pouvaient avoir en tête ma mère et mon grand-père. Chacun d’eux ayant un domaine de recherche différent, je ne fus pas étonné de voir avec l’écriture de mon grand-père dessus le dessin de ce qui semblait être une theraphosa blondi, c’était bien son truc de tenter des expériences avec des animaux plus ou moins dangereux et sur des êtres humains aurait été bien mieux selon lui. Il faut dire que s’il n’avait pas crée de toutes pièces ma mère, je ne serais sûrement pas là à l’instant présent. Bien que je sache que les relations entre eux sont tendus, il se montre plutôt correct avec moi même si mes parents n’aiment pas vraiment nous laisser seuls tous les deux. Je n’ai pas le fin mot de leur histoire commune à tous les trois. Je regardais à nouveau mon ami.

« Cette pièce est plaisante je trouve, tu en penses quoi ? »

J’avais envie de faire un peu la conversation à mon ami, depuis que nous étions entré dans le manoir, nous n’avions que très peu parlé. Alors qu’en général, nous avions toujours quelques choses d’intéressant à nous raconter lors de nos retrouvailles nocturnes. Parfois, il nous arrivait de parler moins, mais c’était surtout parce que nous étions tous les deux absorbés par le vol de Six.
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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyDim 6 Oct - 21:34

Chwalybog, Shahin et Six étaient enfin sortis de la salle aux éléphants roses. Chwaly l’admettrait sans mal, la salle précédente l’avait vraiment fait peur, les hallucinations étaient vraiment réalistes et surtout trop personnelles… Lorsque Shahin rendit son étreinte, il sentit qu’un poids s’enlevait. Si Shahin ne le rejetait pas, c’était peut-être qu’il le considérait vraiment comme un ami. Il soupira d’aise, se sentant enfin mieux et commença à remercier Shahin, lorsqu’ils furent séparés. Surpris, il ne comprit pas tout de suite, mais appela son ami par son nom, inquiet qu’il ne soit tué, comme son père juste avant. Lorsqu’il constata qu’ils n’étaient pas en danger, il se rappela que son père n’était pas réellement mort et qu’ils étaient toujours dans le manoir, en sureté, ce n’était qu’un jeu… Il réalisa donc que sa réaction avait peut-être été excessive…. Il espérait que Shahin ne l’avait pas trouvé ridicule…. …. Oh mon dieu il lui avait sauté dans les bras, alors qu’il était en larmes ! Chwaly espérait que son ami ne pouvait pas distinguer son visage correctement, ou il verrait qu’il rougissait ! Il essaya de se calmer en regardant autour d’eux pour trouver un moyen de se libérer (et de paraître un peu moins ridicule).

La salle lui rappelait celle des sciences à l’école d’Auradon, mais avec un côté plus farfelue, plus fou. Dans leur école, il n’y avait que de longues tables avec des becs bunsen, des éprouvettes et des béchers. Ici les tables de travail avaient été remplacées par une d’expérimentation, sur laquelle il s’était retrouvé attaché. Le long des murs, il y avait plusieurs animaux dans des bocaux. Son regard s’attarda quelques instants sur celui d’un Octopus Vulgaris. Il se souvenait que son père donnait parfois ce surnom à Ursula, lorsqu’il parlait d’elle avec Hades. Dans d’autres bocaux, il distingua des crânes mais il n’avait pas l’impression qu’ils appartenaient tous à des homo sapiens, puisque certains avaient des cornes ou d’autres particularités. Sur un mur, il y avait même plusieurs ailes qui ressemblaient à celles des Lepidopteras, mais elles étaient tellement grandes ! Même plus grandes que les siennes ! En voyant ça, il décida de faire apparaître ses ailes, semblables à celles des Chiropteras pour forcer sur les liens qui le retenaient. Il réussit en partie. Deux se brisèrent sous la pression, mais il en restait plusieurs, elles n’étaient pas encore assez fortes et mêmes si ces liens n’étaient pas composés d’AG, ils étaient quand même assez solides. Il offrit un léger sourire gêné et penaud à Shahin lorsque ce dernier lui proposa son aide.

« Je ne dis pas non, je pense que je pourrais y arriver avec mes ailes, mais ça pourrait prendre du temps. Mais comment tu… »

Ces paroles moururent lorsqu’il vit que l’humérus de Shahin n’était plus relié au reste de son corps. Chwaly sourit légèrement, il devait admettre que c’était pratique et assez cool. Il se souvenait encore de sa première rencontre avec le fils de Sally, qu’il lui avait expliqué qu’il n’aimait pas forcément se raccommoder et il ne put s’empêcher de rire en comprenant mieux cette remarque. Lorsque Shahin lui demanda s’il n’était pas choqué, il lui sourit. Au tout début de la soirée, son ami lui avait fait part que son physique le gênait, qu’il avait peur que ça le gène, il ne voulait pas l’inquiéter.

« Non non, je trouve ça assez cool. Je comprends mieux ton histoire de raccommodage lors de notre première rencontre. »

En attendant que Shahin le libère, Chwaly détourna de nouveau son regard. Il se sentait toujours un peu gêné de sa réaction précédente et il espérait qu’il ne rougissait plus. Pour se changer les idées il observait Six et remarqua qu’il y avait de nombreux Fungis, Chytridiomycotas et d’autres Plantaes qu’il ne connaissait pas. Il savait que son ami était plus intéressé par les sciences que lui. Il se demandait s’il était capable de donner les noms scientifiques de toutes ces choses… Chwaly savait qu’à part citer le CO2, il ne pourrait pas en nommer beaucoup d’autres. D’ailleurs, il se rappela que Shahin avait aidé à la création de certaines pièces du château, il était donc intrigué et il voulait en savoir plus. Par exemple il voyait un tube à essai avec un produit d’une couleur proche de l’AU, il se demandait bien ce que tout cela pouvait contenir.

« Tu as participé à la création de cette salle ?  

Chwaly sourit légèrement lorsque son ami lui demanda son avis alors qu’il était toujours attaché à la table. Pour certains, cette situation aurait pu être comique, mais pour eux, c’était « normal ». Après tout, leur première rencontre était dû à un accident tellement ridicule, qu’il n’était pas sûr qu’une autre situation pourrait être plus étrange pour eux.

« J’aime bien. Je n’ai jamais vu une pièce comme celle-là et il y a tellement de choses que je ne connais pas dans ces bocaux, comme ceux qui sont juste derrière toi. Là à côté de l’agitateur. »

Chwaly faisait référence aux Psychrolutes marcidus et à l’Anoplogaster Cornuta qui étaient conservés dans une solution qui ne pouvait pas être de l’H2O. Il y avait de grande chance que ça soit plutôt du CH2O pour les conserver correctement.

« Il y a vraiment un poisson qui ressemble à ce blob ? J’aime bien l’autre, il fait plus « terrifiant ». Pour être franc, pour l’instant je préfère la première salle, j’ai adoré la musique et c’était un spectacle incroyable, mais j’aime bien celle-là aussi. Elle est vraiment intéressante. »

Il évita de parler de la salle précédente, il préférait ne pas se remémorer les fausses images qui l’avaient tant perturbés.




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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyLun 7 Oct - 23:37

J'avais bien entendu mon ami accepter que je le libère puisqu'il craignait de ne pas pouvoir actuellement même avec ses ailes. Bon j'avais peut-être volontairement ignoré ses mots, parce que sa situation m'amusait. Un fils de dieu attaché à une table en place d'une expérience fort intéressante. J'avais aussi bien compris qu'il était un peu abasourdi par le fait que je venais tout juste de me défaire d'un morceau de mon corps pour pouvoir me libérer. Fallait bien des avantages à être un squelette, déjà que c'était pas forcément le statut le plus envié. Je continuais en remettant mon bras en place, c'était assez sympathique pour une fois d'être moi-même et de pouvoir faire de mon corps ce que je désirais. Chwala me dit qu'il trouvait ça cool que je puisse ainsi me défaire de mon corps et il ajouta qu'il comprenait mieux mes paroles de notre rencontre sur le racommodage.

"Oh, je ne pensais pas à cela ce soir-là, je pensais au fait que, merci maman, je peux me recoudre sans soucis si par exemple on me coupe un doigt."

Je lui expliquais cela comme si c'était la chose la plus normale du monde. De mon point de vue, c'était évidemment le cas, en même temps, je ne me posais pas la question, ma mère était après tout une poupée et mon père un squelette. Si je devais m'interroger sur tout ce qui pouvait sembler anormal en provenance d'Halloween Town, je n'en aurais pas fini de me poser des questions et pas uniquement sur Halloween Town. Faut dire qu'avoir des humains qui se changent en dragon ou autres animaux et d'autres avec des ailes et des parents divins, ça donnait assez de matière à s'interroger sur les connaissances que nous avions. Ah oui, c'est vrai, l'explication qu'on nous sert, c'est qu'il s'agit de la magie, mais bon la magie c'est mal visiblement puisqu'il ne faut plus en user, parce que ça génère de très gros méchant, à l'image de Maléfique. Je ricanais pour moi-même face à la débilité des pensées du peuple se nommant joyeusement les gentils. Je ne me considérais pas vraiment du lot, pas plus que les miens, nous n'étions pas foncièrement à l'image de ce qu'ils considèrent comme gentils. On était uniquement là parce qu'on avait un job qui leur plaisait à tous et surtout parce qu'on avait rien fait de mal officiellement. Enfin passons, je me reconcentrais sur mon camarade, toujours partiellement attaché à sa table d'expérimentation et qui me demandait si j'avais participé pour cette salle.

"J'y ai mis un peu ma patte, mais le gros de la salle c'est l'oeuvre de ma mère et de mon grand-père. Ma mère s'est plus le côté champignon et autres plantes, mon grand-père son truc, c'est plus l'expérimentation humaine, animale et autre, puisque ma mère est l'une de ses créations."

Je n'étais pas de nature à me vanter, même pas pour mes créations d'Halloween, c'est bien pour cela que je ne lui spécifiais pas du tout en quoi j'avais aidé ma mère et mon grand-père. J'avais aussi conscience que cela pouvait le faire fuir de savoir que mon grand-père pouvait ressembler à un psychopathe et que ma mère était en fait uniquement le fruit d'une expérimentation et qu'elle avait des goûts assez particuliers. J'espérais juste qu'ayant grandi sur l'île, avec un père étant un dieu et en côtoyant des dieux depuis l'enfance, il pourrait passer outre le fait que ma famille était loin d'être commode. Chwalybog répondit à la question que je lui avais posé, soit comment il trouvait la pièce et j'étais heureux d'entendre qu'il aimait bien et même qu'il s'intéresse à ce qu'il y avait dans le décor. Je devais bien avouer que je n'avais pas la réponse, cette sorte de chimère était le fruit d'une expérimentation de mon grand-père et je préférais ne pas en savoir trop sur ce qu'il faisait.

"Parfois l'ignorance est le meilleur des choix. Avec grand-père c'est assez souvent le cas, moins on en sait sur ce qu'il fait, mieux on se porte."

Bon faut dire aussi que ça aide pas quand on sait que mes parents n'ont jamais voulu que je me retrouve seul avec lui. Paraît-il que j'aurais été capable d'être aussi bizarre que lui. Peut-être, peut-être pas. Je me trouvais plutôt banal et je n'avais rien de commun avec lui. Du moins, je ne me voyais rien de commun avec lui, mais le connaissais-je seulement assez? J'en doutais fortement, il était bien présent aux moments importants, mais en dehors de cela, il était assez absent de nos vies. Chwaly me lança sur un autre sujet de conversation et je m'approchais de lui et surtout de ses liens avant de commencer à lui répondre.

"Ne te fis pas à tout ce que tu vois, certaines choses n'existent pas vraiment, elles ne sont que le fruit d'expérimentation ratée. Je me doutais que ta préférence irait vers la salle de bal, c'était assez prévisible. Content que celle-ci te plaise tout de même. En espérant que les suivantes fassent également ton plaisir. Surtout qu'à la sortie, nous allons être attendu pour les commentaires."

Je lui avais parlé avec mon coeur, sans même pensé à ce que je disais. Je ne me souvenais même plus si je lui avais déjà dit que nous étions le test du manoir ou si j'avais oublié au même titre que j'avais oublié en l'invitant de lui préciser que je ne ressemblerais pas à mon moi habituel en cette journée d'Halloween. Tout en m'exprimant, j'avais défait les entraves qui se situaient au niveau de ses cuisses. Avec un calme olympien, je défis les liens restants. Je l'avais semble-t-il assez laissé marinée dans cette position, il devait sûrement avoir envie de s'étirer les ailes et peut-être aussi les bras et les jambes. Je doutais que la table soit réellement confortable. Quoiqu'avec ma mère y ayant mis son grain de sel, il était probable, qu'elle soit moins rigide qu'une table conventionnelle.

"Je passerais bien par la trappe pour la suite de notre aventure, mais libre à toi si tu veux prendre la porte."

J'avais très envie d'aller voir les cachots, la suite logique après le laboratoire selon moi et un lieu bien intéressant. Du moins, j'avais une attirance toute particulière pour les geôles et surtout pour les squelettes. Bien que ceux que nous allions voir n'était que des inventions bien animées.
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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyMar 8 Oct - 15:11

Chwaly reportait son regard sur Shahin, il avait bien compris que son ami n’avait aucune intention de le libérer dans l’instant. Il se demandait bien à quoi pouvait bien penser son ami en le voyant attacher devant lui. Avec d’autres personnes, Chwalybog aurait été vraiment mal à l’aise, d’être aussi vulnérable, d’autres en auraient profité pour le tabasser, le ridiculiser ou le voler, mais il avait assez confiance en Shahin pour ne pas se sentir en danger. Pour eux, c’était juste une nouvelle situation. Ils commencèrent à parler des capacités de Shahin à se démembrer et ce dernier lui expliqua qu’il pouvait aussi se recoudre, grâce aux gênes de sa mère. Chwaly se demandait bien à quoi pouvait bien ressembler la mère de son ami et étrangement, lui qui se posait souvent la question par rapport à la sienne, après les hallucinations de la salle précédente, il était moins intéressé pour l’instant.

« J’admets que ça doit être pratique. Tu ne t’es jamais recousu un membre à l’envers pour faire peur aux autres à l’école ? »

Il imaginait Shahin avec le bras dans le mauvais sens et les petites princesses crier de surprise et de peur. Son ami lui avait dit que ceux d’Auradon étaient faciles à faire peur, il se demandait dans quel état ils sortiront du manoir et si Shahin trouvait qu’il était aussi peureux que les « gentils » après sa panique dans la salle aux éléphants roses…. Enfin bon, c’était passé, il ne devait plus y penser, il continua d’observer la salle et sourit lorsqu’il entendit que Shahin y avait participé à la création de cette pièce avec sa mère et son grand-père. Il aurait vraiment aimé les voir travailler. Une chose qu’il aimait chez Shahin, c’était de le voir animer par son amour pour Halloween, il était sûr qu’il avait mis tout son cœur et ses capacités à l’ouvrage. Peut-être qu’un jour, il aura la chance de l’observer en plein travail.

« J’aurais bien aimé vous voir travailler tous les trois, ça devait être un joli spectacle, j’en suis sûr. »

Son ami lui avait aussi confié que sa mère était une création, mais cela ne le choqua pas réellement. Après tout, il avait des ailes de chauves-souris, son père était un dieu, il y avait des enfants de dieux, de sorcières, de pirates etc... Il se demandait seulement à quoi elle pouvait ressembler mais il avait dû mal à associer la mère de son ami, avec les autres « créations » de son grand-père qui se trouvaient dans les bocaux. D’ailleurs il essayait aussi d’imaginer ce que devait être la vie avec un grand-père. Contrairement à lui, Shahin avait une grande famille, il avait deux parents, des frères et sœurs et un grand-père, sans oublier Six et Zero bien sûr. Pour Chwalybog, sa famille se résumait à son père Chernabog et à personne d’autre. Cependant, lorsque Shahin continua de lui parler de son grand-père, Chwaly avait l’impression qu’il n’était pas très proche de lui. C’était avant tout son commentaire, lorsqu’il expliquait qu’il valait mieux ne pas savoir ses intentions. Il lui expliquait aussi que de nombreuses créatures qui étaient dans ces bocaux étaient parfois des créations ratées. Etant donné que la conversation avait permis à Chwaly de se sentir plus à l’aise, il se permit même de faire de l’humour, lié à sa situation

« Ah ce point ? J’espère que moi et mes ailes, on ne fait pas partie de sa liste pour ses prochaines expérimentations. D’ailleurs, t’apprécie la vue ? »

Chwaly rit un peu vu que Shahin avait toujours l’air d’apprécier et surtout de s’amuser de sa situation. L’enfant d’Halloween Town finit enfin par le détacher, tout en lui expliquant qu’il se doutait qu’il aurait une préférence pour la salle de bal, Chwaly offrit un petit sourire, Shahin le connaissait vraiment bien. A part lui et son collègue de chambre, presque personne ne connaissait sa passion pour la musique.

« Je crois que je ne suis pas toujours objectif, quand il y a de la musique. Oui celle-ci me plait vraiment…. Franchement, j’ai eu du mal avec la précédente… Je…. J’y ai vu ma mère… me détester…. Toi aussi… et mon père mourir…. Et c’était… Vraiment réaliste… Je pense que si… Si les hallucinations n’avaient pas été aussi personnelles… j’aurais aussi trouvé ça extraordinaire.»

Le fait que Shahin pense à lui, qu’il soit content pour lui et qu’il espérait qu’il allait prendre du plaisir dans les autres salles l’avait assez mis en confiance pour lui révéler ce qu’il avait vu et pourquoi il avait été mal… Au fond de lui, une petite part de son esprit avait peur que Shahin se moque de lui, pour avoir réagi aussi vivement à des hallucinations.

Une fois libéré, il s’assit correctement et étira ses ailes. Elles étaient légèrement endolories après avoir forcé dessus mais ce n’était pas trop douloureux. Il profita aussi de ce moment pour comparer leurs tailles aux autres ailes qui étaient accrochées au mur et il était impressionné que des insectes ou autres monstres puissent être si grands ! Sa concentration se reporta sur Shahin lorsqu’il l’informa que les autres habitants d’Halloween Town attendaient leurs commentaires.

« Ah ? Vous demandez les commentaires de tout le monde ? »

Chwalybog descendit de la table et s’étira une dernière fois. Il aimait bien faire apparaître ses ailes, lorsqu’il était en compagnie de Shahin et de Six savait qu’ils ne pensaient pas qu’il avait des ailes démoniaques comme certains de l’école et puis c’était mal vu d’utiliser la magie à l’école. D’ailleurs, il n’avait toujours pas compris pourquoi les professeurs n’appréciaient pas que les élèves se permettent de faire apparaître leurs ailes ou se transforment. Comme si ce qu’ils faisaient étaient contre-nature, alors que ces éléments font partie d’eux. Ils sont nés avec. Chwaly finit par les faire disparaître, mais plus pour une question de facilité. Shahin voulait passer par la trappe et avec ses ailes, ça ne serait pas pratique. En fait même dans une autre salle, il ne les aurait pas forcément laissées de sortie, après tout, il aurait été capable de casser des choses avec, par accident.

« Allons par la trappe, c’est toi l’expert d’Hallowen, alors je te fais confiance. »
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Shahin Skellington

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptySam 12 Oct - 3:17

J’avais laissé Chwalybog attaché à sa table d’expérimentation sans aucune gêne, nous avions d’ailleurs eu une conversation sur bien des sujets alors qu’il était toujours attaché. Rien de gênant selon moi, c’était après tout simplement une partie des festivités offertes par le manoir et je lui laissais le temps de la savourer. Bon d’accord, je dois bien avouer que cela m’amusait énormément de le voir dans cette galère.

« J’ai jamais essayé de me recoudre à l’envers ou même de mettre l’un de mes os volontairement à l’envers. Surtout que je n’ai pas besoin de ça pour faire peur aux petites gens d’ici. »

Je n’avais pu m’empêcher de faire ressortir tout mon amour pour les enfants d’Auradon dans mes mots. Je n’y pouvais rien, cette vie n’était pas faite pour moi et je n’étais pas prêt à accepter un jour de devoir partager chaque jour de ma vie avec ces gens-là. De plus, je ne voulais pas rester vivre à Auradon ou dans n’importe quel autre royaume que le mien. J’avais toujours été bien chez moi et j’aimais être réellement moi comme je l’étais cette nuit, uniquement fait de mes os.

« Un spectacle pas sûr, une pièce de théâtre entre mon grand-père et ma mère surtout. Non, tu n’es pas sur la liste des expériences. Pour ce qui est de la vue, c’est amusant comme situation, disons que je me venge gentiment du crash de notre rencontre. »

J’avais énoncé mes dernières paroles avec une touche positive et amusée dans la voix. Je ne voulais surtout pas vexé l’un de mes rares amis surtout pas en le prenant comme sujet principal d’une petite blague. Chwaly me raconta finalement ce qu’il avait vu dans la salle précédente, je comprenais du coup bien mieux sa réaction et le fait qu’il se soit presque jeté sur moi quand nous étions arrivé dans cette salle. Je ne dis rien, me contentant d’un regard qui se voulait de sympathie, mais sans la certitude que cela soit très réaliste, après tout, pour moi une salle comme la précédente était une lieu d’amusement, la peur étant pour une personne d’Halloween Town quelques choses d’amusants, de positifs, une bonne blague en somme. Alors me mettre dans la peau d’une personne de l’extérieur était assez complexe. Peu après sa libération, Chwaly prit le temps de s’étirer en me demandant si nous demandions l’avis de tout le monde.

« Non, on reçoit les retours assez rapidement des laquais du roi, c’est eux qui réceptionnent les commentaires, puisqu’ils sont les employeurs dans l’histoire. Tu auras un traitement particulier parce qu’on sert de phase de test du manoir, c’est pour ça qu’on a été les premiers à entrer. »

Je lui devais bien un peu de franchise sur ce point-là, il était là avec moi parce que je devais tester le manoir et que je l’avais invité à m’accompagner pour qu’il participe à l’évènement, pour qu’il découvre cette merveilleuse fête avec l’une des personnes d’Auradon le plus à même de lui apporter la meilleure expérience et surtout de lui faire vivre l’expérience sans qu’il ne commence sa soirée en s’imaginant les pires choses. Je pris la direction de la trappe comme il venait de me donner son accord et qu’il disait me faire confiance en tant que connaisseur d’Halloween.

J’ouvrais la trappe, me glissant en premier dans l’ouverture à l’odeur atroce, je fis attention à ne pas glisser sur les barreaux de l’échelle qui me permettait de descendre. J’endosse volontairement le rôle de guide du manoir pour le conduire réellement dans cette nouvelle pièce. Les cachots ! Moi qui craignait que la négoce soit difficile avec mon camarade pour passer par la trappe, je me suis trompé. Avançant dans le tunnel, on pouvait entendre des splash sous nos pieds alors qu’on marchait dans de petits flaques d’un liquide non identifiable. Je finis par ressortir en plein centre de la nouvelle pièce d’une seconde trappe. Quelques faibles braseros permettaient de faire monter de quelques très légers degré la température de la pièce, qui restait très fraîche malgré cela. Je regardais autour de moi, sans réellement me concentrer, j’étais dans le cosmos, bien loin d’être une découverte, cette nouvelle pièce me laissait juste pensif. Je finis par m’éloigner de la trappe, m’avançant vers l’une des cellules, celle où il me semblait nous avions laissé un colosse qui essayait de se défaire de ses chaînes par la force. Il aurait pu avoir un air féroce, s’il n’était pas uniquement constitué d’os. Il faut dire que dans cette pièce, il n’y avait que des squelettes étant animés d’une vie propre, ce qui n’allait pas être pour étonner mon ami, puisqu’il était lui même en compagnie de moi.

« Bienvenue dans les cachots ! J’ai proposé de mettre une fosse, mais avec la trappe, ça collait pas trop. »

Tout en parlant à Chwalybog, je m’étais détourné de lui pour lui montrer avec l’assurance d’un boss, l’étendue de la pièce. J’étais assez fier de cette salle, bien que je n’y avais pas du tout mit mon grain de sel, pour mon grand-père et ses acolytes ayant travaillé avec lui, j’étais uniquement un gosse. Selon certains, j’étais un peu précoce dans l’art d’organiser Halloween, mais personne ne s’en plaignait puisqu’ils étaient bien content que mon père ne doive plus trimer tout seul et que s’il tombait à court d’idée, j’étais présent pour le seconder. Je me retournais pour faire face au fils du dieu de la nuit, un sourire allant d’une oreille à l’autre, du moins d’un côté de mon crâne à l’autre, puisque des oreilles, je n’en avais point en cette nuit. Le fou choisit ce moment pour utiliser la cabosse lui servant de cerveau pour nous hurler, qu’il voulait une brosse, afin de se libérer. Je me demandais bien en quoi une brosse pourrait lui servir pour sortir de sa cellule, une chance qu’il se trouve en cage.

« Ne te laisse pas berner, s’il sort, il est capable de se servir de son bras comme d’une crosse pour nous faire enfin te faire de belles bosses. »

Je mettais simplement Chwaly en garde, venant de l’île et ayant été enfermé toute sa vie en quelques sortes, il pourrait être tenté de libérer tous les monstres que nous avions crées spécialement pour cette soirée. Aucun d’entre eux n’était réel, mais ils étaient tous dangereux s’ils venaient à passer les portes de leurs cellules. Je m’approchais d’une autre cellule, pour être accueillit par une sorte de bête pouvant de loin ressembler à un molosse. Je ne pouvais pas réellement déterminer de quelles catégories animales cette bête pouvait être, peut-être un chimère ou alors simplement une bonne illusion. Je préférais ne pas savoir, en tout cas, la bête n’avait rien à voir avec le chien de Carlos, le fils de Cruella. Je continuais à marcher de cellule en cellule, j’avais envie de découvrir toute l’ampleur de l’imagination de mes collègues. Six se contentait de voler paisiblement dans la pièce, allant narguer quelques uns des prisonniers ce qui m’amusait.

« J’aime bien celui qui tape sa grosse tête contre le mur en continue. »

Tout en parlant à Chwala, je m’adosse contre le mur, mon visage tourné vers l’intérieur de la cellule. Je me commençais à me laisser emporter par mon imagination, voyant différents fruits prendre place entre la tête et le mur de la scène devant moi, ainsi se succédèrent tomate, pomme, poire, pomélos, orange et tant d’autres, je me faisais l’image mentale de l’explosion de ces différents fruits. C’est Six qui me sortie de mes pensées en passant brièvement et rapidement dans mon champs de vision. J’aurais presque sursauté, mais ce ne fut pas le cas, je n’étais pas la personne la plus facile à effrayer. Mon gros point faible, c’était le perce-oreille, mais je me gardais bien d’en parler.

« Tu sais, pour ce que tu m’as dit tout à l’heure, sur la pièce des éléphants roses, je ne pense pas que c’était prévu que ce soit basés aussi profondément sur nos plus grandes craintes, c’est surtout question de notre perception des choses. Peut-être que c’est à cause de ma réaction que tes hallucinations ont pris cette tournure. »

Je savais que le sujet était assez lointain maintenant, mais je voulais y revenir et j’avais enfin des mots à mettre sur la question. Je n’avais pas la certitude que ma peur du perce-oreille ait pu créer de la peur chez Chwalybog, mais si c’était ainsi et que la salle avait réagi à ses émotions qui se préparaient à de la peur, ça pouvait être une explication. Je ne l’avais pas regardé en lui parlant, continuant ma visite comme si je me trouvais dans un musée, passant d’un tableau à un autre, bien que mes tableaux soient des geôles. Je n’étais pas certains que mon camarade voudrait parler plus de cette pièce gênante et je n’avais pas envie de lui en raconter de trop sur ma peur de North et encore moins d’apprendre que ma peur l’avait fait angoissé et l’avait conduit dans cette hallucination terrible.
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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptySam 12 Oct - 16:36

Il écoutait le commentaire de Shahin par rapport aux élèves d’Auradon. A travers les mots de son ami, il percevait tous les sentiments qu’il avait pour les « gentils » et Chwaly partageait son avis. Pour l’instant, tout ce qu’il avait retenu d’eux c’était qu’ils jugeaient et que tout ce qu’ils faisaient était mieux.  Peut-être qu’il les verrait d’une autre façon, dans quelques années, lorsqu’il se sera peut-être pleinement intégré. Cependant, il était sûr d’une chose, il ne comptait pas changer qui il était pour eux, pas même son style vestimentaire ! Même s’il devait admettre que faire cet effort pour Shahin ne l’avait pas tant dérangé. Puisque ce dernier l’acceptait comme il était au naturel, il avait tenu à se « déguiser » pour respecter la tradition et donc faire plaisir à son ami.

« Pas faux. J’aimerais bien voir comment ils réagissent à ce manoir. Cela doit être assez drôle.

Lorsque Shahin l’informa que la vue était assez amusante et que c’était une petite vengeance par rapport à son « crash »  lors de leur première rencontre, il ne put s’empêcher de rire. La gêne qu’il avait ressentie ce jour s’était estompé, c’était devenu une blague récurrente pour le taquiner.

« Tu devrais me remercier de m’être crasher, sinon on ne se serait jamais rencontré. »

Il disait ça en rigolant, mais au fond  Chwaly était vraiment heureux d’avoir rencontré Shahin et de s’être fait un ami. Il sourit plus tendrement lorsqu’il regarda Shahin dans les yeux pour lui dire ce qu’il pensait de leur première rencontre.

« En tout cas, moi je suis vraiment content que cet accident a eu lieu… Sinon je ne pense pas que j’aurais eu l’idée ou même le courage de venir t’aborder. »

Chwaly avait ensuite trouvé le courage de parler à son ami de ce qu’il avait vu dans la salle précédente, de ce qui l’avait terrorisé. Shahin ne rajouta rien, mais il lui offrit un regard plein de sympathie et cela suffit amplement pour le fils de Chernabog. Il savait que Shahin était comme lui, ils n’étaient pas très doués pour le social et pour parler.

Après l’avoir libéré, Shahin l’informa qu’ils étaient les « crash-tests » du manoir. C’était étrange pour lui qu’on s’intéresse à son avis plus particulièrement à ceux des autres élèves d’Auradon, surtout qu’il n’avait pas l’impression d’être une personne importante. Même si techniquement il était un demi-dieu, il ne s’était jamais imaginé comme ayant plus de valeurs que n’importe qui d’autres.

« D’accord, je comprends mieux. J’espère que je serais à la hauteur alors. »

Il avait un peu peur que lorsqu’il donnerait son avis, ses paroles pourraient être mal interprétées par ceux d’Halloween Town. Il n’avait pas l’habitude de parler aux gens et encore moins donné son avis. Après tout, il n’avait jamais participé à aucune fête d’Halloween avant celle-là et tout ce qu’il savait c’était ce que Shahin lui avait raconté. Pour la première fois de sa vie, Chwalybog tenait vraiment à donner une bonne impression à quelqu’un. Il savait que la famille de Shahin et les villageois de sa ville natale étaient important aux yeux de son ami, donc il avait peur de dire ou faire quelque chose de travers qui pourrait leur déplaire et donc, avoir un impact négatif sur ses relations avec son ami.

Chwaly suivit son ami à travers la trappe et l’odeur pestilentielle lui fit froncer le nez avant de rire un peu. Il espérait qu’il ne ressemblait pas à un gosse à rire comme cela, mais il était vraiment surpris par cette odeur aussi atroce. Avant que son ami le prenne pour un fou, il lui expliqua sa pensée.

« Je n’aurais jamais pensé que c’était possible que quelque chose sente pire que les rues de l’île de l’oubli. »

Il faisait attention à ne pas glisser alors qu’il descendait l’échelle. Il ne voulait pas offrir une nouvelle bosse à Shahin. Même si Chwalybog était content d’être tombé une fois sur Shahin, il ne voulait pas que cela devienne une habitude. Lorsqu’il atteint enfin le sol, Chwaly entendit un splash et sentit qu’ils avaient les pieds dans l’eau. Enfin, il se doutait bien que ce n’était pas que de l’eau et d’ailleurs, il espérait qu’Evie ne se mettrait pas en colère s’il venait à salir le pantalon… Car son intuition lui disait qu’il n’arriverait pas à enlever les tâches de cette soirée avec une simple brosse. Il haussa les épaules, se disant qu’il essayerait juste de l’esquiver, lui il n’était pas déranger de se salir.

Lorsqu’ils entrèrent dans la nouvelle salle, Chwaly profita de la faible lumière des braséros, pour obtenir de nouvelles infos sur la nouvelle attraction. Cette pièce était constituée de nombreuses cellules, remplis de grosses bêtes, toutes fait d'os certains des colosses, plus gros que des carrosses, d’autres ressemblant à des animaux (notamment un rhinocéros, un albatros et une sorte de chien), d’autres juste à des personnes et certains d’entre eux étaient très véloces. Bien sûr, ayant passé toute la soirée avec son ami fait entièrement d’os, il ne trouvait pas cela étrange, mais de voir leur taille imposante, ou leur hargne à taper contre les barreaux, là oui la surprise était au rendez-vous.

Quand Shahin lui présenta cet endroit, Chwaly ne put que l’admirer. Son ami avait bien mérité le titre de prince des citrouilles. Il était dans son élément, il transformait cette pièce en un spectacle. Il ne savait pas si Jack Skellington était plus doué que son fils, mais pour l’instant, Shahin était le vrai boss d’Halloween aux yeux de Chwalybog.  Il aimait le voir avec un tel sourire, même s’il avait été surpris au début de la soirée de ne plus voir de peau sur son visage, il s’y était très vite habitué et puis surtout, avec ou sans peau, Shahin avait toujours le même sourire lorsqu’il s’agissait de la fête qui lui tenait tant à cœur. Lorsque Shahin endosse ce rôle d’orateur, son sourire et sa joie étaient contagieux. Chwaly s’approchait aux côtés de son ami, quand il fut surpris par le fou qui leur hurlait leur envie d’une brosse. Il essayait d’imaginer comment une brosse pourrait lui permettre de se libérer, mais il n’arrivait pas à l’imaginer. Le commentaire de mise en garde réveilla dans son esprit, la question qu’il se posait avant d’avoir été hypnotisé par la prestance de son ami.

« Non merci alors et il semblerait que j’ai plus l’habitude de faire des bosses aux autres. Même si j’admets, j’aimerais voir comment une simple brosse pourrait l’aider à sortir. D’ailleurs je me demandais est-ce que ce sont des créations ou des acteurs, si c'est le cas, ils bossent vraiment bien ? »

Ils s’aventurèrent devant les différentes cellules, tout en admirant le travail. Il trouvait que les créatures étaient vraiment impressionnantes, tellement de chose que Chwaly n’avait jamais vus, mais il n’avait pas vraiment envie de les voir en liberté. Il n’avait pas de mal à imaginer le chaos qu’ils pourraient créer. Il s’amusa aussi en voyant Six narguer les prisonniers, comme si la chauve-souris cherchait des crosses. Il écouta son ami qui l’informa que la créature qu’il préférait était celui qui se tapait la tête contre le mur en continue. Chwaly réalisa un tour sur lui-même afin d’observer une nouvelle fois tous les enclos avant de faire son choix, qui se porta sur l’énorme molosse, qu’il pointa du doigt.

« Moi je vote pour le molosse, ou le colosse, je les trouve impressionnant et ils ont l'air féroces. D'ailleurs tu aurais mis quoi dans la fosse


Alors qu’il continuait d’admirer le travail, Chwaly fut surpris que Shahin aborde le sujet de la salle aux éléphants roses. Cela faisait longtemps qu’ils étaient passés à autre choses. Il avait l’impression qu’au fond, Shahin était inquiet d’avoir été la cause de ses hallucinations angoissantes. Avec hésitation (puisqu’ils n’étaient pas très tactiles), il posa sa main sur l’épaules de Shahin.

« Ce n’est pas grave. Je veux dire, ça m’a vraiment fait peur … Mais maintenant je sais que ce n’étaient que des hallucinations. Si tu es là avec moi, alors je sais que la mort de mon père était fausse aussi. Et puis toi aussi tu as eu peur, ça ne se contrôle pas, c’est normal. Je t’avoue que maintenant que j’ai l’esprit clair, mon seul regret ce de ne pas avoir pu frapper cette illusion de ma mère. »

Chwaly rit pour le rassurer, d’ailleurs il ne mentait pas. Peut-être que les remarques qu’il avait entendus étaient fausses, mais elles contenaient surement une part de vrai puisque sa mère n’était jamais venu le voir. Voyant que cette conversation mettait son ami mal à l’aise il s’avança vers la prochaine salle.

« Et si on allait découvrir la salle suivante ? D'ailleurs quand on aura fini.... On pourrait peut-être allé boire un café avec du spéculoos ou autre chose si tu n'aimes pas ça, j'ai entendu des élèves parler des thés rooibos...

Passer cette soirée avec son ami, lui donnait envie de vivre bien plus de moment à ses côtés.
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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyDim 13 Oct - 21:05

Chwaly me demandait si les prisonniers étaient des acteurs ou des créations et je pouvais comprendre que sa question était légitime. Heureusement pour toutes ces petites gens, il n’y avait pas un seul habitant d’Halloween Town directement mis dans le manoir, ils auraient eu du soucis à se faire.

« Non, ce n’est pas des acteurs, on a évité de mettre les habitants à l’intérieur, pour éviter les problèmes. »

On continuait d’avancer entre les cellules, allant de l’une à l’autre, découvrant les différents habitants des lieux. Je lui parlais de ce que j’aurais aimé faire dans cette pièce, mais également de mes préférences dans les animations qui avaient été crées. C’était bien d’avoir le temps de converser ensemble tout en passant un moment agréable dans le manoir. Pour moi, il s’agissait uniquement d’une promenade et d’une vérification que tout fonctionnait correctement.

« Je ne sais pas trop, j’y ai pas tant réfléchit que ça comme l’idée a été mise de côté dès le départ. »

C’est ce que je répondis à la question de mon ami sur mon idée de fosse. J’étais moins impressionné par le molosse ou le colosse, contrairement à mon ami qui votait pour eux comme ces animations préférées. Après tout, chacun ses goûts. Les goûts et les couleurs pouvaient s’avérer être un grand débat. Aussi long débat que de savoir si mettre tous les méchants exclus du monde sur une île était une bonne ou une mauvaise action. Mon opinion sur cette dernière question était toute faite, mais passons, nous étions là pour nous amuser tous les deux et je comptais bien le faire. J’avais pris le temps de lui faire par de mes pensées sur la salle des éléphants roses, du moins de répondre oralement à ce qu’il m’avait avouer plus tôt et il me répondit que ce n’était rien. J’étais rassuré qu’il se sente mieux maintenant qu’il savait qu’il ne s’agissait que d’hallucinations et que rien n’était vrai. Je ne pus m’empêcher de rire légèrement quand il avoua son regret de ne pas avoir frappé l’illusion de sa mère. Je n’eus pas le temps de répondre que Chwala me proposa de nous rendre dans la salle suivante, il avait visiblement envie d’en voir plus. Il me proposa aussi d’aller boire un café après avoir fait le manoir. Je n’étais pas vraiment contre l’idée, même si je n’avais pas vraiment l’habitude de faire ce genre de chose, vivant sûrement un peu trop reclus et loin des lieux trop fréquentés.

« On pourra y aller après, mais il nous reste encore huit salles à découvrir et à repasser par le laboratoire avant de pouvoir sortir. Ça va prendre un peu de temps. »

Je savais que je risquais de lui faire peur avec ma première phrase, mais c’était exactement le nombre de pièce nous restant avant d’atteindre la sortie. Je pris les devants pour nous faire passer dans la salle suivante. Je pris la porte qui nous mena à la salle des armures. On était à peine entré que la pièce se mit en mouvement. Une première armure s’avança, sautant par dessus une autre avant de se décaler d’un pas sur la droite pour être presque face à nous, l’épée pointée dans notre direction. Je m’avançais d’un pas, ne craignant pas du tout une épée, il ne pouvait de toute façon pas me toucher, mais moi si, je le percutais de mon bras, même si ce fut sans impact.

« Bon, il va nous falloir jouer avec eux, pour atteindre la porte d’en face qui me semble la plus accessible. »

Tout en disant cela à Chwalybog, je vis l’une des armures se déplacer de deux pas vers nous. Je savais qu’il nous faudrait nous défendre dans cette salle et mes yeux tombèrent rapidement sur les armes accrochées au mur. C’était la solution pour arriver à passer les barrières que représentaient les armures. Je me déplaçais sur l’horizontal de la pièce jusqu’à atteindre les armes. Prenant une épée longue de son présentoir. C’était sûrement l’arme qui me parlait le plus, l’une des armures se déplaça verticalement afin de venir se planter quasiment sur moi. Je me lançais dans le combat, jusqu’à ce que j’ai une petite ouverture me permettant de faire deux pas en avant et un sur la droite pour m’éloigner d’une autre armure se trouvant non loin. Une nouvelle armure se mit en mouvement, s’avançant diagonalement sur moi de façon très directe, je ne pouvais pas tenir le combat, je n’étais pas très doué en combat et surtout pas à l’épée. Je me déplaçais d’un pas sur la droite. La porte me semblait toujours être à l’autre bout du monde, je n’avais quasiment pas avancé. Le mouvement de la masse d’armure, se poursuit, celle face à moi fit un pas et je sautais par dessus avant de me décaler d’un pas sur la gauche. J’étaispresque face à la porte que je convoitais, mais elle était toujours à bonne distance. Je tentais de me tenir à une tactique, mais à chacun de mes mouvements, une armure s’avançait vers moi, soit en changeant complètement de direction par rapport à son mouvement initial, soit en suivant toujours la même série de déplacement. Pour ma part, je m’avançais d’un pas après l’autre en m’avançant vers la porte petit à petit. Une fois devant la porte, deux armures bloquaient le passage et je me concentrais pour tenter de les désarmer sans me déplacer d’un pas pour m’éviter d’avoir une armure de plus à combattre. J’attendais l’arrivée de Chwalybog qui se trouvait un peu derrière moi.

« Je ne suis vraiment pas à l’aise avec les armes. Mais la salle est bien pensée, je pense qu’elle peut inquiéter les personnes les moins à l’aise avec le maniement des armes et le fait qu’elles nous attaquent rend toute la situation bien plus stressantes pour les moins courageux. »

Je profitais de la petite pause que venaient de me donner les armures pour faire part de mon ressentie sur la salle à mon ami. Tout le décor était assez sombre, voir même glauque. Les araignées avaient élues domiciles dans cette pièce également, les rideaux rapiécés et même rongés par les mites et cet éclairage aux chandelles donnait une atmosphère assez sombre au lieu. J’aimais bien cette pièce, même si je commençais à en avoir marre des armures qui m’empêchaient d’atteindre la poignée de la porte pour que nous puissions sortir. Je voulais poursuivre et aller à la découverte de la prochaine pièce. Je trouvais que c’était une mauvaise idée de nous éterniser là, je pourrais finir démembré et Chwaly pourrait finir blesser, les armures ne faisant pas du tout semblant lorsqu’elles croisaient le fer et leurs armes n’avaient rien d’armes émoussées pour l’occasion.
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Chwalybog

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyLun 14 Oct - 12:22

Tandis que les deux jeunes hommes avançaient au milieu des cellules, ils continuèrent de discuter et Chwaly était attentif aux explications de son ami. Il l’informa que ce n’était pas des acteurs, car il y aurait pu avoir des problèmes avec des habitants d’Halloween Town. L’enfant de la nuit se remémora leur première rencontre, lorsque son ami lui avait expliqué que les habitants de sa ville natala pouvaient avoir tendance à aller dans l’excès pour faire peur. Shahin et lui abordèrent de nouveau la salle aux éléphants roses, mais constatant que son ami était assez mal à l’aise, Chwaly avait fait en sorte de vite mettre fin à ce sujet en proposant d’aller dans la salle suivante. Le fils de Chernabog avait même trouvé le courage d’inviter Shahin à aller boire un café ! Cette activité sortait complètement de leur rituel habituel, mais Chwaly avait un faible (était devenu accro) à cette boisson chaude. Cependant, il ne s’était jamais réellement installé dans des salons pour le déguster, puisque ces endroits étaient trop fréquentés et souvent trop lumineux, mais il voulait tester, puisqu’il était venu à Auradon pour découvrir de nouvelles choses.

Shahin accepta d’aller boire une boisson chaude avec lui, ce qui fit sourire Chwaly. Il savait que Shahin n’était pas très portés sur la socialisation, comme lui, donc il avait conscience qu’il faisait un effort pour lui. Le fils de Jack Skellington l’informa aussi qu’ils avaient encore pas mal de temps à passer dans ce manoir hanté, puisqu’il le restait encore huit salles à découvrir, avant de repasser par le laboratoire pour pouvoir sortir. Cela ne le dérangeait pas du tout d’apprendre qu’ils n’avaient pas fait la moitié de l’attraction, au contraire, il était content de pouvoir passé plus de temps avec son ami pour découvrir cette fête qui lui plait temps. De plus, ils allaient repasser par le laboratoire et donc pas par la salle aux éléphants roses, donc il était plus que ravi !

« Super ! Ce n’est pas grave, j’aime bien cet endroit. »

Dès qu’ils pénétrèrent dans la salle, les armures commencèrent à bouger et Chwaly fut impressionné de voir avec quel sang-froid, Shahin s’avança. Chwaly fut interrompu dans son observation par les paroles de son ami, lui expliquant qu’ils allaient devoir jouer avec eux. Le fils de Chernabog sourit légèrement, il avait passé assez de temps avec l’enfant d’Halloween Town pour avoir appris que le verbe « jouer » n’avait pas forcément la même signification chez eux. Il se demandait si les armures pouvaient les blesser ou est-ce qu’elles n’étaient là que pour donner une illusion d’être dangereuse. Toutefois, il n’avait pas oublié l’avertissement de Shahin dans la salle précédente, de ne pas laisser sortir les créatures, car elles n’hésiteraient pas à le blesser. Lorsqu’il vit Shahin empoigner une épée, il se dit qu’il avait la réponse à sa question. Il prit à son tour une épée, moins longue, mais empoigna aussi un bouclier. Il ne s’était jamais vraiment battu… Bien sûr, lorsqu’il était petit, il avait déjà imité la bande d’Uma dans sa chambre, avec un bâton qui lui servait d’épée, mais il n’avait jamais vraiment croisé le fer. De plus, il avait tout de suite remarqué que ces armures effectuaient des déplacements étranges, donc il préférait avoir la possibilité de se défendre au cas ou.

Chwaly avait entièrement confiance en Shahin dans ce genre de situation, il suivit donc ses pas, ce qui lui permit de mieux analyser les mouvements de chacune des armures. Cependant très vite ils furent séparé lorsqu’une armure qu’ils avaient déjà passée, fit une marche arrière rapide, toujours en diagonale (le fou) pour l’attaquer. Chwaly avait eu de la chance, il avait entendu les bruits de métal, au moment où elle s’apprêtait à l’attaquer. Levant immédiatement son bouclier, il réussit à se défendre, bien que son bras tremblait sous le choc. Il fit apparaître ses ailes pour l’aider à repousser son bouclier avant de porter un coup à l’armure. Chwaly voulait trouver un moyen de rejoindre son ami, cependant une autre armure venait de sauter par-dessus celle qu’il combattait (la dame), pour venir abattre son arme sur son côté droit. Par chance, et surtout par réflexe, Chwaly utilisa ses ailes pour s’éloigner de cette dangereuse armure, en effectuant un rapide vol horizontal sur sa gauche (tour).

Chwaly jeta un regard autour de lui pour chercher Shahin et sourit légèrement lorsqu’il le vit presque arrivée à leur porte de sortie. Il était juste bloqué par deux armures. Ce dernier lui expliqua qu’il n’était pas à l’aise avec les armes, mais qu’il aimait bien la pièce comme elle avait été pensée, puisqu’elle pouvait inquiéter et stresser les personnes qui n’avaient pas l’habitude de manier les armes et les moins courageux. Chwaly lui répondit, tout en avançant doucement, un pas après l’autre, en longeant le mur de gauche. Cela lui permettait notamment de ne pas avoir d’angles mort et d’analyser les mouvements des autres armures.

« Moi non plus si ça peut te rassurer. C’est mon premier combat. Je pense aussi qu’elle peut en inquiéter plus d’un. En tout cas c’est vraiment intéressant leur façon d’avancer. »


Chwaly venait de repérer une armure qui avançait toujours d’un pas et seulement en avant (pion). Elle n’avait jamais fait marche arrière, même lorsque Shahin n’était pas très loin d’elle. Pensant qu’il pouvait s’en servir comme rempart, il s’avança rapidement en diagonale pour se placer juste derrière elle. Il recula d’un pas en arrière, pour suivre la trajectoire de l’armure qu’il utilisait comme un bouclier, ce qui lui permit de voir arriver une armure qui effectua une trajectoire en L (cavalier) et se plaça face à lui, avant de l’attaquer. Chwaly bloqua la lame avec le bouclier, mais il n’allait pas tenir longtemps ainsi, surtout qu’il aperçut du coin de l’œil, qu’une armure s’avançait de plus en plus de loin. Elle avançait pas après pas, aussi bien à l’horizontal, qu’en diagonale (roi). Certes, elle avançait doucement, mais si Chwaly n’avait pas réussi à se dégager avant qu’elle n’arrive, il n’avait aucune chance de gagner contre deux armures. Après avoir repoussé une nouvelle attaque grâce à son bouclier, il utilisa ses ailes pour s’envoler par-dessus l’armure et s’avança un coup à l’horizontale, puis en diagonale, pour se rapprocher petit à petit de Shahin. Il était presque arrivé, lorsqu’une armure avait fait plusieurs pas en diagonale (tour) pour lui bloquer le chemin ! Cependant, Chwaly avait remarqué sa façon de se déplacer depuis un moment, donc il s’y attendait, donc il l’attaqua avant qu’elle ne puisse porter le premier coup, avant de s’esquiver en effectuant trois pas sur le côté, puis deux en avant pour se retrouver aux côtés de Shahin. Il aida son ami avec sa lame et son bouclier et à deux, ils réussirent à désarmer les armures, ce qui leur permit de les passer et d’accéder à la salle suivante.

Chwaly avait encore un peu de mal à réaliser qu’ils avaient réussi à passer et il savait qu’ils avaient combattu pour de vrai puisque les armures n’y allaient pas de main morte et que les armes étaient bien réelles. Les bras de Chwalybog était d’ailleurs bien endoloris, après s’être défendu et avoir attaqué à tant de reprises Le fils de Chernabog était vraiment fier de ce qu’ils avaient accompli, d’ailleurs il ria légèrement de soulagement en déposant le bouclier et l’épée au sol.

« On a réussi ! »
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Shahin Skellington

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyLun 14 Oct - 21:36

Ce combat avait été des plus passionnants et nouveaux pour moi et je savais maintenant que les combats n’étaient pas vraiment mon truc, pas que j’en ai douté. Lorsque l’on fut enfin réunis, Chwalybog me dit fièrement qu’on avait réussi. J’étais aussi fier que lui et comme lui, c’était ma première expérience en combat. Ne nous restait plus qu’à ouvrir la porte, j’attrapais avec assurance la poignée, me méfiant tout de même des épées des deux armures, mais elles ne firent rien, me laissant ouvrir la porte avant de retirer leurs gardes. Je laissais malgré moi échappé un soupir de soulagement, j’avais bien eu peur qu’elles m’attaquent alors que mes doigts empoignaient le système d’ouverture de la porte se trouvant face à nous. Je passais la porte pour découvrir que je me trouvais dans un couloir, la moquette rouge semblait fort confortable, on s’y serait presque promené pieds nus pour sentir sa douceur sous ses pieds. Des chandeliers servaient d’éclairage, vacillant selon leur bon vouloir visiblement. Le couloir semblait infini et sur chaque murs, on pouvait voir des séries de tableau. Voilà qui allait sûrement être intéressant. C’est sans surprise pour moi, que le premier tableau que je vis, représentait le roi Beast et la reine Belle. Un vacillement et voilà que le roi Beast est à nouveau une bête, aux crocs pleins du sang de la Belle dont on ne pouvait voir que les restes. Je souris malgré moi à cette image, c’était enfin un truc réellement intéressant et qui montrait que les gentils n’étaient pas que des gentils. Bon d’accord, c’était que pour créer de la peur chez les visiteurs, mais ça pouvait aussi donner matière à réfléchir. Je posais mon regard sur le tableau suivant, représentant le couple princier d’Agrabah, tout sourire accompagné du génie, de Rajah et de Abu. L’instant suivant, la peinture se mit à couler, au fur et à mesure, je découvris un autre tableau. Ce tableau montrait Jasmine devenue laide et édenté, en train de servir en pâture Aladdin et Abu à un Rajah loin d’être docile. Je me tournais vers Chwalybog, voyant du coin de l’oeil le regard du Prince Florian suivre mes mouvements.

« Voilà qui promet d’être intéressant et mieux que notre partie d’échec de tout à l’heure. »

Le tableau de Florian était captivant, il était sur son cheval, dans son dos la forêt semblait presque accueillante. Lorsque la peinture se mit à couler, j’attendais avec impatience d’en voir le résultat et je ne fus pas déçu. Petit à petit, l’atmosphère paisible de la forêt changea pour devenir plus lugubre, donnant aux arbres des airs d’être vivants, sa monture se mua en un loup qui tenait fermement la gorge du prince dans sa gueule. Quel fin peu heureuse pour le pauvre prince ! Me dis-je avec ironie. Je décidais d’avancer de quelques pas pour voir les tableaux suivants. Encore un couple, Raiponce et Flynn, en haut de la tour qui servait de prison à la princesse, semblant partager un moment parfait d’amour partagé. La peinture une fois encore se mit à couler, laissant place à une scène plus amusante. Une Raiponce ayant coupé sa longue chevelure que tenait entre ses mains un Flynn amouraché qui était en train de faire une chute libre mortelle vers le sol. Je trouvais cette salle vraiment passionnante et j’y aurais bien passé ma nuit, mais je ne le pouvais après les festivités, nous avions encore beaucoup à faire. Je décidais d’aller encore plus loin, pour en voir un autre. Celui-là n’était pas intéressant, Blanche-Neige, je ne la trouvais pas intéressante. En face de la femme, se trouvait le tableau du Prince Henri, le père de mon camarade Chad Charming. Il posait fièrement, tenant dans ses bras une Cendrillon fort souriante qui tenait en ses bras un paquet représentant sûrement Chad, du moins c’est ce que j’en conclus. Une fois de plus, le même phénomène se mit en place et je vis les couleurs changer, les traits changer. Cendrillon était à nouveau une souillon, les genoux à terre pleurant devant un Henri parfaitement froid, l’épée ensanglantée à la main et l’on pouvait voir la tête coupée du nourrisson au pied de son père.

L’atmosphère changea d’un coup, toutes les chandelles s’éteignirent et se rallumèrent, je remarquais immédiatement l’absence d’un occupant dans l’un des cadres. Je souris d’autant plus alors qu’une légère boule d’angoisse prenait place dans mon corps, ils n’auraient tout de même pas osé libérer l’un des cauchemars des tableaux dans ce couloir. Encore un vacillement et les grognements atteignent mes oreilles. J’ai l’impression que des yeux plus réels que ceux des tableaux suivent chacun des mouvements de mes os. Le moindre mouvement de phalange, l’ambiance est devenue angoissante, j’adore ça et je ne peux m’empêcher de rire. Je dois avoir l’air d’un dément à rire alors que je me trouve dans un couloir où des grognements se font entendre. Ignorant le côté angoissant, je me reconcentre sur les peintures. Naveen et Tiana, le prince devenu grenouille qui ne trouve rien de mieux que de transformer la première fille venue en grenouille aussi en pensant qu’elle est une princesse et avec eux, Charlotte. La peinture coule et se transforme, Naveen est à nouveau une grenouille et il se fait presque écarteler par les deux jeunes femmes, qui semblent le vouloir toutes les deux rien que pour elle. Je ne comprends d’ailleurs toujours pas pourquoi les gens s’amusent toujours en croire qu’on change les princes en grenouille. Après tout en dehors du Prince Grenouille et de Naveen, quel autre Prince a été une grenouille ? Aucun à ma connaissance, ils ont tous joués les héros et les sauveteurs de demoiselles en détresse et par demoiselle, la plupart ont préférés choisir des princesses en détresse. Ah non c’est vrai, soit disant c’est toujours le hasard qui a bien fait les choses.

Le couloir commençait à être lassant, les présences que je pouvais sentir étaient invisibles, ce qui m’attristait presque. Mes yeux flânèrent de tableaux en tableaux. Kida d’Atlantide dans sa tenue relativement dénudée, Philippe penché sur le corps endormi de sa fille de seize ans, Mérida l’arc à la main une flèche à mi-course vers le centre d’une cible, un prince et un pauvre se ressemblant comme deux gouttes d’eau ou encore Belle Marianne accompagnée par un robin des bois. Que des tableaux mignons à souhait et avec un grand sens, mais voilà encore que la peinture choisit de quitter sa place pour venir tâcher la moquette. Kida se transforma en un être ressemblant un peu à Ursula, hideux avec des tentacules aux ventouses bien trop nombreuses. Philippe n’avait pas changé de position, mais sa fille avait changé, il ne couvait pas du regard une jeune fille aux cheveux dorés, mais un dragon bien connu de tous, Maléfique et le dragon n’avait visiblement aucunes intentions amicales envers lui comme le prouvait le début de flamme sortant de sa gueule. Mérida était sûrement la moins à plaindre jusqu’à présent, l’arc était toujours dans sa main, la flèche ne volait plus vers une cible, elle ne volait plus du tout et la jeune rousse avait un regard horrifié alors qu’un ours était en train de se préparer à la mordre à pleine bouche. La Belle Marianne pour sa part, était en train de voir son cher Robin punit de la peine de mort par le Prince Jean, les larmes coulants de ses yeux, alors que le sang quittait en un goutte à goutte le corps de l’être précieux à son coeur.

J’adorais vraiment cette pièce, du moins les tableaux, j’espérais qu’on les ressortirait souvent et surtout, j’avais hâte d’être en vacances pour rentrer à Halloween Town et quémander de pouvoir les observer aussi longtemps que je le voudrais. Je me demandais bien si nous avions tous les mêmes visions en ce lieu ou si les tableaux prenaient des tournures différentes en fonction de la perception des personnes ou en fonction du ressentis des personnes pour les personnalités peintes ou autres. Les grognements me semblaient de plus en plus proches, j’avais même par instant la sensation que l’on était en train de me toucher. La sensation était assez désagréable de me faire toucher les os, j’étais pas très habitué aux contacts et encore moins quand ils n’étaient pas du tout réels mais uniquement le fruit de mon imagination.

« Je suis fasciné par cette pièce, j’espère qu’on m’autorisera à revoir tous les tableaux après la soirée, quand on aura des vacances. On m’avait bien caché ce que ferait cette salle. Ça montre bien notre amour pour Auradon, tu ne trouves pas? »

Je considérais que c’était presque hurler aux habitants d’Auradon qu’on ne croyait pas en leur notion de bien et de mal que de faire une pièce telle que celle-ci, les montrant sous un jour qu’ils ne voudraient jamais voir peint d’eux-mêmes. Je marchais lentement dans cette pièce me semblant sans fin, mes pieds voulant aller à la rencontre de la moquette, mes oreilles faisant fis des grognements et du reste de l’ambiance, même des présences pesantes.
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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyMar 15 Oct - 0:57

Maintenant que l’adrénaline disparaissait, Chwalybog commença à observer la nouvelle salle. Le couloir avait l’air sans fin et de chaque côté, il y avait une multitude de tableaux. Certains ressemblaient à ceux qui se trouvaient à l’école, comme le portrait royal du roi Adam et de la reine Belle. Le connaissant déjà, Chwaly passa rapidement à une autre toile et n’avait pas remarqué le changement qui s’effectuait. C’est pourquoi il se demandait pourquoi Shahin semblait tant enthousiaste d’être dans cette pièce. Il avait du mal à voir en quoi un couloir plein de tableaux était intéressant. Il s’était arrêté devant une toile dont la légende l’informa que c’était Elsa, Anna et Kristoff d’Arendelle (Oui il avait bataillé pour lire ces noms, mais il ne connaissait pas beaucoup de princes et de princesses, pour les reconnaître avec leur image). Les trois semblaient former une famille parfaite. Les deux sœurs étaient bras dessus, bras dessous, tandis que le jeune avait un bras autour de la brune. Ce tableau faisait tellement parfait, comme s’ils étaient les personnages d’une histoire. Etait-ce possible d’être si parfait ? Alors qu’il se posait cette question, il constata que la peinture se mit à couler. Il recula de surprise avant d’observer la nouvelle image qui était apparue. La reine Elsa n’était plus collée à sa sœur, elle se tenait dans un coin, entourée par une tempête de neige. Le village derrière elle était complètement gelé et ce n’était pas le seul. La princesse Anna ressemblait à une statue de glace. Tandis que Kristoff affichait un air satisfait et surtout sadique. Il était d’ailleurs entouré de plusieurs créatures, des trolls pour être plus précis et aux pieds de Kristoff, se trouvait un jeune homme roux, à genoux, enchainé et bâillonné.

Chwaly sourit en comprenant enfin pourquoi cette pièce plaisait à Shahin. Il savait que son ami n’était pas le plus grand fan « des gentils », ils avaient déjà parlé de ce sujet et ils étaient d’accord pour dire que la notion et bien et de mal était subjective et que lorsque des « gentils » commettaient des erreurs, elles étaient pardonnés. A ce moment-là, il regretta même de ne pas mieux connaître les histoires de ces princes et princesses afin de profiter entièrement de ces peintures.

Il s’approchait de la peinture suivante, lorsque les chandelles s’éteignirent avant de se rallumer. Cette fois-ci il ne sursauta pas et Chwaly était assez fière de lui, car au début de la soirée, il sursautait dès que des portes claquaient dans son dos. Cependant, lorsqu’il sentit une main très froide caressé ses ailes qu’il avait oublié de faire disparaître, il ne put s’empêcher de se retourner en poussant un petit cri. Il commençait à se sentir ridicule, lorsqu’il constata qu’il n’y avait rien derrière lui, mais il remarqua assez rapidement qu’Elsa avait disparu du tableau. Comment était-ce possible ? Chwalybog fit disparaître ses ailes, ce contact l’avait vraiment mis mal à l’aise, puis il se rapprocha de Shahin pour se sentir plus à l’aise. Aux côtés de son ami, il se sentait en sécurité. Il essaya de se concentrer sur les autres peintures.

La suivante représentait « Kuzco », qui portait un poncho et qui était entouré d’un couple et de trois enfants. Ils formaient encore l’image d’une famille parfaite, mais maintenant Chwalybog savait que cette image n’allait pas rester très longtemps. En effet, lorsque la peinture transforma la peinture, l’empereur était seul, sur son trône, avec une tenue plus princière. A ses pieds, tous les membres de la famille qui semblait tellement joyeux, portaient des haillons, étaient sales et il constata que le bébé avait disparu. Il était peut-être mort.

Alors qu’il passait à la peinture suivante, Chwaly jeta quelques coups d’œil à la précédente, pour être sûr que Kuzco n’allait pas venir le toucher à son tour. Le fils de Chernabog fut rassuré de voir que l’empereur était toujours à sa place, mais il sursauta violemment lorsqu’il entendit un rire démentiel ! Instinctivement il voulut s’accrocher à Shahin avant de constater que c’était son ami qui avait poussé ce rire. Chwaly rit nerveusement, l’ambiance était angoissante et son ami venait de rajouter une couche.

« Tu m’as fait peur, j’ai cru que c’était un personnage de ces tableaux. J’en ai senti un me toucher l’aile. »

Même si son ami venait de lui faire peur, Chwaly ne s’éloignait pas trop de lui. Les trois tableaux qui suivirent représentaient la princesse Ariel et son prince Eric, la reine Vanellope et le roi Edward. Au départ tout était tellement parfait que s’en était d’un ennui. L’ancienne sirène était dans une magnifique robe, les pieds dans l’eau. Accompagné par son « prince » si parfait… La reine des circuits de kart était sur l’épaule de son meilleur ami Ralph et le roi Edward se mariait avec Nancy. Le demi-dieu attendait avec impatience les transformations et il ne fut pas déçu. Ariel dansait, elle avait les pieds en sang et le visage plein de larmes. Elle souffrait le martyre à chaque pas et pendant ce temps, le prince embrassait une autre et ne se préoccupait pas de la douleur de celle qui l’aimait tant. La reine des sucreries riait et à ses pieds il y avait plusieurs têtes coupées, celles de jeunes enfants et en arrière-plan, des karts avaient été détruits et brulaient. Chwaly se demandait bien ce qu’avaient pu faire ces personnes pour être exécuté, mais ça n’avait pas vraiment d’importance, puisque ce n’était jamais arrivé. En ce qui concernait Edward, il était toujours en plein mariage, mais la jeune femme n’était plus Nancy. D’ailleurs cette dernière se trouvait en arrière-plan, aux côtés de Giselle et de nombreuses autres femmes. Le fils de Chernabog ne se rappelait pas de l’histoire de ce prince, mais il se doutait que c’était surement une histoire d’un amour dès le premier regard, d’un amour éternel. Cependant l’image semblait montrer que pour le prince, il était possible de tomber plusieurs fois amoureux.

Le jeune garçon se demandait d’ailleurs ce que l’on pouvait ressentir lorsque l’on tombait amoureux. Pour l’instant il n’avait pas ressenti son cœur battre la chamade, lors d’une première rencontre, ou savoir que c’était la bonne personne juste en touchant une main. Pour l’instant, la seule personne qui lui faisait battre plus vite son cœur, c’était Shahin, lorsqu’il souriait, lorsqu’il était passionné, mais Chwaly ne pensait pas que c’était de l’amour, puisque ces réactions n’avaient pas commencé au moment même où il l’avait rencontré, mais après avoir passé pas mal de temps aux côtés de son ami. Il jeta un dernier coup d’œil derrière lui, avant de s’intéresser au tableau juste à côté de celui de Merida. Elle était aussi sur la peinture, mais cette fois-ci, aux côtés de sa mère, de son père et de ses trois petits-frères. Toute la petite famille était souriante, ils semblaient tous unis et heureux, pourtant une déchirure apparu très rapidement séparant les enfants de leurs parents. Le roi Fergus semblait fou de rage, tandis que sa femme, la reine Elinor était à genoux, en larmes. Comme si l’image précédente n’était qu’un rêve, qu’elle espérait tellement. Ses enfants semblaient la détester, leur regard étant rempli de haine envers leur mère. Merida tenait d’ailleurs un vieil arc, abimé par les flammes. A l’arrière, leur château était en flamme et pas mal de corps étaient entassés dans les coins, comme s’ils subissaient des attaques.

Il commença à attendre des grognements et sentit de nouveaux des mains qui le touchaient. Inconsciemment, il se rapprochait encore plus de Shahin et essaya de se focaliser sur les toiles suivantes. Elles représentaient Pocahontas, le roi Arthur, Elena d’Avalor et le sultan. La fille de chef indienne se tenait en haut d’une falaise. Elle était droite, fière et ses cheveux volaient au vent. Cependant lorsque l’image changea, elle gardait toujours la tête droite, mais son corps était tâché de sang. Surement le sang, des nombreux corps d’européens morts qui se trouvaient à ses pieds. Le roi arthur qui se tenait bien droit sur son trône, aux côtés de Merlin l’enchanteur et avec Excalibur sur ses genoux étaient devenus un simple serviteur. Un esclave serait même un meilleur terme. Merlin n’était plus là, mais deux autres hommes rabaissaient le jeune homme, comme s’il était un moins que rien. Elena qui offrait elle aussi, une image d’une famille parfaite, se retrouva soudainement toute seule, apeurée, tentant de taper contre un miroir invisible qui la séparait de la réalité. Le dernier tableau montrait le sultan aux côtés de sa fille Jasmine et d’Aladdin. Il semblait tellement heureux, mais avec la transformation, il n’était plus intéressé de donner un reflet parfait de sa petite famille. Il jouait avec des jouets mécaniques, tandis que sa fille était enchaînée aux pieds du grand vizir.

Chwaly sortit de sa contemplation en entendant son ami parler. Ce dernier racontait sa fascination pour ces tableaux et l’espoir qu’il avait de pouvoir les revoir. En rajoutant un petit commentaire amer sur « l’amour d’Auradon » que ceux de sa ville ressentait.

« Si totalement. D’ailleurs, quand je vois ces tableaux, j’ai l’impression que leur vie parfaite, leur bonheur est souvent dû au hasard, à la chance. J’admets que je regrette de ne pas connaître toutes les histoires derrière chaque personne, afin de mieux comprendre ces toiles. »
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Shahin Skellington

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyMar 15 Oct - 20:47

J’avais bien remarqué que Chwalybog s’était approché de moi et était resté prêt de moi tout le temps à partir d’un moment. J’avais été peu étonné d’avoir réussi à lui faire peur lorsque je m’étais mis à rire. Je fus assez surpris de ses dernières paroles pourtant, lorsqu’il me dit qu’il semblait par rapport aux tableaux que les fins heureuses pour toutes ses personnes semblaient liées au hasard.

« Tu n’as peut-être pas tort, c’est sûrement la chance qui a fait ça. »

Je me dirigeais plus profondément dans le couloir, cherchant du regard une porte. Finalement mes doigts tombèrent sur la poignée d’une petite porte. Je l’ouvris et je pénétrais dans la nouvelle salle. A première vue, on pouvait penser qu’il s’agissait d’un banal bureau, mais en y regardant de plus prêt, je vis que les portraits aux murs portaient tous des annotations, avec les dates de décès des personnes représentées. Voilà, qui était une approche intéressante de la mort, pas forcément du devoir de mémoire, mais annoter chaque portrait de sa date de mort était assez glauque et peu commun. Les tâches de sang sur les murs, étaient parfaites, la brise dans la pièce fermée, donnait des impressions que des fantômes hantaient la pièce et faisaient connaître leur présence par cet acte. Rapidement, les cris, hurlements, pleurs et grognements vinrent s’insinuer dans mes oreilles. Comme une suite parfaite à la salle précédente, les ambiances étaient ressemblantes sans être identiques. Les bruits de pleurs me firent me plonger profondément dans mes souvenirs, ils me rappelaient ma première rencontre avec North, du moins celle dont je me souviens. J’étais alors tout jeune, à peine trois ans. Mon père était en ma compagnie, nous étions venus pour une petite visite entre Halloween et Noël, un moment entre père et fils, avec des amis proches de la famille. Nous avions traversés l’arbre menant à Christmas Town et nous avions été accueilli par ce monstre, qu’est North, grand, très large, armé de deux sabres et terrifiant à mes yeux malgré son regard bon et accueillant. Je m’étais caché derrière mon père, retenant mes larmes d’angoisses et de peurs. Je me remémore cet instant comme l’un de mes pires souvenirs, tout en étant un séjour très plaisant, puisqu’il s’agit aussi du jour où j’ai rencontré Shannon, du moins où je me souviens que nous ayons passés du temps ensemble.

J’essayais en vain de me ramener dans la réalité de la pièce qui me poussait à courir vers mes souvenirs, comme par une obligation. Je m’approchais du bureau et je m’assis sur la chaise, me laissant aller en arrière. Je ne pus que voir le nœud coulant et être transporté, dans un souvenir plus que déplaisant. Mes parents m’avaient demandé de venir parce qu’ils voulaient avoir une discussion sérieuse. Je m’attendais à me faire engueuler parce que j’avais fait une quelconque bêtise, mais là, le drame est arrivé. Ma mère, tout sourire soit dit en passant, m’avait attrapé les mains et me fixait dans les yeux, elle m’annonça que j’allais avoir un frère ou une sœur. Les hurlements que je pouvais entendre dans la pièce, rappelaient les miens au moment où ma mère m’avait annoncé ça. C’est sûrement l’un de mes très rares caprices, du moins en dehors de toutes les autres annonces d’arrivée d’autres enfants. Je secouais la tête, tout en restant pensif, mes yeux parcoururent la plupart des actes de décès présent dans la pièce. Le décès, la mort, une chose bien complexe à vivre lorsqu’on est né squelette, quand on ne sait pas réellement, si l’on est mort ou vivant, quand on a aucune idée de notre capacité à mourir. Pourtant, il m’est déjà arrivé à plus d’une reprise d’avoir envie de mourir. Dont le jour de mon arrivée à Auradon, quel déplaisir ce fut pour moi. J’étais assis dans une voiture, mon père et Zéro à mes côtés, ma mère était occupée avec les autres. Ainsi la voiture s’était arrêtée devant les dortoirs, mon père était descendu fidèle à lui-même, tout sourire, heureux et enthousiaste, je l’avais suivis le regard fermé et en même temps curieux. J’étais à la fois attristé d’avoir quitté mon chez-moi et en même temps heureux de ne pas devoir vivre plus longtemps avec mes frères et sœurs, mais aussi très mal de laisser ces saletés s’accaparer mes parents. Zéro avec une apparence semblable à un bichon, me suivit en sautant autour de moi tout en aboyant. L’accueil fut par la directrice de l’école, puisque j’étais à l’école à Auradon avant d’intégrer le campus. Mielleuse à souhait, la directrice tenta de me faire gagner sa confiance en me parlant du fait que je pourrais contacter mes parents et le reste de ma fratrie à souhait. Dans l’heure qui suivit, j’avais vu mon dortoir et j’étais en train d’être présenté à ma classe, qui me détesta au premier regard. J’avais eu envie de mourir dans l’espoir d’être coincé à vie à Halloween Town auprès de mes parents. Je soupirais à ce souvenir, toujours bien ancré en moi. C’était désolant de repenser à cela, j’étais heureux d’être vivant et de pouvoir aller et venir.

Je quittais le confort de la chaise, ignorant tous les bruits alentours pour m’approcher des tableaux. L’un des tableaux représentaient deux enfants, mort une semaine plus tard, ils me firent penser à Shannon et moi, me rappelant un souvenir ayant provoqué une très grande peur en moi. J’étais à Christmas Town, avec ma famille et surtout avec les St North. J’étais parti jouer dans la neige avec Shannon pour lui faire plaisir, tout à notre jeu, aucun de nous n’avait fait attention aux froids venant s’insinuer dans nos organismes. C’est North qui nous avait hurlé de rentrer au bout d’un moment et après avoir envoyé son enfant se laver et se changer, il m’avait emmené dans son bureau. Son regard avenant habituel avait changé, il avait tiré l’un de ses sabres de manières menaçantes et m’avait dit : « Je suis d’accord que tu sois ami avec ma fille, mais en tant que tel, tu dois agir comme l’homme que tu seras et veiller sur elle. Ne faillis jamais ou je te promets que tu ne pourras plus jamais l’approcher. » J’en tremblais encore en cet instant. Jamais je n’avais failli à veiller sur Shannon, je l’appréciais bien trop pour ça et surtout je craignais bien trop son père.

« Je n’aime pas du tout cette salle, elle me rappelle trop de souvenirs assez peu plaisant. Mon premier jour à Auradon, ma première rencontre avec North, ma pire journée avec lui. »

J’avais besoin d’évacuer le fait que je me trouvais dans des souvenirs assez peu plaisant. Et encore, je n’avais pas eu l’un de mes pires souvenirs. Le pire de tous les temps et celui qui avait fait de moi une personne assez ingénu pour tenter de tuer par n’importe quel moyen. Rien que d’y penser, je replongeais dans le souvenir de la naissance du second descendant masculin de mes parents. La saleté était à peine né que mon père me le planta dans les bras joyeusement en me disant que j’avais enfin un petit frère avec qui je pourrais jouer en grandissant. Mon monde s’était écroulé, j’avais envie de pleurer, de hurler, de m’en débarrasser. J’étais tellement en colère que sans réfléchir, je l’avais lancé en direction du mur, mon but était très clair, je voulais le tuer mais mon père le rattrapa au vol. Il m’avait juste dit de ne pas faire ça avant de me dire que je pouvais aller me coucher, qu’il était tard. Je me souviens encore de ce vide dans mon coeur à cet instant présent. Je m’en souviens comme si cela venait à peine de se parler. C’est bien pour ça que je n’approche jamais des autres Skellington, que je les cache et que je ne veux pas en entendre parler, je n’aime aucun des douze. Je sortis de ma rêverie éveillé, en fait, je sortis de mon cauchemar et je me tournais vers mon ami.

« Faut qu’on sorte d’ici, j’aime pas me souvenir de ces moments déplaisants de ma vie. Et je crois que la pièce fait clairement exprès de nous pousser à cela. »

Je soupirais, je crois qu’il allait falloir que mon camarade m’aide à sortir de là, je sentais mon esprit recommencer à tenter de m’emmener loin de la réalité au plus profond de mes pires souvenirs, du moins de souvenirs étant des tournants dans ma vie. Je voulais sortir d’ici et j’espérais aller dans une salle plus plaisante. Comme la porte se trouvant juste en face de moi.
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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyMer 16 Oct - 12:05

Ils se rapprochèrent de plus en plus de la porte lorsque Shahin répondit que l’hypothèse de Chwalybog n’était peut-être pas fausse, que c’était surement la chance qui avait permis aux « gentils » d’avoir des happy ending.

« Enfin je sais qu’à Auradon ils appellent ça le destin, mais je pense que c’est juste un nom qu’ils donnent à la chance. Le lieu où l’on naît, l’éducation de nos parents, nos expériences qui vont nous marquer et les personnes qu’on rencontre, c’est ça qui influence nos choix et nos actions et c’est souvent lié au hasard. Je veux dire… Par exemple, je suis avec toi en ce moment, car je t’ai rencontré accidentellement… Après peut-être que c’est eux qui ont raison quand ils parlent de « destin », je n’en sais rien. »

Lorsqu’ils sortirent de la salle, Chwaly était soulagé, il n’avait pas trop aimé sentir ses contacts froids, il en avait encore des frissons rien que d’y penser. Cependant la nouvelle salle n’offrait pas de réel repos non plus. Très vite des cris et des pleurs retentissaient. Cette fois-ci Chwaly ne sursauta pas et essaya de se concentrer sur le décor. Cette pièce était très axée sur la mort, il y avait des urnes funéraires, du sang sur les murs, cependant Chwaly avait du mal à se concentrer sur ce qu’il voyait. Les pleurs n’arrêtaient pas d’attirer son attention, surtout qu’ils ressemblaient à ceux d’un enfant… A ces pleurs… Après la énième journée sans que sa mère ne soit venu se présenter à lui… Il se souvenait encore… Lorsqu’il n’avait que sept ans, Chwaly profitait que son père dorme, pour sortir en pleine journée et il se baladait dans les rues, regardant toutes les femmes avec espoir. Le soleil lui faisait mal aux yeux, c’est pourquoi il faisait bien attention à rester dans l’ombre, mais malgré cela, il voulait chercher sa mère. Sauf que bien sûr… Elle n’est jamais venue l’aborder… C’est pourquoi, à chaque fois qu’il rentrait chez lui, Chwaly finissait en larmes. Le cœur habité par le désespoir de ne jamais retrouver sa mère…

Chwaly secoua la tête pour éloigner ce souvenir et garda en tête l’envie de frapper sa mère qu’il avait eu après être sorti de la salle aux éléphants roses. Il se concentra ensuite sur Shahin qui s’était installé dans la chaise. Il avait l’air d’un boss comme cela… Etrangement, cette posture lui rappela sa rencontre malheureuse avec des « grands ». Alors qu’il s’était encore baladé afin de trouver sa mère. Il était tombé dans un trou, qui l’avait fait atterrir dans la planque d’un groupe de jeunes de quinze ans. Ils lui avaient demandé qui il était et surtout ce qu’il faisait là et lorsqu’il leur avait révélé qu’il était le fils de Chernabog, les adolescents s’étaient moqués de lui, le traitant de bébé, mais ce qui l’avait plus blessé c’était les paroles du chef de la bande…. Ce dernier était installé dans un fauteuil, se tenant comme s’il était supérieur aux autres et lui avait dit que quite à chercher qui était sa mère, il ferait bien de chercher qui était son vrai père aussi, car beaucoup savaient qu’il avait juste été abandonné sur le pas de la porte de Chernabog et que les adultes disaient que le dieu de la nuit l’avait recueilli seulement par pitié. A ce moment-là, Chwalybog avait crié et pleuré… Il ne voulait pas les croire… Mais il avait surtout peur qu’ils disent la vérité… Le demi-dieu ferma les yeux et prit une profonde respiration. C’était bizarre, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas repensé à ce souvenir… Il commença à se demander si ce n’était pas la pièce qui avait un impact sur ses pensées. Lorsqu’il constata que Shahin avait l’air ailleurs, lui aussi plongé dans de lointain souvenir, cela confirma son hypothèse.

Pour essayer de ne pas repenser à d’autres souvenirs, il regarda les différents documents qui se trouvaient sur le bureau, il essaya de lire malgré ses difficultés. Il était persuadé que comme cela, il ne penserait qu’aux mots sur le papier, sauf que rapidement ses yeux lui firent mal et son crâne aussi… Cependant c’était différent des fois où il se fatiguait à essayer de déchiffrer des textes. Cela correspondait plus aux douleurs dû au soleil… Comme lors de sa première journée de cours. A ce moment-là, il était motivé pour découvrir de nouvelle chose, surtout que les classes étaient à l’intérieur de l’établissement, il pensait donc qu’il n’aurait pas à souffrir de la lumière, comme lors de son arrivé à Auradon. Malheureusement pour lui, tout le monde aimait que les salles soient lumineuses et les grandes fenêtres faisaient rentrer les rayons qui lui avaient rapidement brûlés les yeux et causer des maux de têtes. A la fin du cours, il était allé voir leur professeur pour lui expliquer son problème. Il était mal à l’aise, mais il ne voulait pas supporter cette douleur toute la journée. Sauf que pour la bonne fée ce n’était pas grave… Il avait seulement besoin de temps pour s’y habituer… Qu’il pouvait aller se reposer à l’infirmerie en attendant qu’il se sente mieux… Sauf que grande nouvelle ! Plus d’un mois s’était écouté et la lumière lui faisait toujours aussi mal ! Chwalybog se frotta les yeux avant de poser sa main dessus. Cela l’avait toujours aidé à diminuer légèrement la douleur. Il était toujours dans cette position lorsque Shahin l’informa qu’il n’aimait pas cette salle, lui rappelant trop de mauvais souvenir. Le fils de Chernabog le regarda totalement surpris. Il n’aurait jamais pensé que son ami n’aimerait pas un élément de ce manoir, mais au fond il le comprenait. Personne n’aime se souvenir des mauvais moments de sa vie.

Lui non plus n’appréciait pas tellement cette pièce, il avait ressenti cela lorsqu’il avait découvert sa chambre… La pièce était bien lumineuse et son collègue de chambre Tyr, fils de Tarzan et Jane n’avait pas du tout le même rythme que lui… Alors qu’il voulait profiter du calme de la nuit pour jouer du violon, il avait trop peur de déranger l’autre garçon… Il se sentait oppressé dans cette petite pièce… Il n’avait jamais partagé sa chambre avant ce jour… Certes, il faisait parfois la sieste aux côtés de son père pour s’endormir en écoutant un cd de musique classique, mais avec un inconnu s’était complètement différent ! Tyr avait bien sûr essayé de faire connaissance avec lui, mais les premiers jours étaient très difficiles pour lui à cause de ses douleurs et de ses mals de têtes… Sans parler de sa timidité… Il se doutait bien que Tyr avait l’air d’être gentil, mais ce n’est pas pour autant qu’il arrivait à être à l’aise. Enfin bon, peut-être qu’avec le temps il allait s’y faire, après tout, il s’était déjà fait un ami.

Cette fois-ci, ce fut le hurlement d’un loup qui le ramena bien loin dans son passé… C’était plusieurs jours après que la bande d’adolescent lui avait dit que Chernabog n’était peut-être pas son vrai père… Un soir, Chwalybog ne supportant plus de ne pas savoir avait demandé au dieu de la nuit qui était sa mère. Ce dernier avait encore refusé de lui répondre… Soit disant, ils n’avaient pas besoin d’elle dans leur vie… Cependant le jeune enfant avait craqué et hurlé en lui demandant si ce secret n’était pas la preuve qu’il ne savait pas qui était sa mère, car il n’était pas son vrai père… Son père avait crié pour la première fois sur lui… Lui demandant comment il pouvait oser penser cela, alors qu’il s’était toujours occupé de lui, qu’il était le seul parent qu’il n’avait jamais connu… C’était la seule fois de sa vie que Chwaly avait eu peur de son père et qu’il comprenait pourquoi ceux d’Auradon l’avait craint. L’enfant était tombé en arrière et tremblait de peur, puis il avait fondu en larmes…

Chwaly essuya rapidement la larme qui venait de glisser sur sa joue avant de sourire en se souvenant de la suite des évènements. Même s’il s’en voulait toujours d’avoir fait de la peine à son père, car c’était la seule raison qui l’avait mis dans cette état, Chwaly savait que cette conversation avait été nécessaire pour lui. Chernabog l’avait pris dans ses bras, afin de le rassurer. Il lui avait expliqué que certes, il n’avait aucune preuve qu’il était son vrai père, mais au fond de lui il le sentait. Il savait qu’il était son père et que de toute façon il avait veillé sur lui depuis des années, ils étaient une famille et il ne permettrait à personne de briser leur lien.

Alors que le demi-dieu se sentait légèrement mieux en se focalisant sur son père, il réalisa que Shahin ne se sentait pas bien. Le fils de Jack Skellington venait de l’informer qu’il avait réellement besoin de sortir de cette pièce. Cela surpris vraiment Chwaly. Certes, lui non plus n’aimait pas réellement les mauvais souvenirs que faisaient remontés cette pièce, mais il l’a trouvait moins horrible que celle aux éléphants roses. Celle-là l’avait vraiment retourné et sans Shahin, il y serait peut-être encore… Persuadé que tout le monde le détestait… Que son père était mort… Ici, il savait que ce n’était que des souvenirs qu’il avait déjà surmonté une première fois. Il pouvait le refaire. C’était donc à son tour d’aider son ami ! Il attrapa sa main pour le relever de son siège puis fit apparaître ses ailes, pour en placer une autour de Shahin. Lorsqu’il allait mal, ses ailes formaient une sorte de cocon et il se dit que cela pourrait peut-être aider Shahin, de plus avec un peu de chance, cela pourrait peut-être bloquer ce qui ravivait des souvenirs chez eux.

« On va sortir. Ce ne sont que des souvenirs, tu les as déjà surmontés une fois, tu peux encore le faire et je suis là. »

Chwaly ne savait pas vraiment d’où venait cette assurance, peut-être était-ce parce que son ami avait besoin de lui. Au fond de lui, l’enfant de la nuit ne le savait pas et il ne chercha pas à comprendre. Il y avait plus important à faire ! Il guida Shahin jusqu’à la porte et il l’aida à pénétrer dans la salle suivante.


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Shahin Skellington

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyJeu 17 Oct - 19:27

Je pus sentir la main de Chwalybog saisir la mienne, alors que l'ambiance de la pièce m'entraînait vers d'autres souvenirs. C'était extrêmement désagréable. Le demi-dieux m'entraîna vers la porte avec des paroles rassurantes, il ouvrit la porte et me tira à sa suite dans la prochaine pièce. J'entendis le crrrii de la porte alors qu’elle grinçait, puis le clac de la porte se fermant. Je regardais autour de moi et le seul mot qui me vint à l’esprit fut : « Waouh ! » C’était vraiment trop cool comme salle et le deuxième était  »ouf » d’être sorti de la salle précédente qui m’emmenait vers mes pires souvenirs. Le « ouuuh » des loups de l’autre pièce résonnait encore dans mes oreilles. La pièce était froide, la décoration la rendait d’autant plus froid, par les murs en métal, les différents instruments de tortures. C’était vraiment époustouflant, j’entendis le « Klap-Klap » de mes mains alors que j’applaudissais le travail. Je me tournais vers mon ami, qui m’avait guidé hors de la pièce précédente.

« Heu ! Hum ! Merci de m’avoir aidé à sortir du bureau. »

J’étais un peu gêné d’avoir surréagi dans la pièce d’avant alors que tout ce manoir était la création de mes proches. Je me rendis compte que je tenais toujours sa main et je la lâchais rapidement. Je pris le temps d’observer les instruments de torture de la pièce, une vierge de fer. Je vis ensuite les fouets. Aie ! Ça devait bien faire mal de se prendre un coup de fouet. Les chaînes accrochées aux murs faisaient un clic assez régulier. Je pus voir la tenue du bourreau ainsi que la hache plantée dans la souche. J’en détournais les yeux quelques secondes pour observer le tonneau contenant de l’eau. Je vis ensuite que le capuchon avait disparu.

« Ah ! Très drôle, nous faire croire que le bourreau va nous attaquer. »

Je me détournais de Chwalybog pour tomber nez-à-nez avec une silhouette portant le capuchon du bourreau. Le fouet entre ses mains fit un huitsch avant de claquer contre le sol en un klon. Gloup, fut le bruit bien caractéristique lorsque j’avalais ma salive. Bien que je sois un squelette mon corps gardait un fonctionnement assez humain. C’est d’ailleurs mes sens humains qui se réveillèrent quand j’inspirais de l’air. Berk l’odeur était vraiment atroce. Le bourreau avançait vers nous un fléau à la main. Doiing fit le fléau en venant percuter l’un des murs métallisés. Je pris mon courage à deux mains, après tout à part me casser un os, ce bourreau ne pourrait rien me faire. J’armais mon poing et pim, je percutais avec force le visage de Chwalybog, le bourreau s’étant déplacé pendant que je me concentrais pour le taper. Outch, mon dos venait d’être percuté par le fléau. Je titubais et plouf je finis avec les fesses dans l’eau du tonneau, splash fit l’eau en débordant.

« Oups! Je ne te visais pas toi. »

Je m’excusais auprès de Chwalybog, avant d’essayer de m’extraire du tonneau dans lequel j’étais bien enfoncé. Boum! Le tonneau était tombé à cause de mes mouvements, mais j’avais toujours les fesses bien enfoncées dedans.

« Youpi ! Je crois que je suis coincé. »

Argn! Faut que je me sorte de là, avant que le bourreau ne puisse m’attraper. Mwahaha résonna dans la pièce, c’était le rire cinglé du bourreau alors qu’il s’approchait de Chwalybog dans son dos.

« Hep! Derrière toi ! »

Je me devais de le prévenir et j’espérais qu’il allait faire lui mettre une claque qui ferait sbaf et provoquerait un froutch lorsque le capuchon entrerait en contact avec la paume de mon ami. Pour ma part, je me débattais toujours pour sortir mon arrière train du tonneau, soudain il y eut un crak et puis pouf j’étais à nouveau libre de mes mouvements. Je me précipitais vers le bourreau en me plaçant dans son dos et vlan je lui donnais un grand coup d’épaule. Dans le brouha des chaînes, sa chute fit juste un léger bam.

« Whouah! Ils ont mis du niveau dans cette salle. »

Pff, cette salle me mettait dans une situation embêtante et il était hors de question de perdre du temps en blabla. J’aimais bien échanger avec Chwaly, mais là, il fallait qu’on sorte d’ici. Ah, c’était plus facile de penser à ça que de le faire, le bourreau revenait à la charge, un fouet à la main cette fois. Il fit claquer le fouet sur le sol avant de l’utiliser tel un lasso et argll il était autour de mon cou à tenter de m’étouffer. Avec l’ascendant qu’il avait sur moi en cet instant, il me guidait vers la chaise électrique qui semblait en fonctionnement vu le zzzt que je pouvais percevoir alors qu’on approchait. Ni une, ni deux et hop j’enlevais ma tête et me défis de sa prise. Je m’éloignais du bourreau pour me rapprocher de mon ami.

« Je vais l’attirer par ici, je vais à gauche et tu pars à droite quand il arrive. Oohé, on t’attend ! »

J’étais heureux de voir que mon plan fonctionnait et que le bourreau venait dans notre direction. Alors qu’il était assez proche de nous et boing j’avais sauté sur la gauche pour m’éloigner de notre tortionnaire. Une chose était certaine, je ne voulais pas finir avec la tête tranchée par la hache. Quoi que, si cela m’arrivait, je n’aurais pas de problème, je pourrais la remettre en place en lui hurlant : « bouh, tu m’as pas eu. » Ce qui ferait un moment assez amusant, mais je n’avais pas envie de me faire couper la tête. Être un squelette ne faisait pas de moi quelqu’un qui ne ressentait pas la douleur. Je plaçais un doigt sur mes lèvres en regardant Chwala, qui signifiait clairement chut, je voulais qu’il reste silencieux et de préférence dans un coin. Je regardais Six, qui s’était perchée au plafond de la salle, je fis des mouvements de mes bras et flap-flap elle s’envola. Elle alla percuter notre bourreau en un bing, je ne pus m’empêcher de sourire.

« Oh! Tu ne l’avais pas vu, je te présente Six. »

Je m’adressais très clairement au bourreau comme s’il allait me répondre. Je ne m’attendais à aucune réponse de sa part et pourtant gnac gnac gnac fut sa réponse par un rire démoniaque. Visiblement il aimait le dicton plus on est de fou, plus on rit. Brr cette salle allait donner froid dans le dos à plusieurs des visiteurs du manoir. Hi hi hi ! J’avais hâte de pouvoir rire de mes camarades, que ce soit en face ou dans leur dos. Après tout, je n’avais pas assez d’amis de qui je pourrais rire librement et devant eux de leur passage dans le manoir. Chwalybog allait sûrement en faire parti, bien qu’il avait lui aussi de quoi rire de moi.

« Hey! Tu dirais quoi qu’on se tire d’ici par la porte qui est sur ta gauche? »

J’espérais que les habitants de ma ville n’avait pas filé à ce bourreau trop de capacité cognitive et qu’il ne savait donc pas où étaient la droite et la gauche du demi-dieu. Sans attendre une réponse de la part de mon ami, je me précipitais vers la porte, je l’attendais pour ouvrir, je lui laissais même l’opportunité de le faire lui-même. Pour que nous nous rendions dans le théâtre des marionnettes.
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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyJeu 17 Oct - 22:56

Chwaly était rassuré lorsqu’il entendit le vlan que produisit la porte lorsqu’elle se referma derrière lui. Alors qu’il se forçait à reprendre ses esprits et à repousser les mauvais souvenirs que la pièce avait fait remonter, il entendait son ami s’extasier avec un Wouah. Pfiou, il était content de voir que son ami allait déjà mieux maintenant qu’ils étaient sortis. Il regarda autour de lui et remarqua les différents outils  de torture. Brrr, il eut un frisson dans le dos. Il venait d’imaginer ce que les choses qui l’avaient touché dans la salle aux tableaux auraient pu faire avec de tels instruments. Boum-Boum, son cœur battait plus rapidement lorsque Shahin le remercia de l’avoir sorti du bureau et qu’il constata qu’il lui tenait toujours la main et que son aile était toujours autour de son ami.

« OohhEuh… Ce n’est rien. Tu m’avais bien aidé dans l’autre salle… J’y serais surement encore sans toi. »

Baf ! Chwalybog avait envie de se frapper le front… Où était passé l’assurance qu’il avait eu il y a moins de cinq minute ? Ah oui c’est vrai, c’est parce que son ami avait besoin d’aide… Oups ! Lorsque Shahin lâcha rapidement sa main, il était un peu mal à l’aise. Il fit disparaître ses ailes : Fiouch et commença à regarder les différents instruments pour essayer de cacher sa gêne. Baboum, baboum… Il devait se concentrer sur autre chose que sur les battements de son cœur. Il se concentra sur les clics que produisaient les chaines qui s’entrechoquaient. Il restait un peu sur ses gardes, il se souvenait du laboratoire où ils s’étaient retrouvés attachés. Lorsqu’il entendit les paroles de Shahin à propos d’un bourreau, il tourna son regard vers son ami. Hein ?! Il eut un mouvement de recul en remarquant qu’il y avait bien un bourreau entre lui et Shahin. Huitsch ! Clang ! Le bourreau venait de faire claquer le fouet sur le sol, puis l’un des murs ! Quelque chose chez ce bourreau était vraiment inquiétant… Et pourtant Chwalybog avait grandi sur une île avec des méchants, il devrait pourtant avoir l’habitude.

Popopo! Chwaly était impressionné de voir son ami foncer pour frapper cet ennemi ! Comme s’il n’avait pas peur ! Bam ! Ding ! Aoutch ! Il n’avait pas vu le coup venir… Il ne s’attendait pas à ce que le point de Shahin le percute en plein visage et l’impact l’avait fait tomber contre la partie externe de la vierge de fer. Lorsque Chwaly leva son regard et remarqua que s’il était tombé à quelques centimètres à droite, il aurait pu se faire empaler… Gloups ! C’était passé de justesse ! Il entendit son ami s’excuser et lorsqu’il leva son regard vers lui, il comprenait mieux d’où venait le « plouf » qu’il venait d’entendre. S’ils n’avaient pas un fou armé d’un fouet, il en aurait surement ri. Pour une fois que ce n’était pas lui qui était sujet aux accidents.

« Ce n’est pas grave. Attends j’arriv… »

Boum ! Le tonneau dans lequel son ami était coincé venait de tomber suite à ses mouvements, mais il était toujours coincé dedans. Cette fois-ci, Chwaly ne put s’empêcher de rire. Ils étaient dans une salle de torture, attaqué par un bourreau, ce pendant ce n’était pas ce dernier le plus dangereux pour l’instant, mais la malchance de Shahin.

« Ah ah ! Je suis désolé, mais c’est tellement irréel comme situation. »

Il rejoint rapidement son ami pour essayer de l’aider. Mwhahaha ! Cependant, avant qu’il ne puisse tendre la main vers lui, le rire du fou s’était fait entendre dans son dos ! Le demi-dieu se retourna et il savait qu’il devait agir. Pas seulement pour sa propre sécurité, mais aussi pour son ami ! Il tenta de le frapper, sauf que son coup ne fit jamais Sbaf ! Puisque le bourreau avait réussi à se décaler et à attraper son poing à l’aide de son fouet. Oh oh… Quelque chose lui disait que c’était mal gagné. Chwaly sentit ses pieds s’envoler du sol, lorsque le fou tira un grand coup sur le fouet pour l’envoyer valdinguer dans le décor. Hiiiii ! Il avait eu peur que cette fois, il tombe dans la dame de fer et non contre. Il n’avait même pas osé sortir ses ailes pour se protéger en partie, puisqu’il craignait de les empaler ou que le bourreau s’en serve pour l’attraper.

Chwaly entendit un crack et fut rassuré de voir que Shahin avait réussi à se libérer du tonneau. Il avait même réussi à faire tomber le bourreau ! Son ami poussa un cri de joie et donna son avis sur cette salle, il semblait apprécier que les siens aient mis ce bourreau dans cette salle. Et en y réfléchissant aussi, le demi-dieu aimait cela aussi. C’était comme dans la salle aux armures. Certes, il y avait du danger, mais il y avait du défi ! Et lorsqu’ils réussiraient, ils seront encore plus fiers d’eux-mêmes !

« Yeah bien joué ! C’est sûr que là il y a du niveau ! »


Il se releva en cherchant un moyen pour se débarrasser du bourreau, lorsqu’il vit le malade étouffer son ami avec son fouet et il tentait de l’entraîner vers la siège qui était surement vu les zzzttt qu’elle émettait ! Sans hésitation, il prit la masse qui trainait avec d’autres instruments de torture et frappa le bourreau ! Bang ! Splush… Chwaly se retrouva obligé d’abandonner son arme… Eurk ! Il avait frappé de toutes ses forces et la masse restait logée sur le côté du crâne du bourreau….Au même moment, Shahin venait d’enlever sa tête pour se défaire de la prise. Tic tac, tic tac… Quelques secondes s’écoulèrent avant  que Chwaly sorte de cet état de bug, avant de sourire. Son ami tenait sa tête dans ses mains, comme si c’était la chose la plus normale.

« oh ! C’est encore plus classe que le coup du bras ! »

Shahin lui expliqua rapidement son idée et commença à appeler le bourreau. Chwaly fit de même, tout en se préparant à passer à l’action.

« Oohee ! Ramènes toi ! »

Tap tap tap. Les pas se rapprochèrent rapidement d’eux et hop ! Il était temps de suivre le plan ! Boing ! Chwaly sauta sur le côté ! Roula sur lui-même et chercha Shahin des yeux pour découvrir la suite du plan. Chut, fut pour l’instant le seul indice qu’il lui donna, avant d’imiter le mouvement de battements d’ailes. Il avait au départ un doute, se demande s’il voulait qu’il fasse apparaître ses ailes, mais il entendit rapidement le « flap-flap » que produisaient les ailes de Six. Avec sa taille imposante en cette soirée, elle n’eut aucun mal à percuter leur bourreau ! Yes ! Cependant, le bourreau ne poussa pas un gémissement comme un «urgh » auquel il s’attendait. A la place, il poussa un autre rire à faire froid dans le dos : gnac gnac gnac… Et après certains disaient que son père était diabolique, pourtant il ne l’avait jamais entendu rire ainsi. Shahin lui proposa de prendre la porte de gauche pour laisser ce malade tout seul. Humm… En fait la question ne se posait même pas. Il ne savait pas où allait mener la porte de gauche, mais il s’en moquait. Il avait toujours fait confiance à son ami pour les directions et il comptait bien continuer. Il se précipita à la suite de son ami et lorsque sa main se posa sur la poignée. Whouhaou ! Un sentiment de fierté l’imprégna. Youpi ! Ils l’avaient fait ! Ils avaient réussi ! Il se demandait si les « gentils » d’Auradon auraient le courage comme eux, ou est-ce qu’ils auraient trop peur. De ce que lui avait dit Shahin, il les imaginait fuir de la pièce, en marche arrière et ils pourraient entendre les « ouinn ouinnn » de loin. Cependant, ce n’était pas le moment de se perdre dans ses pensées ! Il attrapa la poignée et la fit tourner, puis ouvrit la porte qui fit un énorme Crrriii… Il espérait que ce grincement n’allait pas inciter le fou à les attaquer à nouveau… Ouf ! Par chance, ils avaient réussi à passer la porte avant une nouvelle attaque !





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Shahin Skellington

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyMer 23 Oct - 14:48

Nous nous en étions plutôt bien sorti dans la salle des armures, Chwala et moi. Il avait suivi mon plan et Six nous avait bien aidé. Nous venions de passer la porte vers la prochaine salle et je devais bien admettre ne plus me souvenir de laquelle il s’agissait. Ce n’est que lorsque je refermais la porte derrière nous et que je me retournais pour tomber sur une salle que j’attendais particulièrement. Le théâtre des marionnettes. Le théâtre et moi, c’est toute une histoire. Je laissais mes yeux observer la salle, jusqu’à ce qu’ils soient attirés par les rideaux qui venaient de s’ouvrir. Les marionnettes apparurent et la voix s’infiltra dans mes oreilles : « Viens jouer avec moi! » Des mots répétés inlassablement. Je farfouillais dans mes souvenirs, cherchant à quel type de marionnette me faisait penser celle qui attirait pour l’instant le plus mon attention par ses mouvements, un tête blonde, un teint blafard, les yeux colorés de vert assez brouillon, portant une sorte de robe blanc cassé, ses bras mouvant de haut en bas. Une marionnette à tige, me semblait-il, si mes souvenirs des cours de théâtre étaient bons. Puisque nous avions eu une bonne quantité de cours sur les marionnettes, puisqu’elles font parties intégrantes du théâtre. Je décidais d’aller prendre un siège dans la salle aménagée tel un vrai théâtre. Quel choix avais-je fais me dis-je quand je vis une ribambelle de marionnette à fils s’avancer vers moi, le regard vraiment dément. Les fils se dandinant, mue d’une vie propre, la première parvint à ma portée. Des traits assez vaguement réalisé, les dents pointues et acérées, les yeux criant : « Je veux te faire la peau ! », une tenue de petit soldat. Visiblement, celle-ci sortait d’une pièce de guerre ou alors d’une histoire d’amour à l’eau de rose. Voilà que c’était maintenant une marionnette à gaine, qui avant cela était bien caché entre ses comparses qui venait vers moi. Seule sa bouche était animée et elle ressemblait à une vieille chaussette à qui ont aurait cousu des oreilles et des yeux. Des yeux ronds et noirs, sans trop de détails, d’une couleur verte.

« C’est l’attaque des marionnettes, regarde celle-là avec son bâton et ses tiges pour bouger ses bras, ils auraient pu au moins lui mettre des cheveux corrects, elle a trois poils sur le cailloux qui se battent en duel et en plus, ils lui ont fait des vêtements de cendrillon. »

Je disais cela à Chwalybog, mais bon elle était tout de même en train de s’approcher de moi, la marionnette Cendrillon. Je n’avais pas très envie de voir ce qu’elle avait en tête de me faire. Si seulement je pouvais jouer les pantins et leurs faire croire être l’un des leurs. Bon faut dire que les marottes c’était pas mes marionnettes préférées, je les trouvais bien plus inquiétantes que d’autres. Celle que nous trouvions ici qui étaient sûrement les moins inquiétantes étaient les pantins. Celui qui avançait vers moi était fait de carton, ça se voyait à des kilomètres, son corps était peint en couleur assez vive, son visage bien rosé, ses cheveux bien foncés faisaient ressortir son teint et le rouge et blanc de sa tenue. C’est en regardant vers le théâtre en lui même que je la vis, la tige planté dans la tête, la marionnette aux allures de vieillard, les cheveux gris et la torche à la main en train de mettre le feu aux rideaux. J’en venais à croire que nous allions avoir bien chaud dans cette salle. Je pourrais toujours me servir du pantin aux airs de cowboy en carton non loin pour m’éventer en cas de trop forte chaleur. Pas sur qu’il soit vraiment d’accord de servir d’éventail, surtout qu’il n’avait pas l’air d’avoir les intentions les plus sympathiques, comme si son couteau coupé dans le carton pouvait vraiment me blesser. Bon maintenant qu’ils ont mis le feu, puis-je me servir de la marionnette en forme de grenouille avec des yeux surdimensionnés et des vêtements mis sur le manchon servant à l’articuler comme d’un extincteur ? Le feu semblait prendre assez bien, trop bien en fait pour que je puisse me servir des marionnettes pour les éteindre et les pantins de bois faisaient un bon comburant, la preuve en était, l’un d’eux avait déjà perdu son bras, pour ne lui laisser que le reste de son corps, lentement léché par les flammes, ses yeux vicieux commençant à perdre leur couleur noisette, ses cheveux roux épousant la couleur des flammes et sa tenue simple de paysan aux couleurs s’estompant sous la chaleur.

« Je crois qu’il va falloir qu’on se tire d’ici avant de cramer avec la salle. Essaye de choper le pantin qui ressemble à un indien qui est un peu sur ta gauche, et de le garder à porter de main si tu venais à avoir besoin d’un tissus pour te couvrir la bouche. »

J’espérais simplement que mon camarade n’allait pas tenter d’user de ses ailes, j’avais peur que le feu ne prenne d’autant plus en lui donnant de l’oxygène à grosse dose. Les chances qu’il fasse une chose pareille étaient aussi grande que celle que Six lâche l’attache de la marionnette à fils à l’image d’un enfant frêle assez effrayant dont la voix criarde nous demandait de jouer avec lui, qu’elle avait attrapée au vol et qu’elle semblait mener tout droit vers le brasier. Quelle s’amuse donc, c’était pas tous les jours qu’elle avait sa taille normale et cela devait parfois lui manquer. Un pantin de ventriloque était en train de m’approcher, ses yeux glacés me fixaient, il faisait un peu penser à Cyrano avec son grand nez, il avait un regard félin et un sourire laissant voir des canines proéminentes. Les flammes venaient de quitter la scène, laissant derrière elle des marionnettes en piteux état, une tête avec encore sa tige planté en son centre mais sans corps, avec la langue de flamme lui étant passé dessus on pouvait distingués des yeux ayant coulés tel un mascara sur le visage d’une fille ayant pleuré, avec une bouche ne ressemblant plus à rien, étirée et déformée comme le reste du visage. D’autres se déplaçaient encore, le feu à la base de la gaine, ne semblant pas fuir l’embrasement, mettant le feu au siège rouge contrastant avec la couleur immaculé de la gaine formant la robe de cette marionnette représentant une mariée, vu le voilà pendant sur le dessus de la tête, bien que le reste du visage était affreux et la bouche semblait vouloir manger quiconque passerait à porter de dents. Je cherchais du regard mon camarade alors que la fumée commençait à envahir l’espace où je me trouvais, j’eus à peine le temps de voir une masse noire et blanche, avec des yeux brillants rouges que la marionnette était sur moi. Je la repoussais violemment, me débattant ensuite avec la gaine à forme de serpent qui était en train de s’enrouler autour de moi, je ne la voyais pas très nettement, mais les marques jaunes et noires faisaient penser à une abeille. J’arrachais la gaine autour de ma jambe et je me mis à chercher une issue, il fallait qu’on puisse sortir avant que l’ensemble de la pièce ne prenne feu et le feu avançait bien vite, en même temps dans une pièce tout en bois, avec des marionnettes en tissus, carton, bois et autres matières, c’était assez rapide à faire. Alors que j’avançais les mains vers l’avant, ne voyant pas très bien à cause de la fumée, mes paumes entrèrent en contact avec de la fourrure. Je descendis mes mains pour toucher un nez avant de me faire mordre violemment par des dents pointues, je retirais ma main et je changeais de direction passant par dessus l’un des fauteuils de la salle.

« Je ne sais pas où tu es, mais je suis par ici. Fais attention, je viens d’en croiser une qui mord, avec de la fourrure. »

J’essayais d’avertir mon camarade de la direction que j’avais prise sans certitude d’où il pouvait se trouver. Sur ma route, j’eus le droit à un pantin de ventriloque qui sauta m’aggripant la jambe, s’y maintenant, essayant d’y planter ses griffes. Le pantin avait un peu des airs de panthère, mais avec un faciès plus humanisé, sûrement pour faire moins peur aux enfants à la base bien que pour le moment, la panthère cherchait plutôt à faire un repas. Dommage pour le pantin, je ne reste qu’un sac d’os, intéressant bien plus les chiens. Je cherchais comme je pouvais une porte et je crus en avoir trouvé une, mais en fait, je tenais uniquement la tige d’une marionnette aux traits de poupées de porcelaines avec un chapeau d’allure ancien et qui tendait les mains dans le but de me saisir la gorge. Je la balançais au loin, je voulais vraiment la mettre au feu celle-là. J’en avais marre qu’elles essayent toutes de me manger, je n’étais pas fait pour servir de repas à des êtres fait de tissus ou de bois. Je soupirais en voyant arriver vers moi un autre pantin ses bras en avant tel un zombie, les yeux alertes et sa langue dessinées se léchant les lèvres avant qu’un sourire fou prennent place sur son visage alors qu’il s’approchait de plus en plus de moi. J’étais simplement soulagé, si mes calculs étaient bons, j’étais uniquement à quelques dizaines de centimètres d’une porte, du moins, si je ne m’étais pas trop éloigné par rapport au moment où j’avais regardé avant que le feu et son amie fumée viennent compliqué la tâche de trouver la sortie.
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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyJeu 24 Oct - 1:49

Ils avaient enfin réussi à sortir de la salle ! Grâce au plan de Shahin et à l’aide de Six, ils n’avaient que quelques bleus, cela aurait pu être tellement pire avec ce malade de bourreau qui les avait attaqué !. D’abord leur réussite contre les armures, maintenant ça, Chwaly était assez fier de lui, il n’aurait jamais pensé faire de tels choses un jour ! Il se demandait d’ailleurs si le bourreau pouvait grièvement les blesser… Le manoir était une activité commandée par le gentil couple royal d’Auradon, il avait donc du mal à imaginer que tout le monde accepterait si l’expérience pouvait être réellement dangereuse. Il n’eût pas le temps de demander, car des marionnettes arrivèrent et demandaient à ce qu’ils jouent avec eux… Sauf que ce n’était plus leur première salle et Chwaly avait bien compris que ces créatures n’avaient pas la même vision qu’eux des « jeux ». Il resta sur ses gardes tout en observant autour de lui, cette fois-ci, la salle ressemblait à un théâtre. Il imaginait facilement que Shahin aurait pu participer à la création de cette pièce, puisque son ami aimait le théâtre. Il lui en avait déjà parlé lors de leurs soirées. Il pouvait apercevoir plusieurs marionnettes et elles n’avaient pas l’air rassurant…  Pour l’instant, la moins horrible ressemblait à une sorte de tigre, cartoonesque et qui se tenait en équilibre sur son bâton, autour duquel était entourée queue rayée… Tandis que la plus effrayante (pour l’instant), ressemblait à un gentil petit garçon, très sage, mais ses yeux devenaient noirs et lorsqu’il ouvrait la bouche, des dents aussi pointues les unes que les autres, donnant l’impression qu’il ne voulait faire qu’une seule bouchée d’eux.

Le fils de Chernabog constata que Shahin venait de s’installer dans un fauteuil pour admirer le spectacle, cela surpris Chwaly, mais il se rappela de la première salle où ils avaient juste contemplé le spectacle, c’était peut-être le cas ici aussi. Les marionnettes se rapprochaient de plus en plus d’eux et Shahin fit une remarque sur la marionnette avec le bâton et les tiges qui ressemblait à Cendrillon (sans les cheveux puisqu’elle n’avait que trois poils sur son caillou). Chwaly sourit, il savait que Shahin n’était pas fan des princes et princesses d’Auradon donc ça devait lui faire plaisir de voir d’horribles marionnettes à leur effigie. Son regard se posa sur une marionnette à gaine qui ressemblait à un loup miteux, fait à partir d’une vieille chaussette mais qui avait une bouche qui s’ouvrait pour montrer de grands crocs.

« J’admets ce n’est pas top pour elle de n’avoir que trois cheveux sur le crâne, mais regarde celle-là. Tu crois qu’elle est sensée représentée le grand méchant loup et qu’il va souffler sur nous ? »

Il rit un peu avant de constater que les différents pantins ne s’arrêtaient toujours pas. Normalement Chwalybog ne serait pas resté assis comme si tout était normal. Sans Shahin à ses côtés, il serait surement resté bien loin de ces différentes figurines en bois. Il avait confiance en son ami, s’il n’était pas inquiet ou n’était pas en position de défense, il n’y avait surement rien à craindre. Il observa donc des marottes sautiller sur leurs bâtons. L’une d’elle ressemblait à un arlequin, avec un costume plein de carreaux bleus sur un fond blanc, tandis qu’une autre ressemblait à un clown avec le visage peint en blanc, un nez rouge, des cheveux vers et portant un chapeau avec plein de grelots… Il devait admettre que c’était assez stressant, mais moins que les deux qui s’approchaient en se tenant la main et qui chantonnaient…. L’une d’elle représentait une jeune fille avec des cheveux blonds et une robe de nuit à rayure rose, tandis que l’autre représentait un jeune garçon brun avec un pyjama a rayure bleu. De plus, elles étaient suivis par une autre marionnette en gaine, plus grande qu’elles et cette fois-ci elle ne représentait pas un loup, mais arborait les traits d’un ours brun, cependant il était lui aussi en piteux état.

« Est-ce que n’est pas dangereux de rester assis là ? »

Il n’aurait jamais pensé que deux enfants qui chantonnaient pouvaient être si inquiétant, mais il faut dire que les marionnettes étaient en nombres supérieurs, donc si elles les encerclaient et attaquaient ils ne pourraient rien faire. A peine, il avait posé une question, qu’un danger plus important était apparu ! L’odeur commençait à empesté la fumée et il était possible d’entendre le crépitement caractéristiques des flammes qui se nourrissent de ce qui se trouvent sur leur chemin. Chwalybog n’arrivait pas à en croire ses yeux, une marionnette venait de mettre le feu aux rideaux et il s’étendait rapidement, brûlant sur son passage des poupées de bois. Le demi-dieu se releva d’un bon, il ne savait pas si c’était encore une illusion, mais il ne préférait ne pas être atteint par les flammes pour le découvrir. De plus, le fait que Shahin l’informe qu’ils feraient mieux de partir avant de cramer avec la salle, confirmait son idée que cela pouvait être dangereux.

« Mais si le feu n’est pas arrêté et qu’il s’étend à tout le manoir ? »

Chwaly voulait vraiment aider à stopper le feu, mais ni l’un ni l’autre n’avaient des pouvoirs de manipuler les éléments et ni les capacités de Shahin, ni les ailes de Chwalybog ne seraient d’une quelconque aide dans cette catastrophe. Cependant, il ne voulait pas voir le manoir brûlé ! Shahin et les autres habitants d’Halloween Town avaient travaillés dur et avec passion pour le créer ! Malheureusement il ne pouvait rien faire… Il suivit donc les indications de Shahin en attrapant le pantin qui ressemblait à un indien pour utiliser le tissu afin de couvrir la bouche. Étrangement, il constata avant de l’utiliser, que même si les gaz et la fumée lui grattèrent la gorge, que c’était quand même désagréables, cela l’était moins qu’il ne l’aurait imaginé. Peut-être était-ce son côté demi-dieu qui le protégeait en partie, mais il savait qu’il n’était pas son père qui avait élu domicile dans un volcan, tôt ou tard, cette fumée allait l’affecter.

Chwaly essaya de suivre Shahin mais un pantin à fils tomba du plafond, pour atterrir pile entre eux. Ce dernier portait une salopette rouge, un t-shirt jaune, un gilet noire, un nœud bleu et portait un chapeau jaune qui arborait une plume rouge. Chwaly faillit lui donner un coup de pied par réflexe et pour libérer le passage, mais il se retient de justesse. Avec sa chance, il y avait une possibilité que son pied se prenne dans les fils et qu’il se retrouve piégé… Il décida donc de le contourner pour rejoindre Shahin, mais deux autres marionnettes, mais cette fois-ci en tissu lui sautèrent sur le dos ! C’étaient une cochonne habillé comme dans un vieux cabaret et l’autre ressemblait à un simple tamanoir, avec son pelage gris et son long museau ; mais ils étaient vraiment collants et en plus ils ne se gênaient pas pour le taper ! L’un deux essaya même de lui arracher les cornes de son déguisement, avec son bonnet ! Il en était hors de question ! Le demi-dieu fit apparaître ses ailes, seulement quelques secondes pour que leur apparitions les éjectent de son dos. Il récupéra son bonnet et les cornes (il avait un peu peur qu’Evie ne soit pas contente s’il les perdait) avant de partir à la recherche de Shahin. Alors qu’il commençait à l’appeler deux autres marionnettes tendirent leurs fils pour le faire tomber et cela fonctionna. Chwaly s’étala sur le sol et exaspéré il tourna son regard vers elles. Cette fois-ci, il avait été ennuyé par une sorte de rat en gaine avec un pelage marron, portant un gilet jaune, un pantalon vert et l’autre….Ben… il ne savait pas vraiment à quoi cela correspondait… Il avait un pelage bleu, un gilet noir avec des manches oranges et il avait un nez qui ressemblait à un bec…. A moins que cela ne soit une trompe. C’était dur à définir, mais ce qui était sûr, ils ne voulaient pas qu’il parte. Ils répétaient inlassablement qu’il devait rester avec eux.  Sauf que cette idée ne faisait pas partie des options de Chwaly, sans oublier que ces créatures étaient glauques, il y avait aussi le feu qui posait problème. Alors qu’il s’apprêtait à se relever il distingua une nouvelle marionnette, qui ressemblait à un vampire vu ses longues canines. Il portait un manteau en cuir et avait une épée à la main… Le demi-dieu attrapa la ficelle du rat et l’envoya voler sur le vampire et tous deux se retrouvèrent dans le décor. Enfin en tout cas il l’imaginait vu le son qu’elles venaient de produire, car la fumée devenait de plus en plus épaisse et même avec ses yeux qui étaient fait pour le noir et les ténèbres, il avait du mal à voir à plus d’un mètre de lui. De plus, durant ces « batailles » il avait perdu l’indien qui lui permettait d’éviter d’inhaler trop de fumée et comme il l’avait deviné, la fumée commençait à avoir un impact sur lui. Même s’il faisait attention à garder la bouche fermée, il toussait, sa gorge lui grattait de plus en plus… Il attrapa son bonnet qu’il avait placé dans sa poche et s’en servit pour remplacer l’indien. Cette dernière dansait joyeusement autour du feu, mais sans s’en éloigner assez vite. Le feu commençait à lui ronger les pieds et petit à petit, il ne serait bientôt plus qu’un tas de cendre.

Alors qu’il allait appeler Shahin pour essayer de le localiser, il entendit son ami lui indiquer la direction dans laquelle il se trouvait, mais aussi lui donner un avertissement par rapport à une marionnette avec de la fourrure, qui mordait. Chwaly repensa rapidement à l’enfant sage aux dents pointues, avant de mettre de côté cette pensée. Cela ne pouvait pas être celui-là, puisqu’il n’avait pas de fourrure sur lui. Le demi-dieu informa son ami qu’il allait le rejoindre avant de se remettre à tousser. Il avança doucement, essayant de se servir de son ouïe, afin de localiser les prochaines créatures qui fonderaient sur lui, cependant il ne s’attendait pas à taper du pied dans un objet, qui émit un bruit métallique. Il se pencha et sentit une lame froide, c’était forcément l’épée du vampire !  Il l’attrapa et la teint à deux mains, prêt à découper toute marionnette qui l’attaqueraient. L’attente ne fut pas longue, devant lui, un ours jaune délavé, avec un t-shirt sale qui devait autrefois être rouge tendait ses bras attachés à des fils dans sa direction. Il approchait tel un rodeur, le suppliant de lui donner du miel. Chwaly hésita à le découper en deux, après-tout, il ne l’avait pas attaqué, mais lors de ce moment d’hésitation, le pantin se jeta sur lui montrant des canines qu’il avait bien caché jusqu’à maintenant. Il fit un pas sur le côté pour ne plus être dans la trajectoire de ce stupide ours et asséna un coup d’épée qui décapita la marionnette… Cette dernière restait allongée au sol, mais n’était pas silencieuse pour autant. Elle continuait de le supplier de lui donner à manger. Il n’avait pas eu le temps de faire un pas de plus qu’une nouvelle marionnette, cette fois-ci, ressemblant à une petite fille brune, dans une robe jaune, s’était placée devant lui et tirait sur une lanière dans son dos. Cela déclencha une voix étrange, difforme et surtout glaçante, qui disait qu’ils étaient les meilleurs amis du monde, qu’il n’avait pas le droit de la quitter. Cette fois-ci, Chwalybog n’hésita pas, puisqu'elle lui faisait vraiment froid dans le dos. Il la découpa en deux et se dépêcha d’avancer dans la direction d’où était provenue la voix de Shahin.  Cependant, une fois à proximité, quelque chose le mordit violemment au mollet ! Il paria sans hésiter que c’était la créature dont son ami lui avait parlé et lorsqu’il baissa ses yeux il distingua tout de suite cette fameuse fourrure. Pour être plus précis, elle était composée à 99% de fourrure, ce n’était qu’une boule de poil, monté sur un bâton et le dernier pourcentage représentait l’énorme museau et les dents de cette créature. Chwaly l’attrapa et eut des difficultés à s’en défaire, mais une fois réussi, il l’a balança directement dans les flammes. Alors qu’il comptait reprendre son chemin, un pantin de ventriloque s’était posté devant lui… C’était une sorte de lapin blanc, dans une robe rose et avec une couronne de même couleur. Ce pantin lui demandait pourquoi il était si cruel, ce qu’ils avaient bien pu faire pour qu’il agisse aussi méchamment avec eux, alors qu’ils souhaitaient simplement jouer. Chwalybog était abassourdi et eût envie de rire tellement la situation était farfelue. Lui et Shahin se faisaient attaquer et mordre par des marionnettes qui en plus avaient mis le feu au théâtre et c’était eux les méchants ? Il ne préféra ne pas prêter plus d’attention à cette poupée et passé à côté, prêt à attaquer s’il le faisait, mais elle ne bougea pas d’un centimètre. Elle continuait simplement de poser encore et encore ces questions, alors qu’elle ne le regardait même plus.

Le demi-dieu arrivait enfin vers Shahin ! Ce dernier avait même réussi à trouver la porte malgré cette fumée ! Il planta son épée dans le dernier pantin qui lui bloquait la route, afin de le clouer au sol. Il s’agissait d’une personne humaine, mais qui avait bien été abimée par les flammes. Une partie de son visage avait fondu et l’emplacement d’un de ses yeux, avait fait place à un trou béant. Chwaly n’avait aucune envie de s’attarder sur cette vision, il rejoint donc Shahin pour sortir par la porte, tout en espérant qu’ils allaient avoir accès à un air plus frais.

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyDim 27 Oct - 20:25

Chwaly avait rebondi rapidement sur mes paroles sur la marionnette avec trois cheveux sur le crâne, il m’en fit regarder une qui ressemblait vaguement au grand méchant loup, il me demandait s’il allait nous souffler. Bon peut-être que c’était possible, mais j’en doutais un peu.

« Il est probable vu les choses qui se passent ici. »

Je lui avais répondu, mais bon j’étais un peu plus occupé par ce qu’il se passait autour de moi. Avec toutes ses marionnettes autour de nous qui avançaient de façon menaçante. Le mieux à faire était comme le disait Chwalybog, ne pas rester assis ici tranquillement. On finit rapidement par prendre le large comme l’une des marionnette avait allumé le feu. Je le prévins de ne pas utiliser ses ailes pour tenter de l’arrêter, nous ne devions pas arrêter ce feu, mais nous tirer d’ici. Je m’étais déjà mis en route pour aller vers une porte que j’avais aperçu avant les flammes. Faisant face aux attaques qui se répétaient, je finis par chance par atteindre une porte. J’avais entre temps appelé Chwala pour lui faire savoir où je me trouvais. Lorsqu’il parvint à ma portée, nous étions tout deux à la porte, je l’ouvris donc et je poussais Chwala dans la nouvelle salle avant de m’y engouffrer à mon tour avant de claquer violemment la porte derrière moi. Je savais que le feu n’allait pas se propager, c’était simplement un artifice du manoir, assez pour terrifier les moins courageux, mais dans l’ensemble, plutôt cool.

Une fois la porte refermée, je pris le temps d’observer la nouvelle pièce. Une bibliothèque. Son aspect était tout ce qu’il y a de plus normal, des étagères pleines de livres du sol au plafond. Un sol couvert de parquet avec une peau de bête servant de tapis. Des fauteuils semblant confortables. Pas une trace de poussière ou encore d’araignée. Aucune odeur de rance. C’était intéressant, je cherchais où était le vice de cette pièce. Je m’avançais vers les livres, aimant la connaissance, me trouvait dans une bibliothèque était vraiment plaisant. Je notais vaguement la brise fraîche venant de nul part. Ce n’était pas quelques choses que je pouvais trouver inquiétant. Je posais mes mains sur un livre nommé « Ca » dont l’auteur était Stephen King, je ne m’attendais pas à ce que le livre s’envole pour me voler à la tête. Voilà donc les effets de cette salle. Je déambulais dans l’allée où je me trouvais regardant les noms affichés sur les couvertures. Hellraiser attira mon attention, c’était très dans le thème. En même temps des petits rappels en rapport avec la signification d’Halloween, voilà qui ne m’étonnait pas.

« Tu te remets du théâtre ? »

Je demandais à mon camarade, mes yeux se posant sur les livres les plus haut placés, « Dagon » J’avais eu l’occasion de lire ce livre lorsque j’étais un peu plus jeune, mais je m’en souvenais que sommairement. J’avais beaucoup lu dans ma vie des ouvrages horrifiques. « Des anges et des démons » encore un titre intéressant d’ouvrage que je vis en entrant dans une autre allée de la bibliothèque. J’avais compris que toucher les livres c’était dangereux. Je ne pus m’empêcher de poser mes doigts pour saisir « Dracula », le chef d’oeuvre de Bram Stocker tenta de me mordre, rien d’étonnant pour un livre parlant de vampire. Je le lâchais à moitié en l’air et il finit sa chute en tombant sur le parquet. Je m’accroupis dans l’intention de le ramasser avant de me reprendre. Alors que j’allais me relevais, mon regard tomba sur le recueil de nouvelles « Parlez-moi d’horreur » C’était bon de voir qu’il n’y avait pas uniquement des romans, ce qui aurait été un peu décevant dans une bibliothèque. Bien qu’elle soit créée de toute pièce, j’avais l’envie de la voir correspondre presque à une bibliothèque commune. M’étant relevé, je continuais d’avancer dans la pièce, apostrophant mon camarade sur la route.

« La poupée qui dévora sa mère, c’est un titre fort intéressant. »

Il aurait été plus amusant de voir un titre comme petit meurtre entre frères. Enfin du moins pour moi ça aurait été plus cool. Peut-être étais-je le seul à vouloir tuer mon frère. Bon faut dire que je m’étais un peu calmer sur la question. Je soupirais tout en essayant de me sortir de mes pensées, mes yeux furent attirés par « Le cadavre rieur » C’était du domaine de l’inconnu pour moi, mais pourquoi pas l’emprunter un jour à la bibliothèque pour passer une soirée tranquille dans le dortoir. En lisant un livre, je n’avais aucun risque de déranger Izel mon camarade de chambrée. Je continuais d’avancer et sans faire exprès, je touchais une couverture, j’en vis bien le titre lorsque le bouquin vient s’écraser contre mon visage « Cauchemars d’une nuit d’été » Voilà un livre que je ne verrais plus de la même façon à partir d’aujourd’hui. J’étais heureux de me trouver dans une pièce qui me paraissait presque inoffensive. Tout en bas de l’étagère à l’endroit où je me trouvais, je pus voir « âmes perdues » encore une bonne référence à Halloween, du moins je trouvais que c’était assez amusant. Je me demandais s’ils avaient choisi aussi de mettre « L’exorciste » dans les étagères. Comme elles semblaient pleines d’ouvrages traitant d’horreurs, ça me paraissait logique. C’était comme s’ils n’avaient pas mis « L’abominable Cthulhu » l’un des dérivés du roman de H. P. Lovecraft. Des œuvres de cet auteur, j’en avais vu quelques unes alors que je me déplaçais entre les étagères. Je laissais un peu les livres de côté, m’avançant vers les fauteuils, voulant voir s’ils étaient aussi confortable qu’ils semblaient l’être, je n’eus pas la possibilité de m’installer que le tapis peau de bête tenta de m’attaquer.

Je m’éloignais des fauteuils pour avoir la paix et je me retrouvais à toucher un livre qui se mit à hurler, c’était une fois lâché que je pus lire le titre de l’ouvrage « Train fantôme » Ca pourrait être cool d’avoir un train fantôme pour Halloween, non pas un train fantôme comme les attractions, mais un vrai train qu’on transformerait en train fantôme. Je devrais soumettre l’idée à mon père et au maire dès que j’en aurais l’occasion. Je tombais sur un livre nommé « Maison hantée » Ridicule ce livre quand on se trouve dans un manoir hantée, mais bon, ça fait partie des collections terreurs dans le classement des bibliothèques et le nom est facile à trouver quoi. Je cherchais Chwalybog du regard avant de marcher tranquillement pour le rejoindre.

« C’est plutôt cool comme pièce. Après tu dois avoir quelques souvenirs dans celle d’Auradon depuis ton arrivée. »

Je m’avançais vers l’étagère proche pour en savoir plus sur ce qu’il y avait dans ce coin, puisque je n’y étais pas encore allé. Je fus attiré par une tranche de couleur dorée, le titre du livre était écrit dans un noir profond avec un effet creusé très intéressant, « Le secret de Crickley Hall » Je continuais à vagabonder entre les étagères, observant avec attention les couleurs et les calligraphies des tranches, n’ayant vraiment le loisir de voir les couvertures, à moins que je ne veuille me faire attaquer d’une quelconque manière par ces livres semblant étrangement vivants.

« Tu me dis quand tu voudras continuer. Il nous faut prendre la porte en fer pour continuer la promenade, il n’y a plus qu’une seule pièce que nous n’avons encore jamais visité et la sortie bien évidemment. »

Je laissais tout son temps à mon camarade pour en découvrir plus s’il le désirait, pour ma part, j’allais continuer de flâner malgré la frustration de ne pas pouvoir saisir un livre et me poser confortablement dans un fauteuil afin d’en découvrir le contenu dans le seul but de profiter du calme présent dans cette salle. Dans une bibliothèque en général, j’étais toujours assez dérangé de devoir supporter le bruit des livres sortis par les autres élèves, les stylos courant sur les feuilles dans un bruit caractéristique. Je soupirais, cette pièce était parfaite, un jour j’en aurais une comme ça chez moi. Une bibliothèque privative, silencieuse et me permettant de lire dans un silence parfait.

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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyLun 28 Oct - 16:30

Shahin avait poussé Chwalybog dans la nouvelle salle, pour échapper aux flammes et aux marionnettes. Il se releva rapidement, inquiet que le feu se propage, il allait demander à Shahin ce qu’ils devaient faire pour éviter que le manoir ne finisse en cendre, cependant il remarqua que son ami n’avait pas l’air d’être inquiet. Ce dernier avait déjà commencé à regarder les éléments présents dans cette nouvelle salle. Le feu était donc surement un artifice mis en place par les habitants d’Halloween Town. Il se demandait si le théâtre allait retrouver son aspect initial pour les prochains arrivants, ou est-ce qu’il serait toujours en flamme.

Maintenant qu’il était rassuré, Chwaly observa la salle et fut légèrement déçu de voir que c’était une bibliothèque… Il n’avait rien contre les livres, mais vu ses difficultés pour lire, il avait rarement envie d’ouvrir un livre… Il tourna donc son intérêt sur son ami, pile au moment où ce dernier se fit attaquer par un livre ! Après que Shahin l’avait touché, le roman s’était envolé pour venir le frapper en plein visage. Cependant, il n’avait pas l’air plus gêné que ça, puisqu’il reprenait son exploration et lui demanda s’il se remettait des émotions suite à leur visite du théâtre.

« Oui, je pense que les gênes de mon père m’ont permis d’être moins affecté qu’une personne normale. Pour la morsure, je pense que demain, il n’y aura plus rien. Et toi ? »

Il continuat d’observer Shahin et sourit en le voyant toucher à nouveau un livre, alors qu’il savait qu’il allait être attaqué. Il devait vraiment aimer les livres pour prendre le risque (ou l’oublier si rapidement). Chwaly se demandait si un jour, il viendrait à autant aimer les bibliothèques que son ami, mais il n’en était pas persuadé…  Shahin parla du roman « la poupée qui dévora sa mère », il devait l’admettre le livre semblait intéressant, mais il ne saurait jamais. Il mettait déjà trop de temps à son goût pour lire un titre comme « Le silence des agneaux », alors un livre entier…. C’était peine perdue.

« Hmm, surement. »

Voyant que Shahin était toujours intéressés par tous ces livres, Chwaly se décida à lire quelques titres… Après tout, il aimait voir Shahin aussi passionné, donc il ne voulait pas partir et il avait peur que son ami remarque son manque d’intérêt s’il restait planté au milieu de la pièce. Certains n’étaient pas trop dur pour lui à déchiffrer, comme « Les rats », « Psycho », ou encore « Ghost Story » (étrangement il avait une petite idée de leur sujet, même sans les ouvrir). Tandis que d’autres comme « L’affaire Charles Dexter Ward », « L’échiquier du mal » lui demandèrent plus de temps pour les comprendre. Pourtant l’un d’eux attira son attention, car il avait reconnu le nom qui se trouvait sur une de ses partitions : « Le fantôme de l’opéra ». Il voulut prendre le livre, même s’il risquait de mettre des années pour le lire, là ça l’intriguait, sauf qu’au même moment le livre « cauchemars d’une nuit d’été » vint s’écraser sur le visage de son ami, Chwaly ne put retenir un léger rire. Cela lui rappela qu’il ferait mieux de ne toucher à aucun livre.  Il était donc tenter de faire comme Shahin et de se diriger vers le fauteuil, jusqu’au moment où Shahin se fit attaquer par le tapis en peau de bête !

« Tu vas bien ? »

Son inquiétude avait très vite disparu, lorsqu’il constata que son ami était déjà reparti à la recherche de titres de livres qu’il ne connaissait pas. Il allait oublier son idée de faire une sieste confortable le temps que son ami finisse de regarder les livres. Il lut les titres de « La morte amoureuse », « Siffle et je viendrai », « La malédiction ». Plus il réussissait à déchiffrer de titre, plus il avait l’impression qu’ils étaient tous sur le thème de l’horreur, ce qui semblait logique vu le thème de la fête d’Halloween. Par contre, lorsqu’il lut « Sleepy Hollow », « Sweeney Todd », ainsi que  « Malpertuis »…. Il était content de ne pas être obliger de les lire à voix haute, il était persuadé qu’il n’arriverait pas à les prononcer correctement. Il se demandait bien combien il pouvait y avoir de livres dans cette pièce et combien son ami en avait lu dans cette collection.

Shahin s’intéressa de nouveau à lui, pensant que Chwaly avait surement créé des souvenirs dans la bibliothèque d’Auradon… Chwaly était gêné, puisqu’il savait bien que son ami serait surement déçu quand il apprendrait ce qu’il faisait chaque jour dans la bibliothèque… Il ne voulait pas que Shahin ait une mauvaise image de lui, mais en même temps, il ne voulait pas lui mentir…

« Pour être franc avec toi…. Même si je vais presque tous les jours à la bibliothèque d’Auradon, c’est surtout pour y faire la sieste…. En fait… C’est un des endroits les plus sombres du campus, donc ça me permet de me reposer quand j’ai mal aux yeux et au crâne après les cours ou justement de m’y cacher pour en louper…. »

Il n’osait plus regarder Shahin… Il devait probablement passer pour un cancre, quelqu’un qui n’a pas de respect pour quelque chose que son ami appréciait… Il passa sa main maladroitement sur son bonnet pour se gratter la tête, avant d’avouer à son ami quelque chose qu’il essayait de cacher (bien que d’autres élèves aient déjà deviné son problème…)

« En fait… J’ai du mal à lire… Je connais l’alphabet et techniquement je sais lire… Mais je mets dix ans pour lire un seul mot…. Mon père n’a jamais pu m’apprendre et vu que je ne pensais pas sortir de l’île un jour, je n’ai jamais cherché à m’améliorer…Donc ne t’inquiète pas pour moi, prends ton temps, on partira quand tu voudras. »

Chwaly essaya de lui offrir un petit sourire, même s’il était toujours gêné de lui avoir révélé tout ça… De plus, il ne voulait pas que Shahin se sente obligé de se presser, il voyait bien qu’il aimait bien cet endroit, il essaya donc de se concentrer sur d’autres titres, comme « Carrie » et « Un bébé pour Rosemary »… Il était surpris en lisant ses titres, se demandant s’ils étaient aussi des livres d’épouvantes, mais il en avait bien l’impression, sinon il n’aurait peu de raison de se trouver ici.

Lorsque Shahin lui fit signe qu’il était prêt, ils passèrent par la porte en fer. Au fond Chwaly espérait vraiment que son ami ne s’était pas pressé par sa faute et qu’il avait quand même pu profiter de la bibliothèque, autant de temps qu’il le voulait.


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MessageSujet: Re: Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala   Promenade dans le manoir hanté - Chwalalala EmptyLun 28 Oct - 23:57

Je fus rassuré quand Chwalybog me fit savoir qu’il n’avait pas trop souffert dans la salle précédente grâce aux gênes de son père. De ce qu’il m’en avait dit, j’avais cru comprendre que les fumées, il ne les craignait pas trop son père. Enfin c’est ce que j’en avais déduit. Cependant, sur le coup, je n’y avais pas pensé en lui posant la question. Il me demanda également si moi, je m’en remettais.

« Oh oui, pas de quoi tuer un squelette ! »

Je tentais le côté blague de la situation, mais dans le fond, je ne savais même pas ce qui était capable ou pas de me tuer. Je continuais de m’aventurer dans la pièce, ne pouvant m’empêcher de lire les titres des différents livres et de partager avec Chwalybog le titre d’un livre particulièrement amusant « La poupée qui dévora sa mère ». Sa réponse me laissa un peu interdit, comme s’il n’était pas intéressé par la lecture. Bon c’était pas bien grave, selon moi, tout le monde ne pouvait pas aimer les mêmes choses, ni même aimer étudier. Du coup, je ne relevais pas. Je continuais d’avancer dans les allées, me délectant des différents titres d’ouvrages, avant de finalement m’approcher des fauteuils et que la peau de bête ne tente de m’attaquer. Mon camarade me demanda si j’allais bien.

« Oui, je n’aurais pas du me laisser surprendre, une telle chose était prévisible quand on voit le comportement des bouquins. »

J’étais déjà reparti dans mes recherches alors que je lui disais cela. Après tout, certains des ouvrages présents, je ne les avais encore jamais lu et cela pouvait être des sources d’inspirations intéressantes. Tout à mon errance au milieu des rayonnages, je me laissais aller à parler à Chwala lui disant qu’il devait avoir crée des souvenirs dans la bibliothèque d’Auradon. Mon ami m’apprit qu’il allait tous les jours à la bibliothèque puisqu’elle s’avérait être la pièce la plus sombre du campus et qu’il s’y rendait pour y faire la sieste.

« C’est aussi un moyen de créer des souvenirs, pas forcément besoin d’y lire pour y avoir des souvenirs. Le temps que tu y passes t’apporte quelques heures de sommeil. Avec tes difficultés en pleine lumière, je peux comprendre que tu te cloîtres dans un lieu sombre. »

J’allais plus à la bibliothèque pour étudier, mais mon camarade n’était pas le seul à s’y rendre pour y faire une bonne sieste. Enfin cela étant, je n’étais pas là pour le juger, je lui fis la proposition de partir quand il serait prêt, puisque pour ma part, j’avais vu ce que je voulais voir et puis la pièce n’était intéressante, que si l’on venait à toucher les livres. J’étais un peu fou, mais pas au point de toucher chaque livre pour voir ce qu’il allait bien vouloir me faire au contact de mes os. Mon camarade m’avoua qu’il avait beaucoup de difficulté à lire et qu’il n’avait jamais cru bon de s’exercer, pensant qu’il ferait toute sa vie sur l’île et visiblement là-bas, la lecture ils n’en avaient pas besoin. Il me dit ainsi de prendre mon temps et qu’on partirait quand je serais prêt.

« Rien ne t’empêches d’apprendre à te perfectionner en lecture maintenant. Tu devrais peut-être voir avec quelqu’un de l’école, pour ne pas suivre les cours normaux et plutôt avoir le temps de te consacrer à des besoins réels que tu as. Enfin c’est à toi de voir ce que tu veux faire, après tout, ça n’a jamais tué personne de ne pas être le plus faste des lecteurs. »

Je ne savais pas trop quoi lui dire, de peur de le vexer ou de le froisser. J’avais donc opté pour un espèce de mélange des deux. Il ne devait quand même pas être le seul venant de l’île à être dans ce cas-là. Une fois de plus, je m’étonnais de la médiocrité de l’accueil qu’ils avaient reçus, personne ne les avait prévenu que l’éducation sur l’île n’était peut-être pas la même que chez nous. Quelqu’un avait-il seulement pensé que tous les enfants de l’île n’avaient pas été à l’école, sous prétexte que les quatre premiers arrivaient avaient eu le minimum d’éducation lors de leurs enfances. Voilà que j’étais révolté. Je fis signe à Chwalybog que nous pouvions continuait et je passais la porte de fer.

Je retrouvais avec un grand sourire le laboratoire, c’était sûrement ma pièce favorite, du moins la part scientifique de ma personne qui appréciait. Je me tournais vers mon camarade, qui cette fois-ci avait eu le droit à la camisole de force et je ne pus m’empêcher de rire à gorge déployée. Je trouvais cela tellement amusant de le voir pris là-dedans. Bon, je savais que d’un coup d’aile, il pourrait s’en sortir, mais c’était drôle. Six semblait ne pas comprendre vraiment mon amusement et voleta jusqu’à la table d’expérimentation qui la séquestra. Elle se débattait violemment alors que j’étais toujours en train de rire.

« Tu es d’un ridicule comme ça ! »

J’avouais à mon ami en retrouvant lentement mon calme. Je m’approchais de la table d’expérimentation, libérant avec délicatesse, ma petite bête. Elle reprit son envol immédiatement alors que je fouillais dans les placards à la recherche d’un acide intéressant pour libérer mon ami sans pour autant le cramer. Je tombais sur les chimères de mon grand-père, j’en vis une avec une tête de souris et le corps d’un serpent. Mélange assez étrange, sachant que l’un se trouvait être le repas de l’autre. Il en avait de ces idées, bon en même temps ma mère était la démonstration des idées farfelues qu’il pouvait avoir. Il était la version Halloween Town du Dr Victor Frankenstein bien connu par les pages du roman le dépeignant. Peut-être était-ce mon grand-père qui avait inspiré cette histoire ? Qui sait ? Pas moi en tout cas. Enfin passons, je pris le temps de jeter un œil à l’expérience, pour vérifier qu’elle se maintenait bien dans l’état que nous avions décidé de lui donner. Je ne voulais pas qu’elle représente un risque pour les visiteurs, après tout le gouvernement d’Auradon risquerait de nous enlever nos droits si nous venions à tuer l’un des leurs. Pas sûr qu’on nous emmerde si malencontreusement nous en venions à tuer un enfant venant de l’île. Bref, fallait tuer personne, sinon on perdrait notre boulot et c’était presque l’unique gagne-pain de toute la ville.

« Bon choisis, soit tu te défais seul de ta camisole, soit j’y vais à l’acide et ensuite on prend la porte bleue. A moins que tu ne veuilles traîner un peu dans la pièce pour la contempler mieux que la première fois. »

Je me tournais vers mon ami, une fiole d’acide à la main, un acide qui pourrait ronger la camisole, mais qui bien dosait n’entrerait en contact avec sa tenue à aucun instant. Je le fixais, un sourire malsain sur le visage, c’était incontrôlable pour moi, j’aimais l’idée de jouer avec des produits dangereux. Je n’étais après tout pas l’enfant d’Auradon le plus sympathique du monde et ami ou pas, tout le monde pouvait en faire les frais quand j’avais devant moi des expérimentations possibles. Bon j’avais mes cibles favorites, je devais bien l’avouer et il s’agissait des douze idiots se présentant comme des Skellington et disant que j’étais leur frère, mais surtout le premier de ce que mes parents appelaient frère. En même temps, un jour, je finirais par trouver un moyen de le tuer, sans pour autant que quiconque puisse découvrir que j’étais le coupable. Peut-être que je pourrais commanditer son meurtre. Bon Shahin, tu dois penser à autre chose, il n’est pas temps de planifier un meurtre, mais d’avancer un peu plus dans ce manoir. Tu l’as bientôt fini et on attend tes commentaires, me rabroua ma conscience en me ramenant sur terre. Je me rapprochais de mon ami, dès qu’il se sera libéré, nous pourrons aller affronter la dernière pièce du manoir.
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